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 Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI

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MessageSujet: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeLun 26 Sep - 11:03

" Hey guy, we don't have the choice, so kiss me !"

Jang Bul Kyung & Lee Yong Woo

Six mois, cela faisait presque six mois qu’il avait prit la décision de quitter les rues bondées de New York pour venir cohabiter avec son père. Venant tout juste de sortir d’une rééducation lente et douloureuse qui l’avait presque cloué au lit durant deux ans, il avait voulu prendre l’air, découvrir, s’enrichir d’autres choses que ce que pouvait lui apportait cette ville qui l’avait vu grandir, qui l’avait mené en haut de l’échelle de sa carrière pour le laisser redescendre comme un simple déchet parmi tant d’autres. A bien des égards, il était bien plus heureux ici. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il n’avait pas besoin de mentir à quiconque comme il en avait l’habitude à New York devant sa convalescence. Son père, qui était un très grand producteur de musique passait la plupart de sa vie en déplacement et il n’avait donc sur le dos, que le majordome qui le laissait faire ce qu’il voulait. Après tout, ce n’était nullement son travail de s’occuper des affaires du jeune maitre des lieux et bien qu’ils s’entendaient très bien tous les deux, ayant au fil du temps liés des liens, il n’en restait pas moins qu’il ne faisait nullement attention à sa réserve de méthadone qu’il prenait toujours bien soin d’être assez conséquente pour être en mesure de pouvoir se lever même lorsque le temps devenait horriblement humide comme en cette période de l’année.

Ce matin comme bien d’autres jours depuis le début de la semaine, il avait du dès son réveil avaler deux comprimés d’un seul coup pour être certain qu’il serait en mesure de se déplacer. Dans tous les cas, à ce moment précis, il était alors bien incapable de bouger sa jambe qui reconnaissons le, était résolument en train de lui faire vivre le martyr. Il s’était alors obligé à s’asseoir sur le rebord de son lit mais le simple mouvement avait été cruel pour qui avait du se mordre les lèvres pour ne pas geindre de douleur, ce qui représentait un exploit à lui-même. En temps normal peut être aurait-il fait en sorte de rester bien sagement allongé toute la journée, seulement il s’était engagé auprès de Jin Ah de faire répéter le club, n’étant tout simplement dans la possibilité de le faire. Elle lui avait brièvement parlé d’un casting qu’elle préparait depuis des mois et elle lui avait demandé de se charger du club, juste pour cette séance. Étant donné qu’il n’avait rien eu de prévu et il fallait bien reconnaitre qu’il était en train de s’ennuyer ferme dans cette école d’élèves bons sous tous les rapports et tellement prévisible qu’il s’était dit que cela allait résolument lui faire passer son temps.

Tenter de faire rentrer des notions de chant à ceux qui avaient jamais pris de cours de musique allait résolument être quelque chose de très captivant, et ce toute en honnêteté. A vrai dire, on pouvait vraiment dire que c’était bien sa passion pour la musique et son implication dans le club qui faisait qu’il avait encore la force de se lever malgré la douleur. Il aurait été qu’un simple étudiant parmi tant d’autres et si le Glee Club n’existait pas, il y a fort à parier qu’il aurait fini en dépression…quoique motivé comme il l’était, il aurait sans doute fait des pieds et des mains pour trouver quelques musiciens dans cette école et formait un groupe pour lequel il aurait composé des chansons malgré l’avis contraire de son médecin, qui devait résolument être en train de s’arracher les oreilles tellement il ne suivait nullement ses conseils bien avisés. Abandonner complètement le domaine de la musique, s’était ce que lui avait préconisé son médecin familial qui le connaissait mieux que personne. Mais tout aussi bien que lui, il savait parfaitement que dire cela à Yong Woo s’était comme crier dans les oreilles d’un sourd : totalement inutile. Qu’importe s’il ne devait dire adieu à la dernière petite lueur d’espoir qu’il avait d’être un jour de nouveau capable d’utiliser sa main gauche, il ne pourrait résolument pas vivre sans sa musique.

La musique à ses yeux était bien plus qu’un vague divertissement comme pour la plupart des gens de l’école dans laquelle il se trouvait. Non, la musique était son ode à la vie, la seule chose qui lui donnait envie de franchir des montagnes et de lutter jour après jour afin de maitriser son art. C’était cette passion qu’il tentait de transmettre à ses camarades en les aidant à apprivoiser celle-ci, à la comprendre, ressentir le message que celle-ci souhaitait passer. Non, la musique, son art n’était résolument pas qu’un seul moyen de danser, de chanter ou autre, elle était à elle seule un moyen d’expression. Cependant tous avait des lacunes dans ce domaine, se considérant sans doute plus calé que les autres dans la matière mais qu’est ce qu’ils étaient loin du compte. Il avait donc passé la plupart de son après midi avec les membres du club, rythmant son cours, ses conseils avec des conneries comme à ses habitudes, chacun avait du mal à l’imaginer réellement sérieux. Souriant et amical, il était résolument un petit ange à qui on aurait donné dieu sans confession mais il suffisait seulement qu’on lui parle de sa musique, qu’on attaque une répétition sérieusement pour voir à quel point le changement était brutal, presque cruel. Lorsque ça n’allait pas, il n’allait pas par quatre chemins et il lui arrivait parfois de s’énerver vraiment sur une fausse note de nouveau d’un membre qui faisait la même erreur une énième fois.

Il suffisait alors qu’il souffre comme aujourd’hui pour qu’il ne lui dise pas de reprendre son texte et d’aller le bosser correctement car il pouvait plus rien faire pour lui, s’il n’était pas capable de chanteur deux phrases convenablement… Et dire que tout le monde considérait Jin Ah comme une tortionnaire, finalement il en était même persuadé qu’ils étaient en train de la regretter. Cependant, il tâchait de garder le contrôle de ses nerfs bien titillé à cause de cette douleur qui n’était résolument pas en train de lui laisser de répit. Avalant pour la énième fois deux pilules de plus, comme il en avait prit l’habitude, il se massa douloureusement la nuque sentant que son corps se raidir à cause de ses contrariété qui était résolument en train de l’énerver depuis qu’il était arrivé dans l’auditorium. Il avait alors fait une pause et avait reprit du poil de la bête en s’efforçant de rester agréable avec tous les membres, s’excusant pour ses mots quelques peu durs. Après quelques tapes sur le dos, tout fut rapidement oublié entre eux tous. Se sentant mieux, la douleur ayant disparu où du moins bien camouflée et endormie par la méthadone, il redevint rapidement le Yong Woo qu’ils connaissaient tous.

Se sentant alors de bien bonne humeur, le Yong Woo joueur avait fait son grand tour pour jouer un mauvais tour à l’un des membres du club. S’amuser aux dépens des autres, était résolument son passe temps favori bien qu’il jouait avec eux toujours de façon bien innocente. Non, les brimades, insultes et tout traitement dégradant ne faisait résolument pas parti de son vocabulaire et il n’était pas prêt de s’y mettre. Non jouer avec les hormones des gens étaient un jeu bien trop exaltant et tentant, auquel il ne pouvait nullement résister. Jang Bul Kyung, faisait malheureusement parti de ses proies du moment. Un jeune homme fraichement débarqué d’un coin sans doute paumé de la compagne coréenne car il était tout sauf « in ». Non c’était même un « has been » pour certains, qui d’ailleurs ne se gênaient nullement pour le vanner à ce sujet. Il fallait dire que ce jeune homme d’un naturel calme et flegmatique donnait l’impression de sortir d’une autre époque qui n’était nullement accoutumé aux coutumes peu orthodoxes de cette grande ville qu’était Séoul.

A vrai dire, il était pratiquement certain qu’il ne savait même ce que l’homosexualité était quelque chose de possible. Il faut dire que ce n’était pas faute d’essayer de lui faire comprendre quelques sous entendu lorsqu’il se retrouvait avec lui seul à seul à jouer le garçon tout innocent adorable qu’il était également dans une certaine mesure. Il avait beau lui faire des sourires d’anges, des clins d’yeux voir même de passer ses bras autour de ses épaules dans des gestes innocents en soufflant au creux de sa nuque pour lui murmurer qu’il le trouvait beau. Ce mec ne réagissait tout simplement pas. A vrai dire il avait même pensé à l’inviter à aller voir un film pour adulte pour qu’il puisse enfin en mesure de comprendre que certains mec comme lui était tenté par le même sexe qu’eux, seulement il s’était abstenu. Pourquoi ? Il ne savait pas, trouvant peut être l’idée un peu trop sadique pour un gars qui préférait y aller doucement, même de façon subtil. C’est alors qu’il avait eu l’idée de l’emmener dans une boite gay, jugeant l’idée plus subtile, moins cash dans une certaine mesure.

Il l’avait alors retenu quelques minutes dans la salle pour lui demander si ça le dérangeait de l’accompagner en ville. Comme il venait tout juste d’arriver en ville depuis peu, il ne devait surement pas connaitre les endroits à la mode pour s’intégrer plus facilement à leur milieu. De son sourire de petit ange, il lui avait sourit amicalement avec cet air innocent que tout le monde lui connaissait et celui-ci avait fini par accepter. C’est ainsi qu’ils s’étaient donné rendez vous dans un lieu facilement reconnaissable de Neug-Dong, préparait et suffisamment drogué pour tenir jusqu’au lendemain sans trop de mal. Souriant en songeant à ce qui l’attendait pour le reste de la soirée, il l’attendait patiemment au pied de cette horloge facilement identifiable dans le quartier. Joueur, il ne pouvait nullement s’empêcher de se sentir curieux et impatient de voir l’expression qu’allait avoir son camarade, une fois qu’ils auraient mis les pieds dans cette soirée. Une soirée dans une boite destinés à des hommes tels que lui, pour qui l’idée de penser une nuit dans les draps d’un autre gars, ne gênait pour le moins du monde. Bien entendu en le voyant ainsi fringué, on ne pouvait nullement supposer qu’il s’était apprêté pour appâter de nouvelles proies et rire joyeusement de l’étonnement de son compagnon de soirée, voir même le titiller à ce sujet. Pour lui, la séduction était un jeu innocent qui ne devenait sérieux que lorsqu’on cherchait à faire naitre un véritable sentiment d’amour en sa proie pour l’amadouer et profiter d’elle. Autant dire que ce n’était point le genre de la maison.

C’est donc dans un clin d’œil amical quoique pas très taquin qu’il accueillit l’apparition de son camarade dans son champ de vision. Les mains dans les poches, il se dirigea vers lui dans un pas calme mais rapide avant de venir lui tapoter l’épaule de sa main valide, la glissant derrière son épaule pour le serrer contre lui en toute innocence.

« Pile à l’heure mon pote. Ça va tu t’es pas trop perdu dans les rues du quartier pour venir ici ? Le soir ce lieu est pas trop fréquenté mais en journée c’est aussi animé qu’une fourmilière. Ça va depuis tout à l’heure ? Pas trop stressé de découvrir les trésors et les divertissements que Séoul offre ? »

Appuyant ses mots par un clin d’œil complice, dans un sourire qui se voulait plus séducteur qu’autre chose, il relâcha son emprise autour de ses épaules alors qu'il lui donnait un léger coup d’épaule droit en ajoutant seulement.

« Prêt à v la nuit vivre la plus folle nuit de ton existence ? Car j’ai pas l’intention de te laisser un moment de répit. La nuit nous appartient et j’ai bien l’intention de remplir mon rôle de guide à la perfection ? Are you ready, guy ? »

Souriant de toutes ses dents, il avait dit ses derniers mots dans un anglais irréprochable alors qu’il le mettait au défit de refuser l’offre alléchante qu’il était présentement en train de lui faire. Oh oui, si la soirée se déroulait telle qu’il l’avait imaginé, elle allait être forte divertissante.

TENUE : 01.



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MessageSujet: Re: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeMer 28 Sep - 8:16

« Tu vas où Bul Kyung? dit Im Chae en pouffant de rire. Tu comptes vraiment sortir dans ce déguisement? »
Je regardais ma cousine se moquer de moi, sans vraiment comprendre ce qu'elle reprochait à mon plus beau costume, celui que je portais toujours pour les grandes occasions. Il se composait d'une chemise un peu bouffante et blanche, rentrée dans un très simple pantalon noir en velour. Mais cet ensemble n'avait guère l'air du goût de la jeune femme. Elle regardait en l'air comme désespéré par ma personne qui n'avait,selon sa vision, décidément aucun goût vestimentaire. Pourtant il s'agissait bien là de mes plus belles affaires. Car c'était sans nul doute une grande occasion. Je crois que mon oncle et ma tante ont failli se cogner la tête tant ils sautaient au plafond en entendant que je sortait avec un ami ce soir. C'était un honneur pour moi, la première fois qu'on m'invitait à sortir, découvrir la ville. Enfin, ce n'était pas vraiment la perspective de découvrir les coins branchés de la ville qui m'intéressait. J'en avais rien à faire de cette ville, et je préférais qu'on me douche de soda plutôt que de devenir un petit branleur branché. Le soda marquait ma non appartenance à ce monde, je ne voulais pas d'eux et eux ne voulait pas de moi. On n'était donc tout à fait d'accord sur ce point. J'aurais préféré qu'il me passe le message par un moyen moins collant et mouillé, mais bon, cela ne paraît pas dans leur cordes. De toute façon, ca importe peu, ils ne m'atteignent pas, mais si je pouvais éviter d'avoir à laver mon uniforme tout les soirs, ce ne serait pas vraiment une grande perte.
Yong Woo était différent des autres. Il était assez gentil même. Alors oui, j'appréciai sa compagnie et j'étais content de le rejoindre ce soir et de sortir avec lui. J'attendais avec impatience de visiter des lieux que je haïrais à cause de leur fréquentation en sa compagnie. Lui il s'intéressait à moi, je dis pas qu'il était complètement incomparable à ses concitoyen, il leur ressemblait surement beaucoup dans ses attitudes, ses préoccupations et ses jeux de séduction. Pourtant c'était le seul en qui j'avais un tout petit peu confiance. Le seul que je considérais comme quelque chose qui se rapproche quelque peu de l'amitié. Il était doux, gentil, s'intéressait à moi et riait avec moi et non de moi comme tout les autres. Il lui arrivait de me taquiner, mais jamais pour me rabaisser ou me faire comprendre que je ferais mieux de retourner dans ma campagne. Tous ignoraient que j'étais un citadin comme eux. Ma ville était juste à des années-lumière de Séoul.

J'ignore ce à quoi je pensais en acceptant de l'accompagner en ville après le glee club, peut être juste pour passer un peu de temps avec quelqu'un qui ne me considère pas comme un looser, peut être aussi pour satisfaire mon oncle et ma tante qui tienne tant à ce que je m'intègre dans leur monde qui leur semble bien meilleur que la dictature d'où je viens. Ils ont tant fait pour moi que je ne saurai leur avouer que ce pays m'écoeure. Je veux bien faire quelques efforts pour eux au moins, et puis n'étant pas complètement associable, malgré tout ce qu'on pouvait penser de moi, j'étais content de voir du monde en dehors des cours ou du glee club.
Je soupirai avant de m'approcher d'Im Chae pour me confier à ses soins.

« Okay c'est bon t'as gagné... habille moi! »

Ma cousine m'observa un instant, sans doute stupéfaite par ce revirement de situation, un sourire victorieux sur ses lèvres. Je lui faisais surement trop d'honneur à la laisser m'habiller selon ses goûts, je craignais d'ailleurs un peu ce qu'elle allait me trouver. Passer une soirée entre ami était un événement important et je ne voulais pas lui donner mauvaise impression ou lui faire honte par mes goûts particuliers en matière vestimentaire. Je priais juste pour qu'elle ne me transforme complètement. Je ne voulais pas ressembler à ces babouins qui se prenaient pour King Kong.Je voulais juste être correct dans la vie séoulienne. Ne pas attirer les regards vers moi, à l'école il y avait l'uniforme pour passer inaperçu, en dehors, je devais faire confiance en ma détestable cousine.

Elle s'activa en tout sens, regarda ma garde robe en critiquant chacune des pièces qui s'y trouvait. Elle n'aurait pu m'épargner ses remarques désagréables sur mes habits, comme elle ne faisait jamais aucun effort pour ne pas m'immerger de moquerie et de critique. Je n'avais pas d'autre choix que de supporter ses incessants dénigrements, je vivais dans sa maison. Enfin, je ne refrénais jamais quelques commentaires cinglants à son encontre. Ses parents disaient qu'on agissait déjà comme des frère et soeur mais elle et moi on sait parfaitement qu'il n'y a aucun amour entre nous. Elle se tourna vers lui au bout d'un instant en se plaignant qu'il n'y avait absolument rien de potable dans cette armoire. Elle appella un ami pour qu'il me prête des vêtements et un quart d'heure plus tard je me regardais dans un miroir avec stupéfaction. Surpris de me trouver bien dans des vêtements que j'appreciait pour leur simplicité et leur discrétion. Ma cousine pouvait elle avoir bon goût? En tout cas elle avait eu l'intelligence de m'affréter de vêtements corrects.

« Malheureusement, je ne peux rien faire pour ton visage ! Mais au moins t'es plus potable ainsi. »

« Je prend ca comme un compliment, cousine! »
« Faut pas! »

J'attrapai mon porte-monnaie et mes clés et m'enfuis pour aller rejoindre Yong Woo,j'endentais ma tante me souhaiter une bonne soirée et ma cousine halluciné qu'il puisse avoir rendez vous avec le magnifique et populaire musicien. Etait elle jalouse? Si c'était le cas, je serais assez fier, toutefois, je ne pense pas qu'elle m'aurait aidé en ces circonstances.

Neug-Dong, c'était le quartier ou je devais me rendre, sauf que j'avais un léger problème, vraiment minime mais assez gênant toutefois. Il était où ce quartier? Pourquoi j'avais pas osé lui demandé quand il m'avait donner rendez vous, il aurait pu m'expliquer et je me retrouverais pas dans une situation aussi risible. Je regardai ma montre, j'avais encore trois bon quart d'heure pour trouver le point de rendez-vous. J'avais juste à espérer que celui ci ne se trouve pas à l'autre bout de la ville. Je demandai avec déférence la direction à une dame qui au nom du lieu dit me fixa de travers, le regard déplaisant en assurant ne pas connaitre cet endroit. Je me sentit assez mal à l'aise, me prnait elle pour un voleur ou un agresseur, je demandais juste mon chemin vers mon ami. Toutefois j'en conclu qu'il ne valait mieux pas demander au premier venu et que prendre un taxi serais surement le plus simple.

C'est ainsi que j'aperçus en arrivant à un carrefour, la silhouette bien connu de mon ami vers qui je me dirigea en lui adressant un léger signe de la main et un sourire. A peine fut il arrivé à ma hauteur que je me retrouvai tout contre lui. Il avait passé son bras derrière moi pour m'enlacer, moi, je restai paralysé, peu habitué à ce genre de démonstration affective, surtout en pleine rue. Je me laissais faire, les habitudes de ce pays était bien étrange, beaucoup plus tactile qu'à Pongyang. Je restai immobile, le souffle coupé par cette accolade surprenante. Mes yeux s'arrondirent d'étonnement. Mon coeur se mit à battre plus fort, je le sentait marteler dans ma poitrine, mais plus étrange encore, je sentait le sien sous ses vêtements. J'aimais pas ca, être si proche de quelqu'un était très déroutant pour moi qui n'avait qu'à peine enlacer ma mère à mon départ définitif de la maison. Juste pour ne pas m'effondre en larmes dans ses jupons, parce que j'avais envie de la serrer contre moien dernier souvenir d'elle, mais comment aurais je pu lui laisser l'image d'un fils en pleurs. Il me semblait avoir eu une absence de quelques secondes au sein de son bras, car je ne me rendis pas immédiatement compte qu'il était en train de me parler de sa voix mélodieuse.

« ….perdu dans les rues du quartier pour venir ici ? Le soir ce lieu est pas trop fréquenté mais en journée c’est aussi animé qu’une fourmilière. Ça va depuis tout à l’heure ? Pas trop stressé de découvrir les trésors et les divertissements que Séoul offre ? »

Ce n'est que lorsqu'il me relâcha que je puis répondre à ce flot de questions dont il m'asséna. Je le regardais un peu confus avant de lui sourire avec sympathie.

« Ca va oui, je suis venu en taxi, j'ai pas vraiment eu trop à chercher. Stressé? Non du tout, avec toi tout ne peux que bien se passe n'est ce pas. Non je suis... impatient, au contraire. »

Toujours répondre ce que les gens voulait entendre répondre. Je ne pouvais décemment pas lui dire qu'il en avait rien a faire de cette ville et que la vie de la nuit ne m'interressait absolument pas. Je doutais fort qu'il y ai quelque trésor au sein de cette population débridée et les divertissements qu'elle offrait avait peu de chance de me plaire. Pourtant je donnais la bonne impression d'être enthousiaste à ce monde. Les efforts, ils étaient pour mon oncle et ma tante, et surtout pour le garçon qui se tenait devant moi. J'aspirais juste à cela, passer une soirée sympa avec lui, le lieux, aussi pourri soit il, serait suffisant.

Il repris la parole rapidement, en me poussant légèrement avec son épaule ce qui me fit reculer d'un pas en souriant.

« Prêt à vivre la plus folle nuit de ton existence ? Car j’ai pas l’intention de te laisser un moment de répit. La nuit nous appartient et j’ai bien l’intention de remplir mon rôle de guide à la perfection ? Are you ready, guy ? »

Je lui souriait à ces mots, il semblait sincère, et on avait la même envie, s'amuser ensemble. J'avais pas passer une soirée avec un ami depuis une éternité me semblait il. J'eu un instant d'hésitation toutefois, je n'avais pas bien saisi la fin de son intervention et pour cause, il l'avait prononcé dans un anglais parfait... trop pour le débutant que j'étais. Autant dire que moi et l'anglais ca faisait mille, je n'avais commence qu'à apprendre leur langue que depuis mon arrivée à Séoul. Une misère. Je du me répéter dix fois la phrase dans ma tête pour au final, ne pas la comprendre. Je préférai rester évasif sur cette énigmatique phrase. Je fit un rapide salut militaire, levant ma main vers ma tempe, ma paume tourné dans la même direction que mes yeux en lui répondant.

« Oui chef! Je compte sur vous pour me faire découvrir les plaisirs de la nuit »

N'y lisez aucun sous entendu sexuel, il n'y en avait pas. Je voulait juste passer une bonne nuit, meilleurs que celle que je passe perdu dans mes rêves endormis.



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MessageSujet: Re: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeMer 5 Oct - 2:06

Parler pour ne rien dire, aussi déconcertant que cela pouvait paraitre, le jeune homme avait pleinement conscience qu’il faisait parti de ses personnes qui n’arrêtaient jamais de jacasser. Seulement il fallait savoir que cette langue bien pendue de sa part, n’était en réalité que le résultat de très longues journées passées dans un mutisme des plus étouffants pour lui. Il avait passé tant de jours résolument seul dans une chambre d’hôpital ou dans l’appartement, qu’il partageait avec sa mère et sa sœur, qu’il avait un besoin désormais irraisonné de dialoguer avec les autres. Lorsqu’on a souffert de la solitude, qu’on a eu l’impression d’avoir tout perdu, et que sa vie lui semblait tellement insignifiante, le simple fait de parler était déjà quelque chose de vivifiant. Et c’est pour cela qu’il aimait dialoguer avec les autres et surtout parler pour ne rien dire. Ainsi personne ne s’intéressait à sa personne, son histoire et à vrai dire tout cela lui convenait parfaitement. Manipuler l’inconscient des autres pour être en mesure d’éviter les questions embarrassantes était devenu un de ses atouts majeurs et il parvenait toujours à changer de sujet sans que personne n’ait à remarquer quoique ce soit.

Introverti, aussi surprenant que cela pouvait l’être, il était. Il n’était pas le genre de personne à aimer qu’on s’intéresse à lui ou du moins à ses faiblesses. Il se trouvait déjà parfois tellement pathétique ainsi qu’il n’avait nullement besoin que quelqu’un ressente une certaine pitié à son égard. C’est pour cela qu’il faisait toujours en sorte de camoufler la cicatrice qu’il avait au dos de la main par des pulls ou des mitaines qui rendaient son handicap totalement invisible, surtout si on n’y faisait pas attention. Autant dire qu’il faisait toujours en sorte de ne point mentionner ce fait dans ces conversations bien que cela n’était en réalité un secret pour quiconque. Seulement il avait une certaine fierté et quand il savait que toute sa vie se résumait à ses mains, les prouesses que celles-ci avaient été en mesure de faire auparavant, le simple fait d’en parler le rendait tout simplement malade. C’est pour vaincre toute cette tristesse qui habitait son âme qu’il cherchait désormais toute bonne occasion pour rire ou se jouer amicalement des autres. C’était devenu un besoin vital s’il ne voulait pas perdre définitivement cette gentillesse et bonne humeur qui le caractérisait tellement. Non, il ne souhaitait nullement devenir un de ses compositeurs asociaux qui montraient des dents dès qu’on les approchait. Rien que l’idée de s’imaginer un seul instant comme ceci tout simplement absurde, l’obligeant alors à sourire d’un air totalement amusé.

Autant dire que tout ceci n’était pas fait pour lui, lui qui aimait la vie, qui désirait plus que tout la mordre en pleine dent et savourait tous les fruits qu’elle lui tendait même les plus défendus. Bul Kyung était un de ces fruits attirants mais dangereux, dont il ne pouvait point se raisonner d’avoir envie de le croquer. Il avait l’air tellement perdu dans ce monde aussi dangereux qu’une jungle qu’était leur école qu’il ne pouvait nullement s’empêcher de se délecter de ses réactions. Il était tel un enfant qui s’éveillait à la réalité de la vie, qui découvrait ses richesses mais également ses dangers, qu’il se devait alors d’affronter celles-ci comme il le pouvait à mesure qu’elle se présentait sur son chemin. C’était comme s’il était totalement déconnecté de leur monde et peut être était-ce cruel dit ainsi mais il ne pouvait nullement s’empêcher de l’entrainer dans la cage au lion, tout en sachant que celui-ci risquait énormément de se faire dévorer par ces derniers. Seulement bien qu’il n’était point le genre de personne à préserver l’innocence de ce dernier, il voulait tout de même le guider et l’aider à s’apprivoiser avec leur coutume, tout en s’amusant de ses réactions bien entendu, et surtout il désirait que celui-ci parvienne à trouver sa place ici.

En tant qu’observateur, il savait bien que le jeune homme avait énormément à se sentir chez lui et son côté bienveillant et adorable ne pouvait point le laisser dans une telle situation. O bien entendu, ses souhaits n’étaient point si innocents et il devait reconnaitre qu’il se trouvait être un poil sadique pour lui faire vivre ce qu’il s’apprêtait à lui faire connaitre. Cependant il voulait profiter de la soirée, de la vie et surtout s’amuser comme un petit fou comme toujours. Après tout, ne vivons nous pas qu’une seule fois ? Peut être même que celui-ci allait prendre gout à la folie des grandeurs de leurs si tendres camarades ? Qui sait ? Ainsi, il voyait parfaitement qu’il avait assommé son interlocuteur à cause de son engouement et de son impatience qu’il ne pouvait nullement s’empêcher d’exprimer à travers ses gestes et ses mots. Oui, ce soir ne devrait être que source de plaisir pour eux deux, mais surtout de découverte. Il allait lui montrer ce que Seoul était réellement et non cette image si parfaite qu’on voulait bien faire d’elle. La ville, tout comme l’être humain possédait deux facettes. Celle qu’elle montrait aux yeux de tous comme de la poussière d’étoiles pour faire rêver les pauvres idiots et celle bien plus dévergondés qui donnaient la possibilité à ceux qui la connaissait bien qu’elle était loin d’être aussi parfaite qu’on ne voulait le croire.

Lorsque son ami lui fit part de son impatience de découvrir ce qu’il souhaitait lui montrait, il n’avait pu s’empêcher de sourire énigmatiquement à ses paroles. Il n’était pas aussi convaincu que la surprise serait au gout du jeune homme mais pour sa part, il imaginait sans trop de mal les trésors d’amusement que celui-ci allait lui procurer. On pouvait donc dire que oui, il allait surement bien plus gagner que ce dernier dans cette aventure mais après tout, n’était ce pas mieux. Au fond, cela lui importait peu que ces mots aient pu être sincères ou non car de toute façon le fait était qu’ils allaient passés la soirée ensemble et autant ne pas se prendre la tête avec les non dits des autres. Du moins, c’était son point de vue car quoiqu’il arrive tout le monde se comportait de façon hypocrite avec les autres. Encore un enseignement que la vie lui avait apprit.

Dans tous les cas, il était parvenu à faire sourire ce garçon et était parvenu à lui donner envie de venir poursuivre la soirée à ses côtés. N’était-ce pas le plus important ? Si et puis il était sincère dans une certaine mesure puisqu’il voulait passer du bon temps avec lui. C’est donc dans un sourire amusé et un rire amical qu’il accueillit le signe militaire de son ami qui semblait alors tout simplement comique. Il comptait sur lui pour lui faire découvrir les plaisirs de la nuit ? Il ne savait pas à quel point il avait tort de le lancer sur ce sujet mais l’offre était bien trop tentante. Ne pouvant alors s’empêcher de le trouver attachant, il fit à son tour un salut militaire digne de son nom en levant sa main valide vers sa trempe, et lança dans une voix des plus amusée.

« Dans ses conditions cher officié, nous pouvons y aller. Je relève le défi avec plaisir. La ville et ses plaisirs n’attendent plus que nous. En avant, marche ! »

C’est donc ainsi qu’il prit l’initiative de la marche, marchant aux côtés de son ami alors qu’il lui indiquait le chemin à prendre. Un certain silence de quelques secondes s’étant instauré entre eux deux, il entreprit de nouveau de relancer la conversation, voulant tout simplement le mettre à l’aise tout en le mettant plus ou moins en condition pour ce qu’il risquait de voir ce soir, sans pour autant entrer dans les détails. Au moins, on ne pourra pas lui en vouloir de ne point l’avoir prévenu, c’est ainsi qu’ils avançaient dans les rues moins bondées de la ville alors qu’il lui disait dans une voix sereine et des plus désinvoltes.

« Il me semble que t’as pas l’habitude de ce genre de lieux, mais t’inquiète pas le coin est sympa. La musique est bonne, tout comme la nourriture ou les boisons qui y sont servis. C’est un véritable Oasis pour les yeux et la bouche, on trouve tout ce qu’on veut généralement. Par contre peut être que certaines coutumes de la boite te dérangeront mais j’espère que ça ira et que tu ne te sentiras pas mal à l’aise. »

Dieu, il faudrait le punir pour faire autant de sous entendus louches alors qu’au fond de lui, il crevait d’impatience d’y être. C’était vraiment mesquin de sa part et il le savait mais c’était bien trop agréable de sentir ses picotements d’allégresse venir titiller son estomac rien qu’à l’idée d’arriver là bas. Il ne fut d’ailleurs peu de temps pour que les néons de la dite boite « gay » n’entre dans son champ de vision. Même le nom ne laissait nullement supposer quel genre d’établissement celui-ci pouvait être. Qui donc irait penser que « Oasis blue » se trouvait être une boite où tous les gays de la ville se fricoter et se bécoter en son sein ? Personne ou du moins ceux qui ne connaissait pas la ville. Saluant le videur de la boire de son sourire énigmatique et amical, il lui fit comprendre que Bul Kyung se trouvait avec lui et ils passèrent sans même avoir eu besoin de montrer leur carte d’identité. Ainsi ils pénétrèrent presque vide de la boite qui ne semblait nullement clairement indiqué quel vice celle-ci pouvait cacher en son sein. C’est donc en enlevant sa veste, qu’il lança à son ami dans un clin d’œil malicieux et taquin.

« Prêt à te jeter dans la cage au lion ? »

Était-il en train de l’avertir qu’il allait affronter le plus grand danger de sa vie ? Non, disons qu’il était en train de le préparer à vivre le plus gros traumatisme de sa vie en ayant aucune possibilité de s’enfuir de cette mase d’hommes et de femmes qui embrassaient et ne dansaient langoureusement qu’avec leur propre sexe. Surement une première pour le jeune homme.



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MessageSujet: Re: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeDim 9 Oct - 12:29

La vie de la nuit, ses plaisirs et ses divertissements, voilà bien une idée capitaliste. La nuit ne possédait d'autre plaisir que le lit ou bien lorsque celle ci tombait tôt d'un repas en famille ou d'un livre. Ici, je pouvais passer un peu de temps le soir, scotcher par cette boite à image que mes parents appelaient télévision. Quelle drôle d'invention, il y avait des gens dedans qui parlaient, ils s'adressaient même à nous parfois, nous posaient des questions dont ils n'écoutaient pas la réponse, comme si nous n'existions pas. D'autre personnes à l'intérieur vivaient des aventures extraordinaires ou romantiques. Ils y étaient parfois ridicules et drôles, mais souvent touchants et captivants. La télévision, ici, n'était plus une boite comme celle que les éminentes familles possédaient dans le nord du pays, mais un simple tableau à image. Une toile sur laquelle des images venues d'où je ne savais s'activait, par un procédé qui m'était complétement obscure. J'aimais bien la télévision, dans mes souvenirs, elle était le prétexte des meilleures réunions scolaires. Combien de fois ai je retrouvé notre classe entière chez le seul de nos camarade qui en possédait une. Nous nous serrions à vingt cinq dans son séjour assis par terre ou sur la table pour regarder les discours du gouvernement ou bien un film volé qui nous venait du sud ou de l'Est. Ce genre de film qui faisait rêvé tout le monde parce que cela semblait si différent de notre vie, si idéal aussi. Comment ne pas désirer action, d'héroïsme, d'aventure dans nos vies qui paraissait si morne. On voulait tous partir, voyager, se faire remarquer par le parti qui nous gouvernait ou sauver notre pays de l'invasion capitaliste . Le sauver ou le rejoindre. La vie nous y semblait tellement belle quand on ne savait rien de ce qu'était réellement le Sud.

Je me souvenais de l'enthousiasme de mon meilleur ami quand je lui avais dit que j'allais rejoindre Séoul, il semblait tellement m'envier que j'avais presque honte aujourd'hui d'être celui qui avait eu cette « chance ». Peut être aurait il pu profiter de ce cadeau, moi, je n'arrivais pas à trouver l'exaltation que me laissait prédire les films sur ce monde. Il n'y avait rien que je ne trouvais beau et bien ici. Il s'y trouve de jolies filles bien sur, mais aucune qu'une Pongyangaise ne pourrait rivaliser. Je trouvais bien quelques énergumène digne de recevoir ma sympathie, mais ils étaient rares. Ce garçons qui m'entrainait dans le lieu le plus improbable ou l'on pourrait me voir en faisait parti. Pourquoi j'avais accepter de le suivre, je sentais que j'allais regretté ce signe déterminé de ma bonne volonté. Je devrais fuir en courant, il était encore temps, nous n'avions même pas rejoins le lieu de folie puisqu'il avançait avec entrain dans les rues de la ville. Moi, je lui avais emboité le pas et le suivait vers l'inconnu.

« « Il me semble que t’as pas l’habitude de ce genre de lieux, mais t’inquiète pas le coin est sympa. La musique est bonne...  »
Aux oreilles de n'importe quel sud coréen surement, moi qui avais été bercé par les chant militaire, populaire et socialiste, je possédais quelque lacune au niveau qualité musicale. Celle ci semblait toujours me gratter les tympans désagréablement.
« ... tout comme la nourriture ou les boisons qui y sont servis. C’est un véritable Oasis pour les yeux et la bouche, on trouve tout ce qu’on veut généralement. Par contre peut être que certaines coutumes de la boite te dérangeront mais j’espère que ça ira et que tu ne te sentiras pas mal à l’aise. »
Ces avertissements ne m'était guère rassurants. Je ne comprenais pas vraiment d'ailleurs ce que l'autre entendais par un oasis pour les yeux et la bouche. Enfin, je supposa qu'ils offraient, enfin vendaient car l'argent était roi ici bas, des boissons fraiches, et pour les yeux... j'ignorais vraiment ca.. Ca sonnait plaisant, le paradis luxurieux et gourmand dont raffolait la jeunesse séoulite. J'avais un peu peur de ce que j'allais découvrir, instinctivement, j'attrapai la main valide de Yong Woo pour me rassurer. Je serra sa menotte dans la mienne pour me donner confiance, comme je le faisais chez moi. Que ce simple geste ne se faisait pas ici m'était complètement étranger, et quand bien même, je m'en fichais.C'étais un acte naturel, irrefléchi. J'avais besoin de sentir sa main au creux de la mienne, frotter sa peau de mon pouce, m'assurer de sa présence tactile tandis que mes yeux s'activaient à rechercher l'établissement mystère. J'agis comme l'aurais fais n'importe quel garçon comme moi, je n'en doute pas. Il n'était à mes yeux qu'un simple moyen de se rassurer auprès d'un ami qui m'emmenait dans un endroit inconnu. Une manière de lui demander sans ouvrir la bouche : « Reste avec moi! Tant que tu es là, Tout ira bien, n'est ce pas? »

Je souris au musicien.
« Tu m'intrigues là... dans quoi est ce que tu m'entraines? Fais gaffe, si c'est pas bien, je te le ferais personnellement payé! » Plaisantais je. « Je ferais plein de fausses note à la prochaine répétition!! » Remarque, je n'avais pas toujours besoin d'avoir à me venger de quoi que ce soit pour faire de fausses notes, non que je ne chantais pas juste, mais, des notes pouvaient échapper à ma vigilance parfois. Je ne prétendais pas à être le meilleur et la plus grande voix du groupe après tout. Je leur laissais la course à qui fera mieux mieux et me contentais d'être bon dans les choeurs pour soutenir le lead.


Je ne me rendis même pas compte de l'endroit ou il me menait que lorsqu'il me tira vers une porte sur le coté de la rue, je lâchais sa main. Il me fit entrer sans problème, il semblait connaître le portier qui ne me s'intéressa pas le moins du monde à mon cas, en tout cas bien moins que je ne le fit. Je me demandais ce qu'il faisait là, je n'avais jamais vu de portier à l'entrer d'un lieu quelconque, sauf les banques ou les bijouteries, mais pas dans ce qu'il nommait un club. J'ignorais la raison de sa présence, mais il ressemblait aux militaires en garde au porte du palais ou vivait un important personnage, comme si cette établissement était en danger. Attentat suicide? Je ne trouvais pas sa présence très rassurante, c'était même plutôt le contraire, et j'accélérais le pas pour m'approcher plus près encore de mon partenaire. Je lui adressa tout de même un sourire en le remerciant de me laisser passer, inclinant légèrement ma tête à son adresse en murmurant un faible merci, la gorge un peu noué par l'inconnu qui se cachait derrière cette porte.

J'imitai Yong Woo et enleva ma veste en souriant à celui ci. Mon cœur battait vite, persuadé qu'il hairait ce qu'il trouverait au sein de ce lieu clos et mystérieux. Je le sentait me prévenir de son envie de s'enfuir. Toutefois, une part de mon être voulait vraiment découvrir à quelle point cette société était plus sale, crasseuse et détestable que ce que j'en avais vu jusqu'à présent. Car oui, malgré l'enthousiasme dont mes sourires et mes mots faisaient part à mon acolytes, je doutais trouver le moindre attrait à ce qu'il allait me faire découvrir. Leurs jeux et leur fêtes ne m'intéressaient pas. C'était une occasion de plus de les trouver pitoyable.
« Prêt à te jeter dans la cage au lion ? » me lança t'il. J'avalais ma salive en répondant simplement.
« Je ne suis pas de la bonne viande!! » Sur ces mots j'ouvris la porte de la cage et m'introduit à l'intérieur.

La première chose qui m'éblouit ce fut, la lumière,non qu'elle fut trop forte, elle m'éblouit...par son absence. C'était étrange de se trouver dans un intérieur où il faisait plus nuit que dehors L'ambiance était très tamisée, seul le bar était nettement visible sous les néons bleutés qui l'encadrait. Je du laisser mes yeux s'habituer à l'ambiance du lieu. Mes oreilles aussi. On entendait très bien la musique, dont je constatait avec soulagement qu'elle n'était pas trop électronique et dont le rythme ne faisait pas battre mon cœur à l'unisson. Le son était fort mais sans casser les oreilles, bien qu'il semblait tout de même difficile de parler à son voisin sans crier ou s'approcher à 2 centimètre de son oreille. D'ailleurs les personnes que j'observais à l'intérieur semblaient très rapprochées de leurs amis. Peut être parce que la possibilité de se parler étaient vraiment limité , je ne m'arrêta pas vraiment sur ce détail au départ. Mes yeux parcourait l'ensemble de la pièce, enfin, ce que je pouvais en voir du moins, j'aperçus une scénette avec des platines et un DJ. Mon visage s'éclairci un peu, ma tête semblant même prendre le rythme de la musique, entrant un peu dans l'univers. C'était un joli environnement, scintillant quand enfin mes yeux s'étaient habitués à la pénombre. Je me tourna vers mon camarade en disant « C'est chouette ici! »
Chouette... surement les jeunes gens devait aimer ce lieux qui était assez agréable aux yeux, à la fois moderne et pétillant, assez intime aussi. Pourtant, le bar en plein centre, des scènette et des barres, c'était indéniablement une nécessité de se faire voir ici, de briller, d'être vu de tous pour essayer de gagner l'intérêt et le désir des autres. Tout ne visait qu'à ca ici, satisfaire son égocentrisme et sa chasse au plaisir.

On voyait tout malgré la pénombre, et un détail étrange attira mon regard, un couple de deux jeune fille auprès du bar, qui semblait très proche, bien trop proches. Je pencha la tête sur le côté en les observant, plissant le regard pour m'assurer que la faible lumière ne me jouait pas de tour. Je ferma les yeux, les rouvrit, une fois, puis deux, avant de les écarquillé et de laisser ma mâchoire tomber pour ouvrir ma bouche de stupeur. C'était une illusion, ce ne pouvait être possible. C'était deux filles. Je regardait rapidement autour de moi, pour voir si d'autre personne avait vu la même chose, mais personne ne semblait avoir remarqué l'étrangeté de la scène qu'offrait les deux demoiselles près du bar. Personne ne les avait regardé comme lui, lancer un regard de travers ou quoi que ce soit. Leur comportement semblait paraître normal au regard des autres qui ne s'intéressait même pas au couple féminin. Je regardais mon unique connaissance, paniqué et complètement stupéfait. Mes yeux devait ressembler à des soucoupes volantes tant j'étais choqué. Mes yeux avait du se tromper, elles ne pouvait pas s'être embrassé en plein milieu de la pièce sans que personne d'autre ne réagisse à leur action totalement déplacé. Seul un gars et une fille pouvaient s'embrasser, ca n'avais aucun sens autrement. Prendre les lèvres de quelqu'un sans ca, voler un baiser, c'était absolument terrible. Je plaignais ces pauvres demoiselles dont les commissures venaient d'être violées et je tirais sur la manche de Yong Woo avant de m'approcher de son oreille.
« Qu'est ce qu'elles font? » demandais je étonné en donnant un coup de tête vers les deux filles qui étaient toujours accrochées l'une à l'autre. Bon, je voyais bien ce qu'elle faisait, je voulais juste m'assure que c'était bien ca car, ce ne pouvait être réel. Deux filles qui s'embrassent, c'était une idée totalement stupide, mais pourtant, mes yeux semblait bien observer cette imposibilité.



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MessageSujet: Re: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeMar 11 Oct - 7:34

Dans la vie, il y avait que trois choses hyper importantes pour lui : la musique, le sexe et le rire. Yong Woo faisait parti de ses personnes qui vivent sans se prendre la tête et qui tracent leur chemin sans se retourner sur le passé. A quoi bon pleuré pour quelque chose qu’on n’était point en mesure de modifier désormais. Il assumait donc chacune de ses erreurs, s’excusait lorsque parfois celles-ci le nécessitait mais il tâchait toujours de s'évertuer à ne point éprouver de regret. Cette dernière étant une chose plus facile à dire qu’à faire. Peut être même que demain matin en se réveillant il pourrait avoir à regretter le fait d’avoir imposé à Bul Kyung de venir avec lui dans une boite gay, de le mettre face à une vérité quelque peu dérangeante pour un mec aussi coincé que lui mais il n’était nullement disposé à y penser dorénavant. Non, la seule chose qu’il désirait à l’heure actuelle c’était de s’amuser, de rire et de profiter tout simplement de l’instant présent sans se prendre la tête une seule seconde.

Qu’importe l’avis général des autres, tout comme le regard que ceux-ci portait sur son hygiène de vie, il en avait que peu faire. Soit on l’aimait, soit on le détestait, soit on était indifférent à sa personne mais dans tous les cas, cela lui faisait une belle jambe. Il était lui et c’était tout ce qui importait. Alors peut être que Bul Kyung finirait par lui mettre son poing dans sa figure en voyant que ce qui lui imposait de vivre n’était qu’un simple petit jeu pour lui, peut être même qu’il lui en voudrait à mourir mais cela lui importait peu. Il finirait surement par comprendre un jour qu’il n’y avait pas de raison de le faire et que cette blague n’avait jamais eu un mauvais fond si ce n’est de se jouer amicalement de sa personne. Yong Woo n’était pas un mauvais garçon, malgré la réputation de salop qui lui collait à la peau et tous ces partenaires le savaient. Il aimait juste pleinement vivre sa vie comme beaucoup d’autres et ne se formalisait pas des coutumes ou des traditions qu’il jugeait bien trop sage à son coupe.

Etre un garçon sage ne lui apportait nullement rien si ce n’est une lassitude croissante dans une vie inintéressante. Il ne comprenait vraiment pas comment certains pouvait se plaire dans la monotonie de la vie. Lui, avait toujours besoin de renouveau, de découvrir les gens, de les analyser pour tenter d’y puiser une quelconque source d’inspiration mais il fallait avouer que dans cette école, ils étaient très peu nombreux à capturer son attention. C’était tellement épuisant de les voir ainsi, si promptement rangé dans leur vie si parfaite, si dénuée de véritable sens. A mourir à chier. Enfin tout cela n’avait pas vraiment d’importance si ce n’est qu’il avait la certitude à l’heure actuelle qu’il n’était nullement prêt à regretter son geste. Sa réaction serait sans doute à la hauteur de ses espérances et ce qu’importe si cela pouvait donner l’impression qu’il était un bon salop.

L’effet de ses mots avaient bel et bien portés leurs fruits, il suffisait de voir avec quelle force, il avait prit sa main pour la serrer dans la sienne. Un peu comme un enfant qui cherche à se rassurer en serrant la main à un adulte qui l’accompagne. La comparaison ainsi faite le fit sourire de plus beau alors qu’il tentait de lui lancer un regard amical pour tenter de le rassurer. Il n’y avait aucune raison d’être stressé, la boite était un endroit calme, chacun se préoccupait de ses affaires et si tu disais non, ils n’insistaient pas. Même les homosexuels et lesbiennes avaient des principes et un certain respect envers autrui. Pouvait-il vraiment imaginer tout l’ampleur de la découverte pour le jeune homme ? Pas vraiment à vrai dire ou peut être ne cherchait-il vraiment pas à le faire pour ne point se sentir coupable ? Peut être, qui pouvait vraiment le savoir. La seule chose qu’il savait, c’était qu’il était véritablement impatient d’y être et de pouvoir admirer ses expressions qui seraient alors susceptibles de l’étonner, voir de l’amuser totalement.

C’était vraiment mesquin de sa part et il le savait mais c’était bien trop agréable de sentir ses picotements d’allégresse venir titiller son estomac rien qu’à l’idée d’arriver là bas. Il ne pouvait d’ailleurs nullement s’empêchait de se sentir euphorique lorsque celui-ci l’implorait presque du regarde de rester avec lui, car ainsi tout irait bien. Seulement cela animer un autre partie de son être qui ne pouvait s’empêcher de lui dire que ce qu’il faisait était mal. Peut être est ce qu’il était sur le point de pousser le bouchon un peu trop loin ? si c’était le cas, il accepterait la sentence qu’on lui appliquerait mais pour l’instant… d’un geste d’un main fictif, il balaya cette petite voix venue tout droit de sa conscience et ne pu s’empêcher de rire à sa remarque. Dans quoi l’entrainait-il ? Mais tout simplement une petite boite bien tranquille voyons, après tout il n’y avait pas vraiment de grande différence.

« Ne flippe pas comme ça Bul Kyung, c’est juste une boite comme les autres, tu risques rien du tout. On est dans les quartiers bourgeois, pas en pleine banlieue mon pote… Et fais une mauvaise note à la prochaine répétition et je te fais répéter jusqu’au levé du jour. Tu risques de regretter ces mots » Lançant-il à son tour alors qu’il avait haussait d’un sourcil d’un air amusé et taquin.

Souriant à ses mots, il lui avait fait un clin d’œil amical comme pour lui signifier qu’il plaisantait… ou peut être pas totalement. Il savait plus que tout qu’il pouvait être véritablement un tyran et ce bien plus dur que leur présidente du club et il était persuadé que tout le monde en avait l’intime conviction.

C’est sur ces mots qu’ils étaient pénétrés dans la boite alors que celui-ci avait relâché sa main pour qu’il puisse faire comme lui ; se dévêtir de sa veste. La donnant au gardien du vestiaire qu’il lui avait remit un ticket pour pouvoir les récupérer plus tard, il s’était tourné vers lui avec ce regard plein de malice et d’amusement en lui demandant s’il était prêt à se jeter dans la cage au lion. Une nouvelle fois, la réponse quelque peu sarcastique du jeune homme l’amusa tellement qu’il rit faiblement en lui donnant un petit coup d’épaule.

« No stress, man! It’ll be a good night, today! You will have fun, believe me! »

Il avait une nouvelle fois dis cela dans un anglais des plus impeccable alors qu’il lui proposait d’avancer dans un simple geste de la tête qui se voulait encourageant. Allez, il risquait rien, il était là et s’il voyait qu’il était vraiment gêné, promis il l’obligerait pas à rester ici. Il pouvait être sadique mais jamais il n’agirait contre sa volonté, ce n’était résolument pas le genre de la maison.

C’est donc dans un geste amusé qu’il laissa le jeune homme passer devant lui alors qu’il ne le quittait pas du regard pour observer ses réactions. Comme il s’y était préparé, le jeune homme devait résolument n’être jamais entré dans une boite du genre, voir une boite de nuit de sa vie. Il observait les lieux à la loupe comme pour déterminer le moindre élément qui pourrait être susceptible de le déranger ou du lui prouver quelque chose. C’était assez intéressant et il ne pouvait nullement s’empêcher de sourire en coin en suivant par instant l’endroit où celui-ci déposait ses yeux. Amusé ? Il l’était résolument et il ne pu s’empêcher de sourire plus franchement lorsqu’il le vit doucement bougeait la tête au rythme de la musique. Il n’y avait rien à dire, ce jeune homme l’amusait énormément. Tant mieux pour lui, un peu moins pour le jeune homme en question qui n’était malheureusement pas au bout de ses peines. Souriant à sa remarque, il se contenta seulement de lever un pouce en l’air en souriant dans un clin d’œil.

« Ben, tu vois c’est chouette ! T’avais pas besoin de baliser babo, c’est calme ici !»

Mais ce léger enthousiasme ne sembla duré qu’un bref instant avant qu’il ne plisse les yeux en plaçant sa tête sur le côté. Quelque chose semblait le déranger et le surprendre plus que de raisons. Souriant à cela avec un air limite sarcastique, il suivit son angle pour vision pour découvrir comme son ami, deux belles jeunes femmes s’embrassaient en pleine bouche. Les demoiselles comme bon nombre des personnes de cette boite ne manquaient nullement de marquer leur inclinaison pour leur propre genre en bécotant avec celui-ci. C’est donc dans un regard malicieux et amusé qu’il le regarda les dévisager comme si c’était une chose totalement impossible. C’était tellement amusant pour lui qu’il du se mordre délicatement les lèvres pour ne point rire à pleine gorge alors que l’envie lui titiller si ardemment le ventre. Si seulement il pouvait voir son visage à l’heure actuelle. Oh my God, c’était tout simplement merveilleux. Il ne s’était pas trompé, Bul Kyung n’imaginait tout simplement pas que ce genre de chose pouvait exister. C’est ainsi qu’il se leva doucement son regard amusé vers le jeune homme qui s’était approché de son oreille, pour lui demandait ce qu’elles faisaient. D’un geste de la tête, il lui indiqua leur direction comme s’il tentait de se persuader qu’une telle chose était impossible. Il avait un mal fou à garder son calme mais l’occasion était bien trop belle pour s’amuser et lui s’ennuyait tellement qu’il ne risquait pas de dire non à une telle éventualité. C’est donc dans un sourire énigmatique qu’il haussa simplement les épaules et lança dans une voix quelque peu désinvolte.

« Ah ça ? C’est un peu le concept de la boite. Ici on inverse les genres et si tu veux rester pour écouter la bonne musique et boire faut adhérer au concept. Donc les filles doivent embrasser une meuf au moins une fois par heure et les mecs, un homme. ça se fait souvent dans les boites en ce moment. Mais bon si ça te dérange on peut partir… mais bon c’est juste un baiser, non? »

Techniquement parlant, il ne mentait pas vraiment n’est ce pas ? Il ne faisait qu’expliquer dans une façon bien à lui qu’ici c’était une boite gay mais avec son langage. Puis après tout c’était rien qu’un baiser qu’il lui proposait et il était même adorable, il lui donnait même une porte de sortie. Allait-t-il se dégonfler ? C’était bel et bien la question qu’il se posait !



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MessageSujet: Re: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeVen 21 Oct - 10:33

Jamais Bul Kyung n'avait vu une telle chose, ni même entendu parler d'une telle absurdité. Ce geste était tellement insensé à ses yeux? Son regard brillaient d'une lueur d'effroi et son esprit s'étouffait dans cette vision énigmatique et décadente. Horrible n'était pas le mot pour décrire ce geste, trop fort, ou juste pas assez. Cet acte était infernal, diabolique, seul un être qui vivait dans les sous bassement de la terre pouvait, tel des vers de terre, se coller ainsi à son semblable. Il avait atterrit dans les antres de la planète, rejoins des morts qui s'acharnaient à rester en vie en jouissant de tous ce qui leur semblait plaisant. La bouche de sa voisine provoquait elle tant de douceur et de chaleur qu'elle en devenait attrayante même aux prunelles d'une danaïde ou bien n'était ce là que son châtiment pour tant de péché. Des lèvres féminines en punition d'un crime impardonnable dont la nature lui échappait mais qui devait mérité les supplices des enfers. Surement que le monde qui l'entourait n'y était pas étranger, un pays entier puni de sa richesse et de son histoire, un pays entier condamné à bruler dans les flammes, une société entière destinée à n'embrasser que les personnes de son sexe. C'était un peu dégoutant, Bul Kyung imaginait combien ce devait être désagréable de caresser la langue rappeuse et mouillé d'un de ses frères. Il devait en être de même entre deux sœurs. Une légère grimace parcourut son visage face à cette image malsaine qui le répugnait. Il faut dire qu'il n'avait jamais gouter à l'intimité d'un baiser. Il n'aurait pu le faire d'ailleurs, pas avant le mariage, s'approcher des filles étaient si difficile. Jamais aucun de ses amis n'avait eu l'idée d'essayer entre eux, c'était si stupide. Quel attrait pouvait avoir la sensualité d'un garçon sur un autre homme? Bien sur, il n'avait jamais exclu l'idée qu'il pouvait aimer ses amis, lui même les aimer avec une force tel que leur présence lui manquait presque perpétuellement. Il n'éprouvait aucune honte a avouer la tristesse que l'éloignement de ses camarades de classe. On aimait ses amis comme on aimait un frère, une sœur ou ses parents et leur absence se faisait terrible. Mais cela ne devait être rien comparer à ce Bul Kyung appelait l'amour marital. Celui qui nous permettait de gouter au plaisir des lèvres et du corps, mais aussi celui qui lui ferait gouter au plaisir d'être père. Ainsi était l'amour pour lui destiné à une seule femme qui serait la seule et unique. Il avait pris conscience dans ce pays, que sa vision était loin d'être partagé, il ne comprenait pas pourquoi parce que pour lui aimer une fille, la chérir à jamais était non seulement son plus beau rêve mais aussi un devoir envers sa future femme et sa patrie.

L'amour avait il de l'importance ici, certainement pas. Pas les jeunes de son age qui passait de conquêtes en conquêtes. Ses deux femmes ne se colleraient pas ainsi si elles croyaient au prince charmant. Comme il était pitoyable c'est pauvre gens qui ne croyait pas à l'amour, le vrai. Il n'y avait que l'amour du plaisir, du jeu et du désir qui survivait dans ce lieu. Un plat qui n'était guère comestible, trop sucré, trop amer, trop dangereux. Il ne pensait pas un seul instant que ce repas pouvait être succulent et délicieux.

Il fixa son regard sur le visage de son compagnon en quête d'une négation de sa vision ou tout de moins d'une explication censée à un comportement aussi étrange et malsain. Une explication qui puissent le satisfaire bien évidemment, mais il était facile de le convaincre de mensonge. Il restait assez crédule malgré son dégout pour ce pays. Mais cette crédulité n'était pas seulement lié à sa personnalité peu vie mais aussi à son ignorance total face à ce monde qu'il découvrait un peu plus chaque jour. On pourrait presque dire qu'il était comme un enfant innocent mais malheureusement, ou bien heureusement pour lui, il avait déjà été socialisé dans une toute autre culture. Étranger et complètement déboussolé ici, le choc culturel était trop important pour être surpasser par son esprit peut être trop étroit. Il n'était pas idiot,ses notes étaient même vraiment correcte, il se trouvait juste complètement dépassé par un nouveau monde dans lequel il ne savait s'adapter.
Bul Kyung buvait les paroles de son compagnon tel du petit lait, il n'en perdait pas une goutte, sacrilège s'il en fut. Il semblait que ses mots annonçaient la plus grande nouvelle de sa vie tant il leur portait un intérêt conséquent. Il observait son compagnon, l'écoutait avec concentration entre la musique qui tintaient chaleureusement à ses oreilles pour l'attirer dans les mouvements danser et l'éloigner de ses curiosités dont il ne pouvait concevoir l'existance.
« Ah ça ? C’est un peu le concept de la boite. Ici on inverse les genres et si tu veux rester pour écouter la bonne musique et boire faut adhérer au concept. Donc les filles doivent embrasser une meuf au moins une fois par heure et les mecs, un homme. ça se fait souvent dans les boites en ce moment. Mais bon si ça te dérange on peut partir… mais bon c’est juste un baiser, non? »

« Toutes les heures! »
Les yeux de Bul Kyung s'agrandirent sans qu'il ne puisse les contrôler. Il tourna son visage vivement vers l'ensemble du club aux aguets tel un furet ou n'importe quel rongeur apeuré. Il se trouvait en danger, sur un terrain friable qui allait surement s'effriter pour son plus grand malheur. Il ne voulait pas entendre les phrases de son compagnon, c'était absurde comme idée. Qui aurait pu lancée une idée aussi sordide et sale. Il reporta son intention sur Yong Woo, ses yeux ayant confirmer les affirmation de son camarade du glee club. Il avala sa salive avant de balbutier hésitant:
« -On...on … on doit vraiment faire ca? » l'interogea t'il grimaçant. Il pria pour que ce ne soit qu'une mauvaise blague, mais il ne doutait pas que ce soit véridique. Il avait pu observer ce même rites chez plusieurs couples unisexués. Comme c'était étrange, il ne comprenait pas un tel acte. Quel était le but de cette mode qui semblait sévir en ce lieu. Quelqu'elle soit, le nord coréen avait bien du mal à suivre le concept de mode, il n'en voyait peu l'intérêt, mais était on obligé de la suivre pour rester en ce lieu. Il aurait tout donner pour pouvoir y échapper, il n'avait vraiment pas envie de faire ca aussi insista t'il une nouvelle fois.
« -On doit vraiment...C'est bizarre..je... ca fais quoi si on le fait pas?? » Un air de dégout marquait encore et toujours son visage, incapable de s'en défaire, de leger spasmes parcourait son cou, les signes de tête négatif se répétaient. Il ne pouvait croire cette insanité, il ne voulait pas y participer quand bien même il souhaitait faire des effort pour son partenaire. Il ne pouvait pas connaître le lieu en y restant trois minute seulement. Ce devait juste être quelques mauvaises secondes à passer pour pouvoir s'amuser pendant une heure. Enfin s'amuser selon son ami, il savait qu'il ne partageait pas la même idée du plaisir que ses concitoyens.

Il soupira faiblement, regardant une fois de plus autour de lui, il n'avait pas la moindre envie d'embrasser son ainé, encore moins devant les yeux d'inconnu et d'inconnue dans un lieu aussi étrange. Il n'aurait jamais du accepter de venir et de découvrir la ville. Pourquoi restait il si curieux d'un environnement dont il savait pertinemment qu'il ne l'aimerait pas. Comment s'intéresser à ce monde diabolique qui était si différent du sien. Il possédait ce drôle et curieux appétit de découvrir combien l'humanité pourrait le dégouter et le décevoir. Quel étrangeté de porter tant d'intérêt à un domaine haï. Bul Kyung lui baissa le visage, se tordait les main, se les frottait, clignait des yeux, se mordillait les lèvres. Il était mal à l'aise, incapable de se décider sur ce qu'il devait faire. Il devrait fuir en courant, surement serait ce la meilleure solution. Mais il ne pouvait pas, pour son ami s'enfuir à toutes jambes vers sa chambre protectrice, son sanctuaire. Aussi restait il la, planté, immobile, n'osant plus rien dire ou faire. Il n'osait à peine regarder son cavalier ou ailleurs que le sol sur lequel des ronds de lumière dansaient. Il était pétrifier, car quoiqu'il en soit, ce ne serait pas un simple baiser pour le nord coréen. Un baiser était signifiant pour lui, surtout son premier.



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MessageSujet: Re: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeMer 2 Nov - 7:02

Il mentirait s’il n’avouait point qu’il s’amusait quelque peu ce soir en compagnie de ce jeune homme qui semblait être aussi innocent qu’un jeune enfant. Lorsqu’on voyait ses réactions vis-à-vis de certains sujets, on avait résolument du mal à croire qu’il s’agissait d’un jeune homme de dix huit ans comme lui. Il se souvenait encore de sa première rencontre avec le jeune homme au sein de Glee Club, il avait eu l’impression qu’il sortait tout droit d’un de ces livres anciens où les hommes ne pouvaient nullement imaginer toucher ou embrasser une femme en public. Oui, cette époque où l’amour avait véritablement un sens et où la pureté du corps et de l’âme était une valeur fondamentale pour les personnes intègres. A l’époque un homme tel que lui, aurait sans doute été considéré comme un libertin, un homme dont il aurait fallut fuir la compagnie comme s’il était atteint d’une maladie contagieuse. Il est vrai que de nos jours, la société actuelle des pays développés avait énormément évolué et désormais les mentalités avaient changées au point que le contraire était désormais naturel. Les êtres humains avaient totalement bouleversés la vision qu’ils avaient de la sexualité, d’un geste aimant et tendre qu’on avait réservé à l’être qui partageait notre futur, notre quotidien, le sexe faisait office de geste banal aussi insouciant et libre qu’un bisou qu’on offre à une personne qu’en apprécie. Yong Woo reconnaissait lui-même à quel point beaucoup de choses c’était perdue.

Seulement il n’était point un homme rêveur, quelqu’un qui désirait lui-même s’imposer des limites. Peut être qu’à une époque, il avait pu être un jeune homme qui voulait également connaitre ce sentiment qui semblait faire perdre la tête, découvrir le plaisir charnel dans les bras de cette personne. Cependant sa passion pour la musique, sa muse, était résolument bien trop grande pour qu’il puisse être en mesure d’aimer quelqu’un convenablement. C’est surement pour cela qu’il n’était jamais tombé amoureux et était bien incapable de comprendre quel était véritablement ce sentiment des plus étranges. D’ailleurs cherchait-il vraiment à le ressentir ? Qui sait ? La seule chose dont il était certain, c’était qu’il avait besoin de désirer son ou sa partenaire, qu’il fallait qu’il puisse puiser dans leur relation quelque chose qui l’inspirerait assez pour se sentir pleinement vivant lorsqu’il composerait une mélodie à l’image de cette relation. Peut être qu’il se fourvoyait sur toute la ligne, que l’amour véritable n’était point comme il le visualisait par lui-même mais cela ne le dérangeait nullement. N’ayant nullement le désir de se donner qu’a à un seul être, il acceptait qu’on dise de lui qu’il était un libertin, un salop. Pour lui et à l’instant présent, la seule chose qu’il désirait : c’était de mordre la vie à pleine dent.

Ainsi et bien que cela pouvait être mesquin de sa part, il ne pouvait résolument pas s’empêcher de trouver cela merveilleux de voir l’expression de son camarade de soirée. Eux deux étaient la face contraire de l’autre, comme le ying et le yang, ou du moins dans le domaine de la sexualité. Oui, en toute honnêteté, il imaginait sans trop de mal que le jeune homme qui se tenait devant lui était puceau, aussi innocent qu’un enfant qui découvre trop tôt ce qu’il devrait découvrir bien plus tard. Mais à l’occurrence, le jeune homme était seulement un mec de la campagne qui ne savait nullement à quel point le monde se trouvait être désormais un endroit où tous les êtres se dévergondaient pour fuir un quotidien bien trop terne et inintéressant que pouvait être leur vie. Yong Woo faisait désormais parti de ces êtres, bien qu’il avait quelque peu baissé la cadence de ses journées de débouches. A vrai dire, il n’avait pas spécialement envie de l’embrasser, pas que Bul Kyung le repoussait, ô bien loin de là, il était beau garçon, seulement il ne cherchait jamais vraiment à le séduire bien qu’on pouvait penser totalement le contraire en temps normal.

En réalité, on pouvait tout simplement dire qu’il le cherchait, qu’il adorait le taquiner, chercher à le repousser dans le dernier de ses retranchements tout en tachant de garder une certaine distance. Pourquoi ? Il ne le savait point, peut être parce qu’il trouvait le côté innocent du jeune homme attachant ? Qui sait ? Le fait était qu’il n’avait nullement cherché un jour à aller contre les désirs du jeune homme qui se trouvait face à lui. C’était donc seulement pour s’amuser qu’il lui avait dit ces mots, jouant sur les sous entendus éloquents pour tenter de lui faire comprendre une vérité qui semblait lui échappé mais comme il s’y attendait le jeune homme semblait boire ces paroles comme du petit lait. Cette façon qu’il avait de l’écouter comme s’il avait la science infuse était résolument bien trop amusante et il devait bien reconnaitre qu’il devait prendre sur lui-même pour ne point éclater de rire. Lorsque celui-ci s’exclama interdit qu’ils devaient faire ça toutes les heures, il dut se mordre délicatement les lèvres pour ne pas rire tellement il le trouvait trop amusant. Les yeux de son camarades s’étaient alors agrandit sans qu’il puisse être en mesure de se contrôler, tournant son visage vivement de droite à gauche comme s’il était aux aguets et qu’il risquait à un moment ou un autre de se faire sauter au cou par un monstre qui lui volerait un baiser pour rester dans la boite.

C’était tout simplement merveilleux de voir à quel point son ami était crédule. Après tout, qui pourrait croire une histoire aussi hallucinante ? Personne n’est ce pas ? Oh bien entendu, il ne prenait pas son ami pour un idiot, dont il prenait plaisir de se moquer de lui, c’est juste qu’il trouvait son comportement trop adorable. C’était comme s’il était un père qui assistait à la transformation de son petit garçon en un adulte ayant toutes les cartes en mains. C’est donc dans un regard attendri quoique amusé qu’il le vit lui demander en balbutiant d’un air hésitant s’ils devaient vraiment faire cela. Le visage de celui-ci se tira en grimace rien qu’à cette idée et bien qu’il ait pu se sentir outré de voir que le jeune homme était totalement répugné à l’idée de l’embrasser, il trouvait la situation trop amusante. Il se contenta alors seulement de sourire faiblement du coin des lèvres sans dire mot alors que le jeune homme totalement perdu continuer de lui demander s’ils devaient vraiment, trouvant ça bizarre, se taisant quelques instant avant de le questionner sur ce qui allait se passer s’ils ne le faisait pas. Le voyant soupirer faiblement en regardant une fois de plus autour de lui, il semblait être partagé entre l’idée de prendre ses jambes à son cou et de s’enfuir loin de cet endroit ou celle d’accepter l’idée de l’embrasser. Autant dire qu’il était complètement perdu, une situation dans laquelle il ne pouvait nullement le laisser sans avoir l’impression d’être cruel. C’est donc dans un mi sourire amusé qu’il lui donna un léger coup d’épaule en lui lançant au creux de l’oreille dans un regard taquin.

« Je plaisantais, babo ! Je sais que les Séoulistes sont barrés parfois mais pas à ce point là, je voulais juste te taquiner un peu… Désolé ? »

Il avait lancé cela en tirant légèrement la langue comme pour lui faire comprendre qu’il plaisantait sur toute la ligne. Voyant son regard d’autant plus perdu après ces mots, il soupira en tournant d’un air désespéré la tête. Il fit donc glisser son bras autour de sa nuque et lançant simplement au creux de son oreille dans une voix amusée et douce.

« Alala, tu ne sais pas ce qui est l’homosexualité ? Tu sais le fait qu’un homme puisse aimer un autre homme ou pour une femme d’aimer une autre femme ? On appelle ses personnes des homosexuelles, voir des bisexuelles pour celles qui n’ont pas de préférence entre les deux sexes. Les deux demoiselles qui s’embrassaient étaient donc des lesbiennes. En fait ici, nous sommes dans une boite gay, faite pour des personnes telles qu’eux mais ce n’est pas obligatoire. En ce moment même, il doit avoir pas mal de personnes comme nous, qui souhaitent seulement passer une bonne journée avec du bon son. Les baisers sont pas obligatoires, je cherchais juste à te faire une petite blague, tu me pardonne, ne ? »

Finissant sa longue tirade, il pencha doucement la tête sur le côté avec un air tout innocent et adorable tel un ange immaculé quoiqu’un peu taquin. Il ne savait nullement quelle allait être la réaction de son ami, il se contenta alors seulement de poser l’index de sa main droite venir tapoter d’un air innocent et enfantin la joue de celui-ci. Son regard montrait ô combien, il était sincère dans ces paroles. Il n’avait plus qu’à espérer que celui-ci le croit.



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MessageSujet: Re: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeMar 8 Nov - 10:46

Bul Kyung s'empourpra discrètement à cette idée qui ne lui plaisait guère. Un baiser avec lui était beaucoup trop lui demander. Il avait un peu honte d'y attaché autant d'importance tandis que les autres semblait trouver cela tout à fait dérisoire, mais ses lèvres étaient encore vierge. Il était plus pur que tous ses camarade, plus peut être encore u'un enfant de corée du sud. A peine savait il comment se faisait les bébé , ce que signifiait pratiquement le poétique « faire l'amour », il n'en avait pas d'idée bien précise. Il connaissait son corps et son fonctionement évidement, mais son imagerie du plaisir charnel était relativement vraiment très réduite. Alors pour le jeune homme, un baiser était bien précieux, un acte d'amour au moins aussi important et sacré que la procréation.
Il remarqua le regard amusé de son compagnon que lorsqu'il lui asséna un grand coup d'épaule qui le fit sortir de sa rêverie. Aussitôt il le regarda avec ses mêmes yeux ronds, la tête pencher sur le côté comme pour comprendre le sens de son expression. Il comprit alors qu'il était vraiment naif.

« Je plaisantais, babo ! Je sais que les Séoulistes sont barrés parfois mais pas à ce point là, je voulais juste te taquiner un peu… Désolé ? »
Il soupira de soulagement. Pas à ce point la? Mais jusqu'à quel point. Il pouvait dire ce qu'il voulait, dans les fait, rien ne changeait que ses deux filles s'étaient embrassés et dans l'esprit de Bul Kyung, l'explication qu'il venait de lui donné n'était ni moins idiote, ni moins étrange, ni moins folle, ni moins acceptable, ni moins credible, ni moins dérangeante que la véritable explication qu'il découvrirait surement. Il savait que cette population était très différente et très malsaine. Il en voyait certainement un des pans les plus sombres, les plus sales. Du moins l'imaginait il ca il y a bien des choses qu'il ignorait qui lui ferait appréhender l'homoséxualité comme une simple accolade amicale. Ainsi Yong woo devait il posséder un niveau de tolérance bien supérieur à celui de Bul Kyung qui faisait déjà des efforts immenses pour tenter d'accepter le quotidien et la mentalité de ses nouveaux compatriotes. Il observa son ami, plein de questionement. Que lui cachait il? Qu'est ce qu'un tel comportement pouvait cacher de moins pire qu'une exigeance du lieu pour payer l'entrée. Il avait du mal a imaginé qu'il y avait une raison objective et naturelle au baiser des filles. Puis ce pays était de toute façon déséquilibré.
Bul Kyung resta interdit, la bouche un peu pendante, le regard vide lui donnant l'air un peu stupide, enfin il n'en avait pas seulement l'air car il était bien connu qu'il était loin d'être une lumière. Si bien qu'il était incapable de comprendre par lui même ce baiser appercu et même les explications que Yong woo murmura au creux de son oreille, serrant son cou de son bras.

« Alala, tu ne sais pas ce qu'est l’homosexualité ? » Apparement non, puisque le nord coréen tendit l'oreille à ce dernier mot qu'il ne connaissait pas. Ses lèvres répetèrent le mot sans en saisir le sens, il se demanda de quel langue il pouvait bien s'agirent. Aucun son ne sortait de sa bouche, la sonorité de ce mot lui était pas completement inconnu, mais il n'avait jamais du eveiller sa curiosité comme il n'avait aucune idée de ce que signifiait ce terme. C'était du néerlandais pour lui. Mais Yong Woo avait poursuivit pour l'eclaircir sur la signification de ce terme.

« Tu sais le fait qu’un homme puisse aimer un autre homme ou pour une femme d’aimer une autre femme ? On appelle ces personnes des homosexuelles, voir des bisexuelles pour celles qui n’ont pas de préférence entre les deux sexes. Les deux demoiselles qui s’embrassaient étaient donc des lesbiennes. »
C'etait précis n'est ce pas ? Il paraitrait invraisemblable de ne pas saisi la nature de l'homosexualité après ce discourt et pourtant. Ce n'était pas tellement plus clair pour Bul Kyung qui venait d'ouvrir les yeux d'incomprehension et d'incrédulité. Ces mot le laissait en plein flou artistique.Il se reprit rapidement toutefois et laissa s'echaper un léger soufflement, sourire au lèvres, l'air de lui demander d'arreter de se moquer de lui. Après tout il n'arretait pas de le faire depuis tout à l'heure. Ces explications étaient insensés, elle n'avait pas plus de sens que le prix de l'entrée du lieu. Deux garcons ou deux filles ne pouvait pas s'aimer, c'était complétement hors nature. Pourtant, il semblait convainquant. Sans aucun doute, il était très serieux en cet instant, aussi les traits du plus jeune s'etirèrent dans le sens inverse et il repris un visage serieux, voir un peu dépité. Il se mordit les lèvres legerement, n'osant rien dire de son ignorance sur ce terme et sur le malaise que l'explication lui inspirait. Un goût amer parcouru sa gorge, il n'osait pas croire les mots son ainé, bien u'il lui reconnaissait la sagesse et la plus grande maturité sur sesdomaine u'il avait si peu explorer. Un garcçon devait aimer une fille, c'était ce qu'on lui avait appris, seul cet amour était dans l'ordre des choses aux yeux de l'etranger. Mais l'inconfort du nordiste semblait échapper au citoyen qui ne semblait pas l'avoir remarquer, ou bien peut etre voulait il aller au bout de son explication

«  En fait ici, nous sommes dans une boite gay, faite pour des personnes telles qu’eux mais ce n’est pas obligatoire. En ce moment même, il doit avoir pas mal de personnes comme nous, qui souhaitent seulement passer une bonne journée avec du bon son. Les baisers sont pas obligatoires, je cherchais juste à te faire une petite blague, tu me pardonne, ne ? »

Il fit une petite moue en lui répondant comme un enfant.
« -Non, t'es méchant! Je te pardonnes pas! » Ce après quoi il esquissa un petit sourire taquin qui s'éffaca rapidement de son visage.

Il ne lui en voulait pas vraiment, c'était juste une petite blague dont il se serait passer tant il s'était retrouvé paralyser à cette simple idée. Surement il n'avait jamais eu l'idée de ce que tout cela signifiait pour Bul Kyung, c'était un garcon assez étrange, presue arriéré dans ses pensées, ou bien était ce la société séoulite qui était trop dévellopé pour lui, trop moderne. Il n'y avait aucun doute, elle était bien differente, plus moderne, mais cet état de devellopement économique lui paraisait si derisoire et nefaste qu'il trouvait son pays bien plus avancé. Après tout, c'était là bas qu'il avait été heureux, il pensait sincèrement que ses amis et sa famille l'y était aussi, tandisqu'ici tout était si sombre, si sale.
Il le fixa, le fixa comme pour voir en lui, à travers lui, une pensée étrange lui avait traversé l'esprit comme il assimilait ses propos. Bul kyung grimaca légèrement et se recula en se détachant de son emprise, s sans s'en rendre compte. Il s'éloigna un peu de son ami, comme pour se protéger d'une hypothèse que son esprit avait imaginé, surement erroné, il va de soi. Il n'osait pas vraiment demandé, il se doutait que ce n'était pas le genre de chose qui se disait aisément, ce sujet devait être tabou non? Si toutefois il y avait quelue tabou dans cette société déjantée. Il lui demanda donc, dans l'attitude de quelqu'un qui ne veut pas connaître la reponse, qui l'appréhende, le visage baisser, les yeux lever sur son visage, à la fois timide et hésitant , la question suivante, en essayant de prononcer correctement le mot inconnu, sans réel succès cependant.
« - Est ce que, toi.... tu es hommmm...mo.. sexuuuel? »
Il eu un leger petit rire, tandis qu'il était on ne peu plus sérieux, mais il était nerveux.Il poursuivit quand même, bien qu'un peu gêné, il avait besoin de se rassurer.
« Tu m'as juste emmener pour ecouter du bon son, et s'amuser autour d'un verre, n'est ca pas?? »



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MessageSujet: Re: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeVen 11 Nov - 9:17

Avait-il imaginé un seul instant qu’en venant ici, dans cette boite dite « gay », il allait se trouver présentement aux côtés de son camarade de club à lui expliquer ce qu’était l’homosexualité ? En toute sincérité, il ne l’avait point du tout vu arriver celle là. Il avait pensé que bien qu’il n’avait nullement capté ses sous entendus taquins, ses gestes un peu ambigu lorsqu’il partait dans son délire, il songeait que Bul Kyung, cherchait résolument à se voiler la face sur cet aspect de la sexualité. Seulement il fallait croire que ce n’était pas qu’un simple aveuglement de sa part face à une pratique sexuelle mais bel et bien une incompréhension des plus totales. Son esprit aussi pur que celui d’un enfant était résolument incapable de songer un seul instant qu’un homme pouvait désirer un homme et une femme, ben une femme. Pour cela, il suffisait seulement d’observer son regard totalement perdu, quelque peu terrifié et fébrile face à ce traumatisme qu’il était peut être en train de lui infliger. Aurait-il agit de la même façon s’il avait pu être aussi clairvoyant vis-à-vis de sa réaction ? Surement pas. Il aimait bien s’amuser, se jouer des autres mais ces taquineries se trouvaient être toujours douces, limite enfantines. Jamais il n’avait blessé quelqu’un lors de ces pitreries, jamais il n’avait vraiment eu l’impression de faire quelque chose de mal. Alors que là, bien qu’il s’agisse que d’un simple pincement au cœur, qui faisait naitre au creux de son ventre un petit malaise de culpabilité, il était quelque peu en train de se réprimander.

Pourtant en même temps la situation l’amusait grandement, jouer le rôle d’un père qui voit son fils grandir sous son regard, était résolument quelque chose d’assez intéressant. Un peu comme si ses paroles pouvaient avoir un fort impact sur la personne de Bul Kyung, qui buvait ses paroles comme du petit lait depuis qu’il avait ouvert sa bouche pour lui expliquer tout cela. En toute sincérité, Yong Woo ne comprenait point qu’un garçon de son âge, ne pouvait point être au courant de ce genre de chose. Pourquoi ? Tout simplement parce que pour sa part, il le savait depuis sa plus tendre enfance. New York était résolument un endroit inapproprié pour ceux qui voulaient garder leurs belles et utopiques images de la vie. Oui, si on voulait se voiler la face, il fallait mieux allait vivre en caroline du nord ou du sud, dans une ville totalement conservatrice. Une ville qui était unie et qui formait ses convictions dans les textes bibliques. Autant dire, une vie totalement différente de la grande ville qu’était New York où règnent, l’indifférence et l’individualisme. Rare était les quartiers où on pouvait véritablement trouver une groupe d’individus liés les uns aux autres et qui se soutenaient contre les épreuves de la vie. La ville de New York cependant, permettait à chacun d’être réellement ce qu’il était sans craindre les remarques désobligeantes des autres. Les gens ne faisant pratiquement pas attention à autrui, chaque personne était libre de s’affiche tel qu’il était, aux bras de qui il souhaitait. Il n’était donc pas rare de voir certains amants clandestins s’embrassaient langoureusement au niveau d’un passage de piétons, de voir un couple homosexuel se tenir la main, voir s’échanger des regards remplis de passions.

Il est donc évidant qu’en débarquant à Séoul, le changement des mœurs avait été total pour ne pas dire radical. Il lui avait fallut un petit moment pour s’y acclimater totalement, ayant eu déjà l’occasion d’observer le changement entre les deux patries. Seulement, il ne pouvait nullement s’empêcher d’être ce qu’il était et quitte à se faire passer pour un marginal, il n’avait aucun honte à se montrer tel qu’il était : c'est-à-dire un libertin qui s’assumait pleinement. C’était aux autres de faire leur propre opinion sur lui-même et si ça dérangeait quelqu’un, il n’avait qu’à détourner le regard, il était et resterait tout simplement lui quoiqu’il arrive. Personne n’avait aucun droit, ni aucun mot à dire sur sa façon qu’il avait de mener sa vie et cela serait à jamais le cas. Tout cela pour dire qu’il ne comprenait pas ce qu’il y avait de si traumatisant pour les coréens conservateurs, de voir deux hommes, femmes s’embrassaient passionnément. Et ce que cela faisait vraiment une différence d’un homme et d’une femme, ou était ce seulement du au bouleversement culturel que cela occasionné ? Bref, qu’importe la véritable réponse à sa question, cela n’était au fond que des stupidités de l’être humain. A croire que l’être humain était un idiot par excellence, intolérant et incapable de faire preuve d’une certaine ouverture d’esprit pour accepter les autres comme ils étaient. Autant dire que c’était résolument quelque chose qui l’horripilait au plus haut point avec le racisme.

Tout cela pour dire qu’il avait du mal à comprendre comment un garçon de son âge pouvait ne point être au courant du terme « homosexuel », ce qui semblait être résolument le cas, aux vus des réactions de ce dernier, qui avait prononcé ce mot de façon bien maladroite, comme s’il le découvrait en même temps que ses explications. Cependant, bien que cela lui semble à la fois amusant et invraisemblable, il tâchait d’être compréhensif, d’utiliser des termes simples pour que ce dernier puisse être en mesure de bien cerner le contenu, la définition de ce mot qui semblait être inconnu pour ce dernier.

Lorsqu’il lui présenta ces excuses, il était plus ou moins sincère. Il n’était pas désolé de l’avoir conduit ici, d’avoir été contraint de lui expliquer vraiment ce que l’homosexualité était, mais il se sentait navré s’il l’avait blessé dans une certaine mesure. Seulement, il était intimement persuadé qu’en ouvrant enfin les yeux sur cette vérité, peut être que ce dernier gagnerait en maturité et ouverture d’esprit, sans quoi il deviendrait sans doute pas bien différent de ces hommes remplis de haine qui faisait la guerre contre quelque chose qui leur échappait, qu’ils n’était nullement capable de comprendre. Autant dire que cela était résolument une chose nocive et cela ne faisait que rendre l’humanité encore plus horrible à ses yeux. Du moins celle qui ne passait son temps qu’à combattre et tuer des espèces qu’elle ne pouvait point comprendre, qui tentait d’imposer à d’autres une philosophie qu’elle pensait être supérieure.

« Non, t’es méchant ! Je te pardonne pas ! » Lança son vis-à-vis à la fin de ses paroles dans une petite moue boudeuse qui le fit sourire d’amusement, oubliant par l’occasion ces sombres pensées qui avait frôlé son esprit alors qu’il lui parler.

Voyant son petit sourire taquin au coin des lèvres, il comprit aisément que celui-ci plaisantait pour son plus grand plaisir. Seulement celui-ci disparut trop rapidement pour être naturel et le regard quelque étrange que celui-ci lui adressa en le fixant ainsi, comme s’il cherchait à y trouver quelque chose, le fit froncer doucement un sourcil, surprit. Lorsqu’il le vit grimacer légèrement en se reculant, il ne lui fallut pas plus longtemps pour comprendre qu’il était en train de le soupçonner d’être un homosexuel et il avait bien une réaction typique d’un hétéro, c'est-à-dire qu’il le dégouter. Autant dire qu’il avait tellement habitude de cela qu’il ne fit aucun mouvement, ni montrant à quel point son comportement cette réaction l’énervait. Plongeant sa main valide dans la poche de son jean, il se contenta seulement de l’observer de façon neutre. L’humeur bonne enfance semblait s’être envolée pour laisser place à des choses bien plus sérieuse, quoiqu’un des protagonistes avaient bel et bien une réaction des plus enfantines.

« Est-ce que, toi… tu es hommmm…mo…sexuel ? » s’aventura ce dernier à lui demander alors qu’il pouvait entendre au son de sa voix qu’il ne souhaitait pas vraiment avoir la réponse. Son visage se trouvait être baissé, les yeux légèrement levé vers lui, à la fois timide et hésitant, ce qui eut le don de lui faire froncer le sourcil alors qu’il attendait la suite logique de son raisonnement. A tous les coups, il songeait qu’il l’avait amené ici pour lui sauter dessus comme un animal en rut. Réaction typique et désolante d’un hétérosexuel qui n’avait jamais vu d’homosexuel de sa vie. Barbant. Oui c’était bel et bien le terme à employer.

« Tu m’as juste emmené pour écouter du bon son et s’amuser autour d’un verre, n’est ce pas ? » Ajouta ce dernier dans un léger petit rire, nerveux qui exprimait pleinement son malaise à leur actuel alors que cela faisait rire intérieurement Yong Woo, tellement il avait l’habitude d’entendre ce genre de parole.

Il ne répondit rien dans un premier temps à son camarade, laissant pleinement peser un silence qui semblait avoir plongé la boite de nuit dans une ambiance des plus austères. Nullement vraiment surprit par cette réaction, il n’était pas particulièrement irrité vis-à-vis de celle-ci et il se contentait seulement de garder le silence pour que Bul Kyung puisse être en mesure de reprendre ces esprits et cesser d’être parano. Enfin si c’était réellement possible. Il se contenta alors seulement d’hausser les épaules en plongeant son regard dans celui de son camarade. Nullement hypocrite et n’ayant aucunement l’intention de cacher sa nature, il sourit doucement de façon bien naturelle à ce dernier en s’avançant vers lui, tout en tâchant d’être à une bonne distance pour qu’il puisse l’entendre.

« Je le suis… enfin dans mon cas, on peut plutôt parler de bisexualité, voir de libertinage. Je suis un artiste qui n’a que pour seul véritable amour, son art. Il est évidant que je suis un handicapé des sentiments mais je ne refuse pas les plaisirs que la nature humaine peut m’offrir. Seulement… » Commença-t-il dans un ton patient qui se voulait juste être clair, alors qu’il souriait plus largement pour rire discrètement. « Tu sais, on n’est pas des monstres et on n’est pas non plus des prédateurs sexuels qui avons pour vocation de sauter sur tout ce qui bouge. Ça serait quelque peu désobligeant de songer ainsi, tu sais ? »

Retirant sa main de sa poche alors qu’il relâchait ses épaules qui était restée surélevée, il se contenta seulement de frapper bien gentiment l’épaule de son camarade, en souriant de plus beau.

« Ecoute, je n’avais aucune intention particulière à t’amener ici. J’avais juste envie de passer du bon temps en ta compagnie pour te faire découvrir certains lieux intéressant de la ville. Rien de plus, rien de moins. Et puis t’es pas mon genre, je les préfère, moins coincé. » Finit-il simplement en lui faisant un clin d’œil amical, en espérant qu’il avait eu l’air assez convaincant pour que celui-ci cesse de paniquer comme un enfant qu’on met devant sa plus grande peur.

Sur ces mots, il se contenta de le fixer bien sereinement avec gentillesse comme il l’avait toujours fait, attendant tout simplement une réaction de sa part.



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MessageSujet: Re: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeVen 18 Nov - 9:18

Bul Kyung rosit, il eu honte de s'être éloigné à l'instant même où il s'en était rendu compte. Honte parcequ'il se doutait que ce comportement le faisait ressembler à n'importe quel coréen qui ne fréquentait pas ce lieu. Il n'avait beau pas être une lumière, il pouvait parfois comprendre bien plus qu'on ne le pensait, ou qu'il ne le laissait croire. Il ne savait plus quoi faire, il avait vu les sourcil de son amis se froncer. Avait il eu un comportement à ce point insultant, il considéra que oui. Il n'aimerais pas qu'on le repousse, qu'on s'éloigne de lui comme s'il était un vulgaire déchet lorsqu'on découvrirai qu'il venait de Pongyang, de cette ville du nord. Le geste avait été instinctif, comme on s'éloignait de quelqu'un qui avait la lèpre. Un malade, un miséreux, un être crapuleux qui se cache dans les bas fond, avec les déchet et le purin, dans la boue à manger des galettes de terre,ces êtres famélique dont on n'osait même pas croiser le regard de peur d'y voir le vide ou la mort. Yong Woo était bien loin de l'image turpide de ses marginaux, pouilleux, de ces ermites qui suscitaient le mépris des classes supérieures.
Le rejet, l'exclusion, les couples parqués dans ce bar devait tous en avoir été victime au moins un jour. Pourtant aussi ouvert qu'ils se trouvaient tous, lequel d'entre eux n'aurait pas la même réaction que Bul Kyung en cet instant en découvrant que celui ci était nord coréen. Lequel d'entre eux n'avait jamais regardé de travers, jamais jugé de prime abord un élève qu'il savait boursier, un homme qui leur apprenait qu'il avait une telle maladie, un miséreux croisé endormi dans un carton dans leur rues. Il n'y avait rien de plus naturelle que la peur de l'autre, de sa différence, celle qui nous rappelait sans cesse à quel point on était misérable et minuscule, celle qui nous rappelait sans cesse que notre vision du monde était absolument imparfaite, mais que celle des autres n'étaient pas moins biaisé.
Pouvait on vraiment lui en vouloir d'avoir agit comme un humain face à une diversité qu'il ignorait et qui était, il fallait bien l'avouer, bien étrange, si ce n'est effrayante. Il venait de trouver une nouvelle zone d'intolérance, une nouvelle peur de la différence qui le séparait de cet endroit pourtant si accueillant. Cela ne signifiait pas qu'il allait les haïr, qu'il allait les traiter comme des monstres, il n'était ni plus ni moins que des sud coréen, tous autant qu'ils étaient. Mais il avait été surpris,le rejet est toujours le premier. C'est plus simple, le rejet et le déni. Tout le monde s'était un jour senti rejeté, une universelle humaine, peut être était ce la la vraie nature de l'être humain. On n'appartenais qu'à nous même, non à l'espèce humaine. On se rassurait au sein d'un groupe, d'une meute, réunis par nos nations ou notre sexualité, unis contre tous le reste. Une jolie illusion qui nous rendait si féroce face aux autres si différent. On pouvais pourtant avoir pleine conscience de ce phénomène et le répéter sans cesse.

Peut être bien que sa réaction avait été un peu démesurée. Il n'aurait surement pas du sauter en arrière comme si l'autre était un pestiféré, mais c'était juste instinctif, et le simple fait d'y réfléchir l'embrasait de honte et de malaise. C'était tellement nouveau qu'il n'avait pas réfléchit un seul instant à la bonne réaction à adopter. Son corps avait réagit sans que son esprit ne le dirige. C'est sa sympathie pour le garçon qui le regardait à présent avec tant d'amertume qui lui ouvrit les yeux sur sa réaction sauvage. Il se mordit les lèvres, quelque peu décontenancé, désolé sans l'être tout à fait car après tout ce n'était pas une mauvaise réaction, blessante surement, mais non intentionnellement, seulement induite par un instinct de protection.
Ce qui l'inquiétait le plus, au delà de pouvoir blesser Yong Woo, c'était de perdre son amitié, sa bienveillance. Il lui semblait voir son sourire faillir, il lui semblait apercevoir ses traits se crisper et ses sourcils se froncer. Si il avait pu, il se serait donné des claques, se serait frappé contre un mur d'avoir osé poser des question aussi intimes, ou bien juste de douter de ses intentions. Il déglutit. Il n'avait besoin que de ce regard pour comprendre l'intégralité de sa pensée et se sentir simplement plus misérable et gêné.

Le silence était intenable. Déjà il voulait se jeter dans ses bras en lui intimant de ne pas répondre pourtant, il voulait savoir. Au moins par curiosité. Il était une des rares personnes qui intéressait, qu'il trouvait gentil, un des rares qui ne le prenait pas de haut. Un des rares qu'il avait réussit à apprécier à Séoul. Il n'avait pas réussit à aimer sa cousine, mais Yong Woo si. La raison du pourquoi était étrange, on ne peut pas dire que Yong Woo était plus proche de lui dans l'esprit et le comportement, peut être était il encore plus extrêmes que les sud coréen, mais Bul Kyung s'était attaché à lui. Donc le voilà lui, le petit nord coréen, face à un ami dont il redoutait les pensées en cet instant. Il voulait qu'il lui parle, qu'il lui réponde. Il voulait être sur qu'il se trompait sur ses ressentis, qu'il lisait mal son silence pesant. Il voulait le rassurer aussi. Un combat ardent entre sa curiosité et sa sensibilité, alliée réciproquement à son cœur et sa raison déferlait dans son corps. Chacun armé des meilleurs intentions se lançait des flèches qui se plantait dans chacun de ses organes pour le torturer. Dans quel état se trouvait il? Il en avait honte.

Il finit par l'entendre, sa voix le délivra de cette assommante bataille qui le tiraillait. Yong Woo lui expliqua calmement qu'il était effectivement homosexuel, mais qu'on dirait plus de lui qu'il était bisexuel, voir libertin, bien que pour Bul Kyung, libertinage ne rimait pas du tout avec bisexuel.
Yong Woo continua en affirmant qu'il était un artiste, chose qui ne pouvait être qu'approuver par le plus jeune qui bien qu'in habitué au style de musique qu'il leur faisait chanté, ne pouvait qu'apprécier son talent de compositeur. Bref, il ajouta qu'en tant que tel, il n'avait d'amour que pour la musique, que son cœur était atrophié mais qu'il ne refusait aucun plaisir. Cette vision était bien différente de celle de Bul Kyung, peut être même plus extrême que celle des séoulite d'origine. L'ainé lui souriait. Il semblait un peu tendu, ses épaule rehaussées ainsi, mais non irrité. Il lui expliqua qu'il n'était ni des monstre, ni des affamés sexuels. Quand bien même Bul Kyung n'avait jamais eu de telle pensée à leur égard.

Il le fixa quelque seconde durant laquelle l'américain lui tapota l'épaule, pour le rassurer de ses crainte sur ses intentions. Bul Kyung se sentait mal, comme il avait eu tort. Il s'était comporté comme un abruti dont il fuyait la compagnie et dont il méprisait l'attitude. Aussi rendit il son sourire à son camarade qui lui disait à présent les mots suivants.

« Écoute, je n’avais aucune intention particulière à t’amener ici. J’avais juste envie de passer du bon temps en ta compagnie pour te faire découvrir certains lieux intéressant de la ville. Rien de plus, rien de moins. Et puis t’es pas mon genre, je les préfère, moins coincé. »


Bien que la première phrase semblait un peu brutal, il n'y avait aucune raison pour que le plus jeune doute des mots de son ami. D'ailleurs il ne voulait pas en douter, et il était assez naïf pour ne pas le faire qu'il y en ai des raison évidente ou non. Avait il déjà douter des paroles de qui que ce soit. Non jamais, il pouvait ne pas y prêter attention, comme il le faisait avec les ignominies qu'on lui lançait à longueur de journée. Jamais il ne s'était pas trouver à ne pas croire les promesses et les mots que prononçait son interlocuteur. Il avait cru ses parent qui lui vantait les mérites de ce merveilleux pays qu'était la Corée du Sud, il avait oublié qu'il ne fallait jamais croire les adultes et se faisait toujours avoir. Vulnérable de son incroyable crédulité, incapable de distinguer la vérité du mensonge taquin ou protecteur, il l'avait démontrer une fois de plus il y avait quelques secondes. Aussi croyait il sincèrement en ces belles paroles. Aussi il se jeta vivement à son cou, frisant le ridicule. Ses bras autour de son cou, son visage frôlant la joue de Yong, il lui dit.
« -Pardonne moi! Je dois paraître ridicule à tes yeux! Pardon, je n'avais … tu sais dans ma campagne, je n'ai jamais entendu parler de lieu comme celui ci. Je crois pas que ca y existe »

La vérité c'était qu'il ignorait complétement que ça y existait, car il y en avait évidement, il en connaissait même, du moins, en avait connu un avant qu'il ne disparaisse sans la moindre explication, il avait retrouvé son meilleur ami en pleurs ce jour là,le seul jours ou il l'avait vu pleurer outre le jours ou ils s'étaient dit adieu. Il ne l'avait pas vraiment vu d'ailleurs lors de son départ, car lui même avait les yeux embués de larmes. Mais revenons à nos moutons,il ne s'était pas plus aperçu des regards passionnés que lui portait le frère de son meilleur ami, que des avances que lui avait faite son compagnon de ce soir. Il repris la parole, en murmurant, il n'était pas complétement sur que son destinataire comprenait ses mots.
« Ça m'est égal, ça m'est égal, je ne t'apprécierais pas moi pour autant. Je t'aime bien, tu me fais rire et puis j'ai aussi envie de passer une bonne soirée avec toi. Enfin, elle le sera forcément avec toi . »


Il se recula d'un pas et lui sourit. Ce qu'il avait compris, entendu l'importait peu, il le pensait réellement, il n'avait pas voulu l'atteindre, il redoutait qu'un tel détail l'atteigne. Il laissa découvrir toutes ses dents toutes blanches dans un chaleureux sourire à son égard.
« -Et puis d'abord, je ne suis pas coincé... un vrai coincé ne viendrais jamais dans ce genre de club! Il resterais enfermé dans sa chambre pour l'éternité, or je suis là, moi! » Il ne s'attarda pas sur le fait qu'il n'y serait pas venu si il avait su de quoi il s'agissait mais comme ils était là à présent, autant en profité.
« Puis les gens coincés ne font pas la fête non plus! Et moi...je n'attend que ça ce soir »


Il attrapa le bras de son ami et le traina vers la piste de danse en ignorant le monde qui l'entourait. Qu'est ce qui pouvait avoir plus d'importance que de passer une jolie soirée avec un ami. Rien, et surement pas les couples homosexuels qui dansaient, buvaient et s'embrassaient dans le club. Eux, n'était pas ses amis, alors Bul Kyung n'avait aucun intérêt à leur porter. Et il décida qu'il en serait ainsi.




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MessageSujet: Re: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeSam 19 Nov - 11:36

Lee Yong Woo n’était point le genre de personne à rougir de la personne qu’il était réellement. Jamais au cours de sa courte existence, il n’avait eu honte de son comportement, d’être désolé d’être ce qu’il était, un homme à la marge d’une société qui ne le comprenait pas toujours. Seulement, il ne comptait absolument pas changer pour rentrer dans les normes car contrairement à ces autres humains qui se plaisaient à entrer dans celles-ci, lui était un artiste, une personne à part. En disant ou en pensant à cela, il avait bien conscience que tout ceci était fort vaniteux de sa personne mais il avait de bonnes raisons de l’être. Tous les grands artistes des dernières décennies, siècles, étaient résolument des êtres qui avaient vécus en marge de la société dans laquelle ils étaient. Ils étaient parvenus à être des êtres libres qui avaient eu la possibilité d’acquérir une certaine liberté d’ouverture d’esprit bien plus larges que celles de leurs compatriotes, au point d’être en mesure d’écrire des compositions qui avaient transportés l’âme de chacun dans des univers bien différents de celui dans lequel ils s’étaient toujours trouvés. Chacun à travers la musique y cherchait quelque chose de particuliers. Certains c’était l’évasion que celle-ci lui procurait et qui lui donnait alors l’impression d’être quelqu’un, de vivre bien plus loin que cette réalité désolante dans laquelle elle se trouvait. D’autres y cherchait une plénitude qui lui était impossible d’acquérir sans elle, cette impression incroyable d’être en osmose totale avec l’être qu’il était, de se retrouver pour enfin reprendre sa vie sur des bonnes bases. Et pour d’autres, ils cherchaient dans la musique une certaine consolation que l’être humain était incapable de lui accorder, qui lui permettrait de reprendre courage en lui, dans sa vie pour aller de l’avant. Oui chaque être sur terre cherchait quelque chose dans les sons mélodieux des instruments de musiques, des réponses même parfois et pour être capable d’être un artiste digne d’intérêt, qui soit en mesure de comprendre les attentes de son public, Yong Woo s’était toujours appliqué à ne pas être comme quelqu’un.

Oui, du plus profond de son âme, il désirait être une personne capable de consoler quelqu’un si celle-ci avait besoin d’une oreille attentive, de redonner le sourire aux lèvres à une personne qui avait perdu l’envie de le faire et de permettre à d’autres de croire à ses rêves et de continuer d’avance la tête haute. Tout ceci, il voulait le faire en musique, à travers des compositions dignes et merveilleuse qui resterait à tout jamais dans l’esprit de ceux qui les écouteraient. C’était ce genre d’artiste qu’il souhaitait être et il avait passé sa vie à faire en sorte d’être en mesure de comprendre autrui, d’être tolérant envers les regards des autres qui voyaient souvent en lui un être exécrable et sal. C’est pour cela qu’il ne prêtait rarement attention aux regards des autres où du moins de ceux qu’il ne connaissait pas. Seulement dans le cas présent, Bul Kyung n’était pas un inconnu, on ne pouvait pas non plus dire qu’il était un ami, quoique peut être c’était le terme qu’on utilisait souvent pour qualifier une quelconque amitié entre mec, mais quelque part au fond de lui l’idée que celui-ci le traite comme un paria ne lui plaisait nullement. Bien que tolérant face aux regards méprisants des gens qu’il ne le connaissait pas, il était du genre intransigeant avec ses amis et proches, au point d’être capable de se vexer de façon bien méchante et de ne plus parler à la personne durant quelques jours. Cela expliquait donc pourquoi il s’était quelque peu brusqué à sa réaction mais comme toujours il s’était intimé de ne point s’enflammer, de comprendre sa réaction qui était tout à fait légitime dans une certaine mesure même si celle-ci n’aurait jamais été la sienne si leur rôle avait été différent. Du moins en était-il convaincu lui-même pour sa part.

Il s’était alors contenté de garder le silence dans le seul but de lui laisser reprendre ses esprits. Peut être que lui-même était en train de comprendre que sa réaction était peut être un peu trop brusque et déplacé. Bon d’accord, il pouvait avoir peur qu’il lui saute dessus, c’était une possibilité un peu loufoque, il voulait bien le reconnaitre mais à la rigueur, il pouvait comprendre…mais de là à le croire capable de faire ça, c’était un peu méchant. Genre, il était un dangereux psychopathe qui voulait le faire boire pour le violer dans une ruelle sombre… Oui, bon il savait qu’il y avait des gars qui en étaient capables mais ce n’était pas son genre. A quoi bon coucher avec quelqu’un qui ne vous désirez pas ? Ça n’avait pas de sens et il était pratiquement persuadé que les sons qui pouvaient échapper de ce genre de relation étaient résolument médiocres… Autant dire, aucun intérêt pour l’artiste qu’il était. Bref jamais de sa vie, il ne prendrait plaisir à forcer quelqu’un à passer sous ses draps, point à la ligne. De plus il n’avait aucune raison de lui mentir sur le sujet de sa sexualité étant donné qu’il n’avait jamais nié rien de tel et qu’on pouvait même dire qu’il assumait parfaitement le fait d’être libertin… même si on pouvait dire que depuis son accident cet aspect de sa personnalité avait énormément changé et pour cause, beaucoup de choses avaient changés depuis son accident et ce n’était pas cette soirée ratée dans laquelle il avait faillit coucher avec un séduisant rappeur qui allait confirmer son statut. A vrai dire, il était bien trop sage et ça commençait à le fatiguer mais en même temps c’était comme s’il était fatigué de tout ça, de ces jeux de séduction avec les autres, et qu’il attendait quelque chose, une personne.

Il lui avait donc expliqué de façon peut être un peu plus que oui, il faisait parti de la même catégorie que ces personnes bien que dans son cas à lui, on parlait plus de bisexualité voir de libertinage, avait tâché de mettre un terme aux inquiétudes de son ami qui semblait peu à peu accablé, consterné même d’avoir agit de la sorte alors qu’il avait poursuivit pour lui dire qu’il n’avait jamais eu aucune mauvaises intentions à son sujet. Bon d’accord, il mentait un tout petit peu en disant cela, il l’avait fait venir ici pour lui faire prendre conscience qu’en dehors de l’image si immaculé qu’il avait de la vie et de la sexualité, il y avait également un autre monde qui portait sa propre identité. Il avait seulement voulu lui ouvrir les yeux à ce sujet, s’il s’agissait d’un crime dont il devrait avoir honte, peut être qu’il s’excuserait mais pour l’instant il n’avait point de raison de le faire car il était persuadé que son ami avait au moins découvert quelque chose en sa compagnie. Cependant, il ne s’était nullement douté de la réaction si câline de son ami qui de façon tout aussi crédule qu’en accoutumé s’était jeté vivement à son cou pour venir coller sa joue contre la sienne en serrant ses bras autour de sa nuque. Autant dire qu’aux yeux des autres ils donnaient plus l’impression d’un couple qui exprimait son affection, que deux simples amis, ce qui l’amusa dans une certaine mesure lorsqu’il croisa le regard désabusé d’un homme qui semblait l’avoir repérer depuis son arrivé. Désolé, ce soir il devait s’occuper de son ami et il voulait passer désormais une bonne soirée en sa compagnie, sans se prendre la tête.

« Pardonne-moi ! Je dois te paraitre ridicule à tes yeux ! Pardon, je n’avais… tu sais dans ma campagne, je n’ai jamais entendu parler de lieu comme celui-ci. Je ne crois pas que ça y existe. » Avait-il murmuré au creux de son oreille.
« T’inquiète pas va ! » Avait-il répliqué dans une voix amicale avant de poursuivre en le tapotant gentiment le dos de sa main valide. « Tu n’es pas le premier à réagir de la sorte et sans aucun doute pas le dernier si tu veux mon avis…Ça m’étonne pas tiens, ça ! Mais si tu veux mon avis, ils doivent juste avoir des lieux secrets pour se retrouver… Ce n’est pas qu’en ville qu’il y a des homosexuels. »

Ben quoi c’est vrai ? En Amérique aussi ça existait la campagne et dans celles-ci les homosexuels allaient jusqu’à fonder une famille pour faire comme les autres, pour s’insérer dans la masse et il arrivait souvent qu’ils soient des adeptes de la pêche et de la chasse avec un meilleur ami, qui se trouvait être l’amant de ce dernier. C’était la dur réalité de la vie, autant en ville l’homosexualité était plus facilement acceptée, autant en dehors on avait l’impression de faire des pas en arrière comme si tous les efforts qu’avaient fournis des tant de manifestants, n’avaient jamais vraiment servi.

« Ça m’est égal, ça m’est égal, je ne t’apprécierais pas moins pour autant. » Avait-il murmuré au creux de son oreille, ce qui le fit sourire plus franchement alors qu’il ne pouvait s’empêcher de le trouver adorable. Oh il n’y avait rien de péjoratif dans ce qualificatif, ni aucun sous entendu d’ailleurs mais quelque chose en Bul Kyung faisait qu’il l’appréciait vraiment comme quelqu’un qu’il serait susceptible de devenir proche, un jour plus que d’un simple camarade du club. Bref, un ami quoi !

« Je t’aime bien, tu me fais rire et puis j’ai aussi de passer une bonne soirée avec toi. Enfin, elle le sera forcément avec toi. » Avait-il ajouté alors qu’il s’était reculé d’un pas en souriant. Un sourire que lui rendit immédiatement le jeune homme en lançant dans un ton emplit d’une vanité amicale.
« Pardi que ça peut forcément être qu’une bonne soirée ! Je suis le meilleur fêtard que tu peux trouver dans toute cette ville ! Je te l’ai déjà dis cette nuit est toute à nous ! »

C’est donc dans le même sourire qu’il entendit son ami lui dire qu’il n’était pas coincé car un vrai ne serait sans aucun doute jamais venu dans ce genre de club. Voulait-il qu’il lui rappelle qu’il y a encore quelques minutes, il avait qu’une envie : prendre ses jambes à son cou pour s’enfuir ? Riant intérieurement à cette remarque, il se contenta seulement de se mordiller doucement la lèvre inférieure dans un sourire amusé alors que son camarade lançait que les gens coincés ne faisaient pas la fête non plus ! Dieu, il était trop adorable, un véritable gamin même ! Il se contenta donc seulement de l’observer avec une certaine tendresse dans le regard alors qu’il riait à l’intérieur. Oh pas méchamment bien entendu mais c’était vraiment intéressant de voir le garçon ainsi décontracté et enclin à s’amuser, lui qui semblait être si taciturne, voir perdu en temps normal. C’est donc sans omettre la moindre résistance qu’il se trouva rapidement au milieu de la piste de danse avec son ami. Souriant à ce dernier, il savait que sa jambe n’allait surement pas très longtemps supporter une telle activité de sa part. Pourtant la danse, tout comme la musique faisait parti de sa vie, de l’identité qu’il était et au plus profond de lui, il crevait littéralement de danser comme avant, d’enfiler figure sur figure, de mettre le feu à la piste de danse. Seulement tout ceci lui était résolument désormais impossible, il se devait de se faire une raison et sa jambe gauche ne manquant nullement de lui rappeler.

C’est donc après trois ou quatre chansons durant lesquels il dansa avec son ami, qu’il sentit celle-ci commencer à l’élancer, venant le faire doucement grimacer à cette douleur. Oui, il était temps pour lui qu’il prenne quelques comprimés s’il souhaitait pouvoir continuer la soirée en compagnie de son ami. Faisant passer sa douleur comme inaperçue, il s’arrêta de danser et obligea son ami de se rapprocher de son oreille, car c’était que comme ceci qu’on pouvait s’entendre.

« Écoutes, je vais aller nous chercher à boire ! Je commence à crever de soif, pas toi ? Tu nous trouves un endroit où s’asseoir et je te rejoins, d’accord ? » Avait-il du plus ou moins crier tout en sachant que son ami l’avait sans aucun doute à peine entendu.

Voyant celui-ci lui faire un signe affirmatif de la tête, il se contenta seulement de lui sourire en lui faisant un clin d’œil amical alors qu’il se dirigeait rapidement vers le bar où le serveur le reconnu immédiatement.

« Salut Yong Woo ! La même chose que d’habitude ? » Lança ce dernier alors que le jeune homme s’accoudait au bar pour commander.
« Oui s’il te plait ! Mais pas trop alcoolisé s’il te plait, je dois prends des médocs avec ! » Avait-il seulement répondu dans un sourire amical alors qu’il sortait sa boite de la poche de son jean pour en prendre deux comprimés alors qu’il ajoutait assez fort. « Rajoute moi un bon cocktail fait maison pour mon pote. Force pas trop l’alcool, je ne sais pas s’il a l’habitude de boire ce genre d’alcool. »

Le serveur lui fit signe qu’il avait comprit et c’est donc en échangeant quelques banalités qu’il le vit leur servir les dis cocktails alors qu’il lui lançait un regard taquin en lançant à part. « T’es sur que tu ne veux pas que je corse le verre de ton pote, ça pourrait te faciliter la tâche si tu comptes te le faire. »

Riant de bon cœur à la remarque de ce dernier, il se contenta seulement de prendre ses médicaments d’une traite avec une gorgée de sa boisson avant d’ajouter. « Sous entend que j’ai besoin de bourrer un mec pour le mettre dans mon lot tant que tu y es, tss… Je dois te rappeler que je pourrais mettre qui je veux dans mon lit et commencer par toi, baby ! Je sais que tu en meurs d’envie. »

« Puisque tu le sais, c’est quand que tu vas te décider à utiliser mon numéro ? » Renchérit le serveur en lui donnant le verre de son ami tout en profitant de lui caresser les doigts au passage.

Cela faisait des mois qu’il venait dans cette boite où il avait sympathisé avec pas mal de jeunes hommes, dont le serveur ici présent. Les occasions étaient donc fortes nombreuses et il aurait sans aucun doute pu coucher avec ce mec qui se trouvait sous son regard mais il fallait croire qu’aucun ne parvenait vraiment à attirer son attention. Souriant doucement à l’invitation, il se contenta seulement de prendre le verre dans sa main et le glissa au creux de son bras gauche en prenant celui de son ami dans sa main droite.

« Bientôt, Baby ! » se contenta-t-il seulement de répondre dans un air énigmatique et séducteur alors que ce dernier lui lançait qu’il lui disait toujours cela. En signe de réponse, il sourit avec taquinerie et lui fit un clin d’œil alors qu’il traversait la masse de monde pour retrouver son ami.

Il lui fallut quelques minutes pour le repérer avant de remarquer qu’il était sagement assit à une table, l’attendant gentiment. Content de l’avoir trouvé, il se dirigea vers lui lorsqu’il remarqua qu’un jeune homme s’était approché de ce dernier et s’était même assit à ses côtés. De loin, celui-ci semblait cherché à séduire Bul Kyung qui devait résolument cette fois ci, bien prendre conscience qu’il était la proie d’avances quelques peu éloquentes. Il s’efforça donc d’accélérer le pas et arriva quelque peu essoufflé à la dite table. Déposant les verres sur celle-ci, il lança un regard froid à l’intrus et porta son regard sur Bul Kyung en lança simplement dans un ton quelque peu sec mais à la fois serein.

« Tu le connais ? »

Oui car avant de monter sur ses grands chevaux et de tenter de le débarrasser d’un dragueur casse pied, il voulait au moins s’assurer qu’il ne se plantait pas et que le dit homme n’était point une connaissance de son ami, tout simplement.



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MessageSujet: Re: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeLun 5 Déc - 9:50

Bul Kyung fut rassurer du son de sa voix, il approuva d'un léger signe de tête les dires de son amis bien que son fort intérieur restait fort dubitative quand à la véracité de sa dernière affirmation. Il doutait qu'il avait pu rester dans l'ignorance d'une telle information. Il l'aurais su, il n'aurait pas pu passer à coté de ca, même si ils se cachaient. Alors surement y en avait il dans la campagne d'ou le reste de son école présumait qu'il venait, mais aucunement en Corée du nord. Non jamais un tel phénomène aurait pu échapper à son attention. Mais il ne dit rien, ne tenta même pas de répliquer, d'ailleurs quel intérêt pouvait il y trouver. Il voulait s'amuser ce soir, s'amuser avec lui. Rien ne comptait plus que les agréables moments qu'ils passeraient ensemble. Puis une fois la surprise de ce lieu effacer, une fois leur pratiques étranges oubliés, le lieu et la musique l'emplirent de sa gaieté et de son entrain. Alors il eut bien vite d'oublier tout ca, de se jeter contre lui dans une tendresse toute innocente. Il ignorait même la signification qu'on pouvait donné à cet élan d'affection. C'était de l'affection,assurément. Son visage souriait avec joie, il avait tout effacer, à commencer par son malaise. Il n'était plus question des autres, plus question d'amour uraniste ou saphique. Il était temps de profiter pleinement de la soirée. Les deux jeunes hommes semblaient s'être accordé sur cette nécessité.

Le jeune homme était un piètre danseur, il savait danser quelques danses traditionnelles de son pays -enfin théoriquement du moins-mais il n'y était point à son aise. Aussi l'emporter sur la piste de danse de son propre chef était sans nul doute une affaire bien extraordinaire. Mais c'était ce soir ou jamais. Aussi qu'importe sa raideur, qu'importe sa timidité et son incapacité à enchainé trois pas de danse. Cette nuit était fête, rire et douceur, et le regard des autres sur ses piteuses performances sur la piste. Il avait au moins le sens du rythme, sans aucun doute. Voilà un atout de la chorale, parmi tant d'autre.

Ainsi les voilà bougeant, remuant pieds, mains et corps dans les rythmes endiablés des musiques électronique du club. Ses gestes étaient saccadés, un peu hésitants. Il était loin d'être gracieux. Loin de la majesté d'un cygne, il se donnait plutôt l'air d'un robot en béton apprenant à valser. Ridicule au possible, mais surtout empoté. Un pingouin aurait été plus gracieux que lui. Mais au moins ses mouvement n'était pas dangereux. Ses mains et ses pieds ne s'éloignait guère de son corps, une trentaine de centimètre à peine autour de son tronc. Jamais de grand geste, jamais de rondeur élégante. Le pingouin électronique levait ses bras pliés, d'un coté puis de l'autre, les balançait grotesquement au son de la musique. Ses poings étaient fermés. Ses jambes penaudes, dont la principale activité se résumait au pliage de genou, désynchronisées, s'aventuraient parfois a quelques pas vers l'avant, l'arrière ou le coté. Quelque chose clochait surement chez lui, il se sentait à la fois complétement absurde et inférieur à son ami qui maitrisait l'art de la danse avec brio. Lui devait être beaucoup moins charismatique que Yong Woo qui se dépensait avec charme sur les cadences infernales. Il était doué, bien qu'un peu rigide au niveau des jambes, le détail n'échappa pas au plus jeune. Mais l'ainé restait tout de même bien plus souple et artistique que notre héros qui n'avait absolument rien d'une étoile de l'opéra. Surement un nid de manchot sur la banquise serait un lieu adapté à sa danse.

Il ne sut évaluer le temps d'humiliation corporelle qu'il subit, mais il l'oublia très vite la gène en se plongeant dans le regard de son ami. Ils se regardaient, puis se perdaient, il s'amusait de mouvements imités ou inversés, ils jouaient tout en respectant incessamment la battue. Il s'amusait drôlement, mais bientôt, la transpiration, la soif, la fatigue et un point de coté lui rappelèrent les limites de son corps. Il lui fallait boire un truc, se reposer un peu avant de reprendre la cadence. Ce fut comme si son ami avait lu dans son esprit tortueux puisque celui ci s'arrêta de danser. D'un commun accord, les deux jeune hommes avait stopper leur mouvement pour gouter au plaisirs liquefiés de la nuit. Il allait gouté les boissons endiablé dont raffolait les jeunes séoulite, lui qui n'avait bu que l'alcool rance et abject que le nord offrait, un peu de vin, mais très peu. Ici l'alcool coulait à flot, et Bul Kyung n'en était pas désintéressé. Il redoutait simplement l'ivresse et la possession diabolique de son corps à l'ingestion de ce breuvage démoniaque. Il ignorait ses limites car très vite on s'enfuyait avec les alcools forts que ses amis lui faisait boire,mais l'alcool ne pouvait être aussi fort que ces liqueurs illégales. Son ainé avait bien lu ses désirs car il parla de lui même d'aller chercher des boissons pour se poser un peu. Il lui fit la requête de trouve une table ou s'asseoir et de l'attendre , aussi Bul Kyung s'exécuta. Il se séparèrent et le plus jeune se dirigea vers l'endroit que lui avait désigné son ami pour trouver une table. Il y avait tout un tas de banquette confortable à l'intention des clients. La plupart était encore libre et vide. Il n'était pas vraiment tard, trop tôt semble t'il pour que la soirée atteigne son apogée. C'était encore le début, même si pour Bul Kyung, la soirée était déjà bien avancée. Mais quand commençait leur festivité dans cette ville. Apparemment pas de si tôt dans la soirée.

Le réfugié choisi de s'installer à une petite table sur un coin assez donnant sur la piste mais l'une des plus éloignées des enceintes qui diffusaient la musique. Il estima qu'il pourrait ainsi discuté avec plus d'aisance bien qu'en réalité la hauteur des décibels n'y était point amoindrie.
A peine fut il assis sur la banquette qu'un homme lui demanda la permission de se joindre à lui. Permission qu'il n'attendit pas pour s'exécuter. Un homme d'environ vingt cinq ans se posa à quelque centimètre de Bul Kyung qui observait son sourire avec méfiance. Imperceptiblement, il se recula un peu car le jeune homme venait d'empiéter sur sa zone de confort. L'inconnu prit alors la parole.

"-C'est la première fois que tu viens ? Je ne t'ai jamais vu ici ! Et crois moi, un si joli garçon je n'aurais pas pu passer à côté."

Les yeux écarquillés du plus jeune semblèrent échappé au dragueur. Il ne se donna pas la peine de répondre autre chose qu'un « euh » prolongé qui fit rire doucement le séducteur. Il continua son petit jeu, effleura ses mains posé en reprenant la parole.

"-Alors dis moi, comment tu t'appelles? "

Le nord coréen ne répondit pas, il retira ses mains et se recroquevilla sur lui même, se colla au fin fond de la banquette. Il trouvait sa façon de faire très étrange, peu amicale.

"-Ne soit pas timide, même si c'est fort charmant de te voir rougir avec ses yeux grand ouverts. Je peux me plonger dans ton regard envoutant. Mais je ne te ferais pas de mal, je peux même te faire le plus grand bien si tu le souhaite."


Autant dire que le sous entendu avait bien échappé à l'innocent garçon. Mais il pensa que ce qu'il lui ferait le plus de bien serait son départ. Il ne saurait trop expliquer pourquoi, mais l'homme le mettait vraiment mal à l'aise. Peut être était ce ce regard frémissant fixé sur le sien, ou bien sa façon de se mordiller les lèvres après chaque phrase. Bul kyung était déstabilisé pour bien moins que ca. Il ne s'était jamais fait dragué, mais il était certain d'être plus doué que cet homme, ou du moins, moins direct et effrayant. Il le répugnait, si seulement il pouvait fuir à l'autre bout de la pièce, rejoindre Yong Woo pour se réfugier auprès de son amitié. Il le fixait avec froideur mais ca n'avait pas beaucoup d'effet sur le gigolo qui semblait particulièrement insensible au message comportemental puis qu'il continuait de parler et de s'approcher de Bul Kyung.

"-N'ai pas peur, je m'appelle Ryeo Ju. Je t'ai observé danser avec ton pote, t'es vachement sexy quand tu danses.
-Te fous pas de moi, répliqua Bul kyung, un pingouin aurait plus de grâce. Alors sauf si t'es un manchot, je vois pas ce que u peux me trouver!!

-Je peux me couper un bras si tu aime les manchots. "

Bul Kyung ne saisit pas la blague. Il regarda l'autre avec stupéfaction comme si il était tellement attardée que s'en était désespérant. Mais entendre la voix du nord coréen sembla ravir le galant qui s'extasia de cette petite pointe d'attention qu'il avait porté, comme si il avait gagné le trophée du meilleur dragueur, bien qu'il en était très loin. Si il avait fallu le qualifier d'un seul mot, le choix du lycéen se serait arrêté sur lourd. Bien qu'ennuyant et embêtant purent convenir de la même manière.
Bul Kyung n'appréciait guère cette compagnie piaillante, riante et aguicheuse à ses cotés, il ne démontrait pas a moindre subtilité et osa même posé une main sur l'épaule du plus jeune. Ce dernier l'enleva en disant avec conviction :

"-Ne me touchez pas!!"

Mais ca ne le fit pas partir, il rit doucement et continua de courir. Bul Kyung devait être plus rouge qu'une tomate à présents, il souhaitait disparaître au fin fond de la terre, le fuir lui et son corps répugnant qu'il lui imposait. Bul Kyung compta cinq boutons sur son visage et une cicatrice, il aperçu aussi deux dents de travers. Il pria pour que son ami revienne et au bout d'un instant qui lui parut une éternité sous le discours du celui qui se prenait pour Casanova. Son vœu fut exaucé. Recroquevillé dans son coin, il leva immédiatement ses yeux suppliant vers Yong woo. Y avait il vraiment besoin de quoi que ce soit d'autre pour comprendre qu'il avait besoin de son aide. Son ami demanda si il le connaissait. Bul Kyung déglutit, Yong allait le sauver de ce drôle de Don Juan qui ne lui plaisait pas du tout. Yong Woo saurait faire ça, après tout, lui même était un maitre dans l'art de la drague. Bul posa ses yeux sur lui, ses yeux implorant son aide, son soutien, ses yeux honteux de ne pas être capable de se débarrasser seul de cet inconnu qui s'accrochait à son cou. Son visage resta fermé inexpressif en dehors de ses yeux pleins d'espoir. Puis doucement, il remua la tête de gauche à droite en lui murmurant « Non... non »

Il aurai voulu lui dire qu'il s'était installé a sans son autorisation, lui raconter tout ce qu'il lui avait dit et l'horrible gène, et le dégout, et la répulsion que cet être lui inspirait. Il aurait aimé se jeter dans ses bras pour qu'il l'emmène loin de cet étranger qui le tourmentait, mais il avait des verre à la main. Mais il se contenta de répondre non, il avait confiance en lui, ce simple non serait utile.



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MessageSujet: Re: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeJeu 5 Jan - 1:22

Séducteur hors pair, il était évident que Yong Woo était résolument le genre de personne qu’on pouvait que très difficilement duper tellement il était doué en la matière. Bon nombre de jeune homme et sans aucun doute de jeune femme s’était tenté à cet art avec lui mais à vrai dire, il avait toujours eu du mal à garder son sérieux, surtout si celles-ci ne l’intéressaient nullement. Il lui était arrivé tellement souvent d’éclater de rire face à leurs avances, qu’il n’était nullement en mesure de déterminer le nombre exact de ces pauvres hommes ou femmes qui avait vu leur technique de drague être mise en doute. Il se souvenait parfaitement de leurs réactions : certains avaient éclatés de rire à leur tour, prenant très au sérieux ses conseils pour une prochaine proie, d’autres s’étaient contentés seulement de rire avant de partir sans demander leur reste et d’autres plus orgueilleux avaient pris la mouche en le traitant de « pauvre type » comme s’ils n’avaient jamais eu l’intention de tout faire pour le mettre dans leur drap. Autant dire que c’était résolument la dernière catégorie qui avait été le sujet d’un bon nombre de fous rires qu’il avait eu au cours de sa vie, surtout quand ses derniers prenaient bien soin de draguer de nouveau sous son nez pour attirer son attention. Autant dire que tout cela l’amusait grandement et il se prenait au jeu, n’hésitant nullement à offrir à d’autres, ce qu’il s’était refusé à leur offrir comme pour leur montrer qu’ils étaient résolument pathétiques. Il ne pouvait nier le fait qu’à de nombreuses reprises et surtout quand la dite personne se trouvait être un homme, il n’avait pas failli finir avec un poing au visage ou manqué d’être traité de trainée par eux. Seulement tout le monde savait qui IL était et cela n’avait au final que peu d’effet. Au final, l’arroseur se trouvait arrosé et il n’était pas rare qu’ils ne fassent plus jamais leur apparition en public.

Ainsi, il était donc évident qu’il avait vu de loin la technique d’approche du mec qui se trouvait présentement aux côtés de son compagnon de soirée. Une technique tellement pourrie qu’il imaginait sans trop de mal les débilités que son jeune ami avait du subir durant la période qu’avait duré son absence. Le genre très lourdes et emplie de sous entendu… seulement en même temps, il ne pouvait pas arriver tel un chevalier sur son destrier et sauver la demoiselle en détresse comme ça, sans savoir s’il le connaissait ou pas. Puis, peut être que justement son ami prendrait mal son geste étant donné le début de la soirée. Certes, bien qu’il lui avait promit d’avoir toujours eu à son attentions que des pensées louables, il ne pouvait nullement nier le fait qu’il avait passé la plupart de son temps à le charmer, le séduire. Bien entendu, jamais il n’avait été sérieux avec cela. Après tout, Yong Woo prenait la séduction et le sexe comme un jeu pour tenter de booster son âme d’artiste et il n’était nullement surprenant qu’il soit toujours charmeur avec quiconque. Bul Kyung faisait parti de ses pauvres petites proies, sans pour autant en être une totalement. Autant dire une proie qui ne semblait nullement intéressé par sa personne et tellement innocente, qu’elle en était vraiment touchante.

Il était donc évident que ses pensées actuelles étaient bien différentes à celles qu’il avait eues lorsqu’il l’avait convié à venir ici avec lui en ces lieux. Désormais il ne souhaitait que simplement s’amuser avec lui, seulement la présence de cet inconnu dans leur duo, allait sans aucun doute remettre tout en question. C’est pour cela qu’il s’était déplacé avec rapidité autant que sa jambe douloureuse lui permettait pour venir à sa rencontre et stopper ce massacre. Seulement enfin arrivé, il s’était seulement contenté de lancer un regard froid à l’intrus alors qu’il déposait leurs verres sur la table. Ne voulant nullement faire de boulette, il avait porté son regard vers son compagnon pour en savoir plus sur la situation et pour voir ce qu’il devait résolument faire vis-à-vis de cet inconnu inopportun. Après tout, rien n’enlevait la supposition que ce lourdaud se trouvait être un ami de son compagnon, bien que la tenue et l’attitude douteuse de ce dernier semblait écarter cette supposition mais il ne pouvait nullement en être totalement certain. C’est ainsi qu’il remarqua plus aisément l’attitude craintive et apeuré de son compagnon qui le suppliait limite du regard, honteux de ne point être en mesure de se défendre par lui-même. Serait-ce déplacé s’il avouait qu’à ce moment il s’était quelque peu voulu de l’avoir laissé seul en pattue à cette horde de loups que se trouvaient être tous les hommes de l’établissement ? Sans aucun doute mais cette culpabilité était quelque peu nouvelle pour lui, ne l’ayant jamais réellement ressentie de cette façon. Ce jeune homme était résolument bien trop pur à ses yeux pour son propre bien, c’était comme s’il vivait dans sa petite bulle où tout était parfait et qu’il se retrouvait ainsi jeter dans la cour parmi une horde de lion affamé sans aucune arme. Autant dire que cela éveillait en lui un besoin incongru de le protéger, voir même de le guider dans la vraie « vie » des citadins de nos jours. Oui, cela était résolument un sentiment bien étrange de sa part alors lorsque ce dernier lui murmura doucement en remuant la tête qu’il ne le connaissait point. Il n’hésita nullement à relâcher de ses doigts le verre qu’il tenait dans sa main pour reporter son attention vers le malotru qui fusillait d’un regard froid et hautain.

« Je crois que ta technique de drague à besoin d’être travaillé mon cher… t’es aussi doué qu’une pucelle face à un homme expérimenté. Tu ne fais pas le poids. » Commença-t-il fortement et sévèrement avant de poursuivre. « Laisses tomber si tu ne veux pas que je m’énerve… Je n’aime pas qu’on touche ou drague mon homme… tu ferais alors mieux de déguerpir si tu ne veux pas que je trouve un moyen de t’enlever toute possibilité de mettre un quelconque homme dans ton lit. »

Sa voix s’était faite ténébreuse et sévère, tandis qu’on pouvait voir sur ses lèvres se figeait un sourire sarcastique comme s’il était le maître des lieux, du jeu et qu’il était résolument capable de faire en sorte que la réputation de ce mec soit totalement finie dans cet établissement. Après tout, même les homosexuels avaient des règles strictes à suivre pour ne point être exclu du cercle très fermé. Seulement ce dernier n’était résolument point disposé à écouter son conseil alors qu’il le défiait du regard en prenant ses aises sur le fauteuil du box dans lequel était toujours assit son ami.

« Ça me dérange pas, t’es aussi mignon que ton « chéri »… un plan cul à trois m’intéresse tout autant… je suis persuadé que vous deux nu, vous êtes terriblement sexy… » Lui lança-t-il d’humeur joueur alors qu’il lui lançait un regard résolument pervers et avide de voir cela.

Un comportement qui le fit sourire plus sournoisement qu’auparavant alors que son regard se fit plus dur à son attention. Dieu qu’il détestait ce genre de mec qui était résolument plus sal et inhumain que lui. Même si lui-même il se considérait comme un dangereux don juan libertin, il avait quand même une certaine limite dans son libertinage. Tout ce qui était plan à trois, quatre, était résolument bien trop « crade » à ses yeux. N’ayant qu’une envie : celle de rembarrer le clapet à ce salopard qui devait résolument être en train de fantasmer sur leur deux corps. Il ne pu s’empêcher de faire ce qu’il avait toujours fait avec les précédents : leur donner un avant gout.

« Seulement les plans à trois, surtout avec toi nous intéresse pas. Tu es loin d’être aussi sexy et sensuel que mon homme… » Lança-t-il dans un ton de défi alors que très doucement il attrapait la main de son compagnon pour l’obliger à se lever et venir rejoindre ses bras.

Il glissa alors son bras infirme autour de sa hanche et c’est sans se poser d’autres questions, sans prendre réellement conscience de son geste qu’il glissa sa main sur la mâchoire de son ami alors ses lèvres s’approchaient des siennes. Il laissa son souffle venir caresser la chair des lèvres de son ami qui se trouvaient entrouvertes, sans doute alerte et étonné par son comportement. Seulement obnubilé par son envie d’embêter et frustrer le lourdaud de son ami, il n’y prêta nullement attention et prit brutalement mais très tendrement entre ses lèvres celle de ce dernier. Laissant leurs chairs se mêler l’une à l’autre, il vint très sensuellement glisser sa langue sur les lèvres de son compagnon, en savourant la texture comme il le faisait toujours, s’imprégnant de leur chaleur. Mouvant ses lèvres sur les siennes, qu’il dévorait des siennes alors que ses doigts se déplaçaient doucement sur sa nuque, c’est très sensuellement qu’il vint glisser sa langue entre les lèvres de son ami pour venir l’embrasser avec plus de passion, résolument inconscient de ce que tout cela impliquait comme conséquence. C’est donc très passionnément et avec tendresse qu’il l’embrassa de très longues secondes devant le regard fasciné de ce pervers qui était résolument enchanté du spectacle que les deux jeunes hommes lui offraient.

Le souffle court, il mit enfin terme à ce baiser, quelque peu surprit de son geste sans avoir été en mesure de le retenir. Oui, après tout, cela ne faisait parti que d’un jeu pour lui mais une petite voix au fond de son être lui murmurait qu’il en était peut être pas de même pour son ami. C’est peut être pour cela qu’il n’osa nullement le regarder droit dans les yeux immédiatement après ce baiser alors qu’il s’était déjà tourné vers l’autre idiot pour lui lancer sournoisement.

« Comme tu peux le voir, nous sommes assez sexy l’un pour l’autre… pas besoin de voir ton corps affreux pour nous exciter plus. »

Ne laissant nullement le temps de répliquer à leur opposant, qui semblait quelque peu frustré par le début de spectacle qu’ils venaient de leur offrir, il se contenta de relâcher son étreinte pour venir prendre sa main dans la sienne et le trainer avec lui loin de cet homme qui n’eut point l’occasion de réagir. Bien que sa cuisse l’élancé manquant même jusqu’à lui faire perdre son équilibre ils arrivèrent rapidement à la sortie de la boite, pour sa part quelque peu essoufflé. Il savait qu’ils devraient rentrer de nouveau pour récupérer leurs vestes mutuelles mais pour l’instant l’heure n’était pas à cela. Toujours dos à son ami, il commençait peu à peu à prendre conscience qu’il était allé un peu trop loin… pour ne pas dire autre chose. La culpabilité, nouvelle pour lui, l’obligea alors à se mordiller doucement le bout de ses lèvres alors qu’il se retournait doucement vers son ami en murmurant.

« Désolé Bul Kyung… je… enfin j’ai déconné… je reconnais… mais ce mec me donnait envie de lui foutre mon poing dans la figure… et puis j’ai toujours agis comme ça pour écarter les salops du genre… mais désolé pour le baiser, il était spontané, j’avoue que je n’ai pas réfléchi à ce moment là. »

Oui, d’accord il reconnaissait qu’il n’était pas doué en excuse, mais il fallait savoir que c’était nouveau pour lui. Jamais il ne s’était excusé d’avoir embrassé quelqu’un… autant dire que ce soir était résolument une soirée bien à part pour lui.



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MessageSujet: Re: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeMar 10 Jan - 4:56

Il ne semblait pas à Bul Kyng d'avoir déjà aperçu Yong Woo avec un tel feu dans les yeux, parfois au Glee club, ses yeux étaient traversés de flammes mais celles ci étaient de nature différente. Il ne s'agissait en rien d'une passion transportante et transcendante. Non, il semblait furieux, comme si le dragueur l'avait personnellement attaqué. Bul Kyung s'en sentait désolé et attendri. Il se sentait honteux mais en même temps, il ne s'attendait pas vraiment à être protéger par Yong Woo. Il était son ami mais Yong Woo était réputé pour être un prédateur, pas vraiment le genre de mec à prendre des petits sous son aile pour les protéger dans la jungle séoulite. Mais après tout même les lions prennent soin et protègent leur petits. C'est un peu l'impression qu'avait le nord coréen, être un lionceau au beau milieu d'une meute de hyènes affamées, autant dire qu'il ne faisait pas le poids. Un lionceau abandonné par sa seule source de protection, ses parents, ou tout lion adulte.

Il n'allait sans dire qu'il n'aurait pu choisir de meilleur protecteur, il l'entendit parler calmement, fermement à l'ignoble garçon qui se tenait à ses cotés. La venue de Yong Woo ne semblait pas le perturbé plus que ca, bien au contraire, il le reluquait d'un œil vicieux, sourire au lèvre. Son bras était tendu sur la banquette derrière Bul Kyung sans toutefois le toucher. L'attitude restait conquérant et repoussante. Le jeune homme de PyongYang tremblait presque d'horreur,tout recroquevillé sur sa propre personne. Et il se serait sans doute déjà liquéfier si son ami n'était pas arrivé en cet instant. Mais encore avec lui, il ne voyais pas de moyen de fuir, l'autre était trop proche et il ne savait si il aurait réellement la force de bouger sauf pour fuir à toute jambe vers l'extérieur de la boite. Yong Woo le traita de haut, à la manière d'un prince de la séduction. Ils semblaient tout deux si opposé l'un de l'autre, Bul Kyung n'avait aucun doute sur celui qu'il preferait. Yong Woo était délicat, tendre bien que vif et autoritaire, il était à la fois froid et ferme, mais digne. L'intrus lui était rustre et brute, malpoli et pervers et ressemblait en tout point à un abject gueux. Même le réfugié se pensait plus civilisé que lui. Si il avait du se baser sur cet homme pour créer sa vision de la Corée du Sud, il serait rentré illico-presto au nord. Mais heureusement, malgré que son image n'en soit guère plus reluisante, il existait quelque rares individus sud coréen qui attirait son estime et son amitié. Yong Woo le premier.

Il fut soulager de l'entendre le défendre en se moquant de l'autre et de son horrible méthode pour draguer ses proies. Bul Kyung ne pouvait qu'acquiescer vigoureusement cette remarque, et l'applaudir intérieurement. La suite des paroles de Yong Woo n'atteignit pas vraiment l'esprit du jeune Jang. Du moins il n'en saisit pas le sous entendu qu'il laissait impliquer à l'étranger. Il ne s'aperçut à peine de l'emploi du mot homme au lieu de ami. C'était un détail presque anodin, si ce n'est qu'il laissait penser que lui et yong woo était un copule homosexuel. C'était évidement invraisemblable, et si il s'était rendu compte du sens des mots, il aurait certainement tiqué, ouvert la bouche ou bien protester sans se rendre compte que c'était juste une technique de repousse. Mais il ne s'en préoccupa pas, non, le choriste avait confiance en son compositeur, il croyait en sa capacité à le tirer des pattes de cette hyène avec aisance. C'était une évidence, il ne faisait tellement pas de poids face à son ainé qu'il serait balayé d'un coup. C'était une évidence mais seulement au yeux de notre jeune victime car sont bourreau ne se laissa pas vraiment déstabiliser par les mots du sauveur.

Bien que les mots que le rustre prononça ne furent aux oreilles de Bul Kyung guère flatteuse et élégante, il estima que 'était la une tentative de drague ou tout du moins d'invitation au sexe. Il devait être tombé sur le plus grand lourdaud de cette boite. Pourquoi ca tombait sur lui? Pourquoi? Il sut que sa proposition était sale et abjecte, tout comme son être. Il imagina vaguement ce que pouvait être un plan cul à trois, mais il n'y pensa rien d'excitant ou même de reluisant. Son visage grimaça à la simple idée que des gens puisent aimer cela, c'était tout simplement infect et turpide. Il se dit qu'il ne le ferait absolument jamais, pas même avec deux superbes filles. L'amour était unique, il n'allait que par paire, par par trio, jamais il ne pouvait exister de couple à trois. C'était encore plus anormal que la passion éprouver par un homme pour une personne de sexe masculin. Il n'était alors plus question d'amour mais de fantasme sauvage et répugnant. Jamais des paroles n'avait tant choqué le jeune homme qui venait tout juste d'apprendre ce qu'était l'homosexualité. Cet homme était tant hideux, ses paroles étaient sale, comme s'il crachait des crapauds et du poison de ses lèvres trop volumineuses. Il aurait aimé lui fermé son clapet, l'empêcher de déverser ses ignominie en parlant de lui et de Yong Woo. C'était absolument ignoble. D'ailleurs le nord coréen eut une étrange pensée, il se dit que cet ignoble dragueur ne mériterait jamais aucun d'entre deux. C'était tellement évident.

Bientôt il sentit la main de Yong Woo sur la sienne qui l'invitait à se lever ce qu'il fit sans se faire prier, il se précipita vers lui déterminé à mettre le plus d'espace possible entre lui et cet intrus. Il se fit attirer vers lui. Bul Kyung eut tout juste le temps de lever les mains paumes tourné vers son ami avant que dans l'élan celles ci ne se pose contre son torse. Pris par surprise, il eut tout juste le temps de penser que leur places étaient incongrues et qu'il devrait les enlever. Mais il ne le fit pas car déjà Yong avait relever tendrement son propre visage pour venir toucher ses lèvres des siennes. Comme par réflexe, ses mains s'agrippèrent à la chemise de son compagnon, la surprise et le stress certainement.
Ses s'écarquillèrent pour fixer Yong Woo, trop grand et trop choqué, il restait fixé sur les yeux de son ainé, ne comprenant plus. Il essayait de lire en lui dans son regard, ses yeux se faisait intense et interrogateur, mais surtout terriblement abasourdi. Son corps se raidit, il se sentait paralyser, de surprise et de dégout. Il avait une folle envie d'expulser son ami à des kilomètre de lui, pourtant une part de sa raison l'appeler à continuer, à faire confiance à son acolyte. De toute façon, il était piéger par cette étreinte dont il ne pouvait se défaire. Bloqué dans cette indélicate position, ses lèvres collés à celle d'un garçon. Ses lèvres si pures qu'il réservait à sa princesse soudain souiller par un autre, un homme qui plus est. Lui qui ignorait une heure plus tôt les amours masculines goutait bien trop rapidement à celle ci. Yong Woo pouvait bien être un ami, ceci ne faisait pas parti des interaction autorisé.
Mais le sud coréen ne semblait guère conscient de la gène et la tétanie qu'il procurait au réfugié. Surement était il trop préoccuper par cet infâme individu qui les regardait avec plaisir, se délectant du spectacle comme s'il s'agissait de la meilleure pièce de théâtre qu'il eut jamais vu, dans l'hypothèse ou cet individu soit entré une fois dans sa vie dans un théâtre. Aveugle aux yeux empli de prière qu'il libère ses lèvres. Pourquoi était il si long, que voulait il prouver?

Il sentit qu'on appuyait contre ses lèvres comme pour se frayer un chemin parmi elle, il les ouvrit comme si il s'attendait à ce qu'il y fasse entrer quelque nourriture. Mais ce ne fut pas le cas, quelque chose d'un peu rugueux et mouillé de salive vint à la rencontre de sa langue. Paralysé, l'esprit vide par l'incompréhension et le dégout, il mit un moment avant de comprendre qu'il s'agissait de la langue de son comparse. Sa bouche s'ouvrit un peu plus, non pour l'inviter à approfondir le baiser, mais a cause d'un petit cri qui s'étouffa dans le baiser. Il pria Kim Il Sung de venir à son aide, de mettre rapidement fin à cette torture. Il avait envie de pleurer, de lui crier d'arrêter, de reculer, de se débattre. Mais ses mains restaient agrippées à ce vêtement, ses lèvres collées à la bouche du meneur, il sentait sa main glisser dans ses cheveux et contre sa nuque. Un frisson parcouru son échine, il était terrorisé, pétrifié et le contact chaleureux de sa main, bien que doux lui était aussi étrange et désagréable qu'un glaçon.

Il avait hâte que ce baiser prenne fin. Hâte que ca se finisse et de sortir de ce club qu'il n'appréciait plus du tout. Il voulait se soustraire à cet environnement malsain, disparaître de leur regard et de leur monde. Il sentit Yong Woo se retirer sans en être tout à fait conscient comme si celui ci avait laisser des traces tactiles sur le corps de Bul. Il l'entendit parler mais sa voix était lointaine, comme un murmure, il ne pensait plus à rien, seulement au choc de son premier baiser. Celui ci ne s'était absolument pas passé comme prévu. Surtout pas avec la bonne personne et pas de la bonne façon. Son cœur lui disait que ca ne signifiait rien mais se lamentait de son existence. Lui qui devait protéger ses lèvre pour sa bien aimée avait failli. Peut être que sa future princesse n'en aurait que faire, mais lui cela le tourmenterait bien des jours et des nuits. C'était important pour lui qui n'avait eu jamais embrasser que les joues de sa mère, pas même celle de sa tante à son arrivée à Séoul. Pour lui les baisers avaient bien plus de valeur à ces yeux qu'à aucun occidentaux.

Il se fit trainer par Yong Woo hors du club, il ne résista pas et le suivit sans broncher encore trop troublé pour pouvoir réagir. Il marchait comme un pantin, son corps obéissait à son ami tandis que son esprit ne s'était jamais fait aussi vide et en même temps aussi agité. Il lui semblait que tout ses neurones s'activaient de plus en plus violemment sans arriver à se connecter les uns aux autres. Il était vide mais son intérieur trépidait d'une sensation inconnu. Une boule s'était formée sur son cœur et sa gorge était sèche. Il sentait sa respiration s'accélérer et tout son corps battre au rythme de son pouls. Il semblait incapable de contrôler son corps ni pour le calmer et encore moins pour faire le moindre mouvement. Seul le déséquilibre l'avait entrainer à suivre le musicien car il avait oublié ou il se trouvait et devant qui. L'infâme bonhomme ne comptait plus tant qu'il disparaissait de ce lieu.

Il sentit l'air frais du se faufiler à ses narines et ce fut comme si il se réveillait d'un mauvais rêve, bien conscient qu'il ne s'agissait pas d'un cauchemar mais bien de la réalité. Il posa sur Yong Woo un regard qui lui était peu connu, flamboyant d'une lueur froide. Son visage était tendu et immobile, il ne laissa pas la moindre marque de compassion ou même de compréhension de ses paroles, il continuait de le fixer comme une statue de pierre dans une expression crispée. L'autre s'excusa, peu habilement car il semblait que tout mot qu'il ajoutait empirait son cas. Bul yung cligna des yeux pour reprendre ses esprits. Il inspira longuement, remplissant son ventre , ouvrant sa cage thoracique, laissant couler dans tout son corps l'air frais, non pour se calmer, plutôt pour assembler ses forces avant se les abattre sur son interlocuteur. Comme la mer se retire avant un raz de marée, lui emmagasinait tout l'air pour ensuite le cracher sur son ami. Il prit ainsi la parole, contenant sa colère. Il ne criait pas, au contraire, c'était presque qu'un souffle, un murmure, mais sa fureur n'en était que plus frappante.
«  -Non mais ca va pas... Qu'est ce qui t'as pris de faire un truc comme ça? T'es pas bien ou quoi? T'aurais pas pu réfléchir deux secondes avant d'agir! T'as déconné gravement, ca oui!! t'aurais pu penser à moi plutôt qu'a cet autre dégoutant. T'avais pas un autre moyen pour te débarrasser de lui!! On t'aurais exécuté pour moins que ca de là ou je viens! Et d'abord t'aurais jamais du m'emmener la dedans... Ce lieu est inhumain...Ça nous aurais éviter tout cet embarras et cette bêtise. Non mais quoi! On fait pas ca au gens comme ça...tu t'en fiche peut être mais pas moi »

Sa voix s'était élever en crescendo pour finir en un cri avant de laisser place au silence. Il avait la gorge nouée et avait un peu de mal a respirer. Son coeur lui faisait mal. Aussitôt après s'être énervé, il s'en sentit désolé. Il savait que ses paroles ne pouvait qu'atteindre son ami. Il craignit qu'il ne les prit mal mais il n'avait pu les taire. Il s'en voulait, après tout Yong Woo avait voulu le protéger et sans doute y avait il peu de moyen de faire taire l'odieux personnage et il semblait sincèrement désolé. Mais il ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir d'avoir violer ses lèvres et son intimité. Il avait atteint un point tellement sensible et important pour le lycéen, surement sans se rendre compte de son erreur. Le plus jeune avait paniqué et se sentait stupide et terrible de lui en vouloir pour une si petite chose. Une petite chose qui lui était énorme.

Il baissa le regard car il ne vouait passe rendre compte que ses paroles avait touché le pianiste. Il ne voulait pas voir son visage se flétrir. Il ne supportait pas l'idée que ses mots puisse qui faire perdre la seule personne du lycée qu'il appréciait comme un ami.



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MessageSujet: Re: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeMar 10 Jan - 11:30

Bul Kyung était résolument un garçon bien à part pour le jeune homme qu’il était et il en était bien entendu le premier surprit. Même après avoir prononcé ces paroles, il avait énormément du mal à croire qu’il les avait prononcées tellement elles semblaient contre mature vis-à-vis de la personne qu’il était réellement. Il fallait savoir que le jeune homme n’était nullement le genre de personne à s’excuser, vaniteux voir présomptueux pour certaines personnes, il n’avait jamais prit l’habitude d’avouer, ni d’avoir une plausible culpabilité. On pouvait même dire qu’il ne l’avait jamais éprouvé jusqu’à ce jour. Pourquoi devrait-il s’excuser puisqu’il n’avait de toute évidence aucune possibilité de revenir sur ses paroles ou ses actes ? Cela ne servait strictement à rien. Seulement dans le cas présent, il ne pouvait nier qu’il se sentait étrange vis-à-vis de ce qu’il s’était passé. Bien entendu, il savait qu’il n’y avait aucune raison pour qu’il s’en veuille. Après tout, ce baiser n’avait eu que pour seul but de venir enrager ce con de ne pas être assez « convenable » pour être leurs partenaires. Il savait également que pour se débarrasser de ce type de connard, il n’y avait pas d’autre solutions que celle-ci mais voila… son ami n’était nullement bisexuel et en plus de cela semblait être très fermé aux coutumes quelque peu libérés de la jeunesse de Séoul… voir des autres villes. Après tout, il reconnaissait lui-même qu’il venait d’une ville de campagne dont les coutumes étaient à des milliers de lieux de celles qu’on pouvait trouver ici.

Yong Woo s’était donc engagé à lui faire connaitre celles-ci, lui montrait que celles-ci pouvaient avoir du bon. Il admettait certes qu’au début il avait surtout voulu se jouer de lui à ses dépens, s’amusait de ses réactions pour passer une bonne soirée mais c’était dans sa nature. Jeune homme enjoué et taquin, il prenait toujours à se jouer de ses proches et amis, allant même jusqu’au se moquer de lui-même sur certains point. Il n’était point le genre de personne à prendre la vie au sérieux, il ne voulait pas devenir comme ces hommes fermait qui n’étaient nullement en mesure de profiter pleinement de la vie, de la mordre à pleine dent pour en savourait ses richesses. Artiste, il ne pouvait point accepter de vivre une vie ainsi, paramétré par des convenances ou des règles bien établies. Cela se résoudrait à fermer son âme et donc son art. Chose qu’il n’acceptait résolument point de faire même si les possibilités qu’il devienne un grand artiste tel qu’il était se faisaient relativement faibles. Oui, il avait perdu l’usage de sa main en sauvant la vie et les jambes de sa meilleure amie et quand bien même s’il avait l’occasion de revenir en arrière, il referait la même chose sans hésiter. Voici le genre d’homme qu’il était, le type de personne qui quoiqu’il advienne dans sa vie faisait tout pour se relever et avancer la tête honte sans jamais se retourner.

Seulement dans le cas présent, il ne pouvait nier qu’il se sentait mal à l’aise vis-à-vis de ce baiser et ce pour une raison évidente : il ne l’avait pas vu venir. A vrai dire, on pouvait même dire qu’il n’avait pas réfléchit un seul instant et avait agit sur un coup de tête, aveuglé par l’envie de venir fermer le clapet de ce salopard, pervers qui les avaient reluqués comme des morceaux de viandes. Ce baiser n’était donc point un baiser donné intentionnellement dans un quelconque but de séduire, ou de répondre à l’un de ses désirs, il s’agissait tout simplement d’un baiser qui n’avait aucune valeur, tout autant pour lui que pour ce dernier… même s’il ne pouvait point nier que son corps, sensible à cela n’avait point éprouvé un certain plaisir. Que voulez vous on est artiste ou on ne l’est point. Alors oui, pour une fois, il ne pouvait nier qu’il était « désolé », du moins autant qu’une personne de son style pouvait véritablement le penser. C’est peut être pour cette raison évidente qu’il ne l’avait point regardé en face dès qu’il avait relâché ses prisonnières, qu’il n’avait nullement désiré faire face que ce soit à son étonnement et sans aucun doute sa colère. Quoiqu’il était intimement persuadé d’être doué en la matière, mais là n’était la question. La question résidant plus du fait qu’allait être la réaction de son camarade.

Il était donc parfaitement prêt à recevoir le gourou de son ami, d’accueillir comme il se le devait ses remarque, reproche, cri et peut être coup. Il n’avait pas peur, ceci ne faisant résolument point parti de son vocabulaire. C’était un dur, un survivant qui n’avait même pas vu sa ville défiler lorsqu’il avait percuté violement le pare brise de cette voiture, ni eut peur des lésions envers sa main gauche lorsqu’il avait senti avant de tomber dans le coma, ce morceau de glace traversait sa main. Il est donc que son apparence était fort paisible, ce qui reconnaissons le venait véritablement se contraster comparé à la culpabilité qu’était sensé apporter ses paroles. Ainsi il resta assez neutre face à la réaction de ce dernier. Il se contenta seulement de le fixer simplement devant son regard rempli de froideur, figé qui en faisait de même. Il le vit alors inspirer profondément et il comprit résolument que ce dernier tâchait en vain de calmer son énervement. Il profita de cet instant pour glisser sa main derrière la nuque, la massant comme pour tenter de dérider ses muscles qui semblaient bien plus rigide. Il avait comme l’impression que ce silence était tel le calme qui annonçait le début d’une tempête ou un raz de marée. Ce silence n’avait rien d’agréable et c’est donc sans grand étonnement qu’il l’écouta exploser silencieusement. Il ne cria pas, ne haussa nullement la voix comme pour bien démontrer à quel point son comportement l’avait irrité. Sa voix était froide mais aussi faible qu’un murmure alors qu’il lui demandait ce qu’il lui avait prit de faire quelque chose comme ça, qu’il n’était pas bien dans sa tête. Il lui lança qu’il aurait au moins pu prendre la tête de réfléchir quelques secondes, qu’il avait gravement déconné, ô ça oui ! Il ajouta qu’il aurait pu penser à lui plutôt qu’à l’autre salopard, cet être dégoutant.

Pour sa part, il ne disait mot. Il se contentait seulement d’écouter, le regardant droit dans les yeux, respectueux et sans aucun doute mature dans sa façon d’agir. Il ne souhaitait nullement fuir son énervement, il aurait quand bien même pu le frapper qu’il n’aurait nullement cillé d’un cil. Il trouvait que peut être pour une fois, il méritait ses remarques, ses répliques cinglantes et il ne souhaitait nullement empêcher ce dernier de les lui dire, si cela pouvait apaiser sa colère. Seulement il n’allait point s’excuser de nouveau alors il continua de le fixer tandis que son ami lui demandait s’il n’avait pas eu un autre moyen de se débarrasser de l’autre pervers, qu’il aurait pu être exécuté pour moins que ça de là ou il venait. A cette remarque il haussa un sourcil étonné. Il était bien campagnard, non ? Alors les lois étaient les mêmes que celles qui s’appliquaient à Séoul et si ses souvenirs étaient bons, on pouvait nullement te couper la tête ou t’arracher la vie pour un simple « baiser », non ? Une secte alors ? Cette idée sembla frapper fortement son esprit alors qu’elle lui semblait plus réaliste qu’autre chose. Pour être aussi « naïf » et aussi inconscient des dangers de la ville, il ne pouvait venir que d’une communauté du genre, non ?

« Et d’abord, t’aurais jamais du m’emmener la dedans… ce lieu est inhumain… ça nous aurais évité tout cet embarras et cette bêtise. Non mais quoi ! On ne fait pas ça aux gens comme ça… tu t’en fiche peut mais pas moi. » Finit-il dans un cri assez fort qui ne ressemblait véritablement plus au murmure du commencement.

Il pouvait pleinement voir que sa gorge étant nouée, qu’il avait du mal à réguler sa respiration. Lorsqu’il le vit baisser le regard après avoir explosé de la sorte face à lui, il su également qu’il se sentait désolé. Il avait sur son expression une impression de tristesse. Peut être semblait-il penser qu’il l’avait attristé. Il ne pouvait nier que la dernière partie de ses paroles l’avaient quelque peu irrité. Ce terme « inhumain » était vraiment trop tranchant et dépourvu de tendresse pour qu’il en soit autrement. Il se contenta alors seulement de soupirer doucement, faiblement. Il ne savait pas comment le jeune homme allait interpréter ses paroles ou ce soupir mais comme il le disait fort bien : « l’avenir nous le dira… ». Et il n’allait nullement regretter ce qu’il s’apprêtait à dire.

« Je comprends ton énervement, Bul Kyung. Je ne vois pas ce que je peux rajouter de plus à ce que je t’ai dis précédemment. Je ne souhaitais nullement te heurter en faisant cela, c’était peut être bête mais c’est la seule façon qu’on avait pour se débarrasser de ce « genre d’ordure » si quand bien même, on peut le considérer comme un « humain ». Les homosexuels et personnes qui viennent en ce lieu, ne sont pas comme lui, y’a des mecs avec qui tu peux parler des heures sans que rien ne se passent… Ce lieu est génial, il n’est pas « inhumain ». Je n’ai pas manqué à ma parole à t’emmenant ici, il me semble. Je t’avais promis une bonne soirée à t’éclater… on s’est bien amusé durant un temps non ? » Commença-t-il simplement dans une voix quelque peu froide, indépendante de sa volonté sans aucun doute.

Il ne pouvait nier que le passage « salopard » de ce type l’avait passablement énervé et s’il ne s’était pas déjà retenu, il serait allé à la rencontre du videur pour lui signaler qu’un énergumène du genre se trouvait dans la salle. Il soupira alors doucement pour calmer ses nerfs en tentant de reprendre paisiblement sa respiration et en ne quittant point son ami du regard, il ajouta.

« Je ne peux pas revenir en arrière, ni même t’effacer la mémoire en ce qui concerne ce qu’il s’est passé. La seule chose que je puis te dire, c’est que ce n’était pas prémédité et que cela ne se reproduira plus jamais. J’espère seulement que tu ne m’en voudras pas éternellement. Je t’aime bien et puis ça m’éclate de te faire découvrir la ville, sous l’angle de laquelle je la vois. Peut être que cette fin de soirée est loin d’être la plus glorieuse et sympathique qui soit mais je trouve qu’on a bien rigolé sur la piste de danse, non ? »

Était-il en train de lui demander de l’excuser de nouveau ? Pas vraiment, pour lui maintenant qu’il avait explosé, l’histoire était close, il n’en parlerait plus jamais. Il avait dit seulement ces mots pour apaiser les inquiétudes de ce dernier avant d’enchainer sur le bilan qui en résulter car il était pas idiot, leur soirée était désormais gâchée… sans aucun doute.



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MessageSujet: Hey guy, we don't have the choice, so kiss me! PV Jang Bul Kyung [FINI]   Hey guy, we don't have the choice, so kiss me ! | PV Jang Bul Kyung | FINI Icon_minitimeDim 22 Jan - 6:37

Il s'était laissé un peu emporter, le flot de parole qui avait jaillit des ses lèvres l'avait surpris lui même sans qu'il ne réussissent à les contrôler. Lui qui faisait toujours attention à ses mots pour que son masque ne tombe pas venait de faire une gaffe, il le savait. Il avait vu ses sourcils se froncer à ses mots. Il n'aurait pas du se laisser par la colère, mais ca le mettait hors de lui de se laisser souillé par l'hérésie sud coréennes. Leur mœurs semblait si différent qu'il paraissait impossible que 60 ans plus tôt ils ai pu formé une seule et même nation. Mais eux s'étaient avilis auprès du géant américain au point qu'à présent il ne semblait même plus y avoir ni respect ni limites. L'intimité n'y existait plus et le baiser était désacralisé, Bul kyung ne pouvait concevoir que personne n'avait réagit à cette atteinte, il ne pouvait comprendre le regard emplit de jalousie et d'envie de cet immonde personnage qui les avait reluqué. Il se rendait compte combien ils étaient différents de lui. Ils avaient fait tomber bien des tabous que le nord réprimait avec encore plus de sévérité. Voilà un pays à la fois étonnant et déstabilisant.

Le pyongyannais s'était tu et il lui sembla que le monde s'était tu avec lui bien qu'ils se trouvaient à l'air frais de la rue coréenne. Peut être était il encore trop perdu dans ses pensées, ou que sa propre voix résonnant encore dans sa tête annihilait tous sons extérieurs. Il éprouvait une drôle de sensation à mi chemin entre la colère et le remord. Il pensait que yong woo le quitterait surement. Il se rendit inéluctablement combien ses mots pouvaient être blessants. Il se trouvait bien empathique, trop surement. Cette qualité était bien moins sympathique qu'on ne l'entendait habituellement, du moins pour celui qui la possédait. Du moins, en cet instant il était encombrant car maintenant son esprit se torturait entre ce qui restait d'amer. Bul Kyung avait perdu toute douceur, lui qui en était emplit habituellement même dans ce pays qu'il détestait. Mais ce baiser avait était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase de sa haine. Curieusement, bien que régulier, il déversa celle ci sur la personne qu'il appréciait le plus. Il avait ressenti une saturation soudaine face à cette société troublante et illisible à ses yeux. L'incident n'aurait surement pas pris de tel proportion à ses yeux s'il s'était dérouler chez lui (enfin sans compter l'exécution qui aurait du suivre cette bêtise et qui aurait pu fausser cette affirmation).

Il se savait ridicule,mais ici plus encore qu'avant il voulait garder sa pureté. Mais Yong Woo ne pouvait savoir tout ça. Comment aurait il pu le deviner alors qu'il ne connaissait même pas sa provenance et qu'il ne la lui laisserait jamais deviné même. Ils avaient agit dans l'intérêt des deux garçons et sans nul doute n'avait il pas eu le choix. Il ne lui aurait pas imposer cela sans cela. Il voulait lui pardonné son acte malgré le dégout et la colère que celui ci avait infligée à son corps. Il en avait réellement l'intention doutant cependant les prochaines paroles de son ami qui ne tardèrent guère à venir frappé son oreille, l'éveillant de ses pensées et de sa torpeur interne. Il sembla retrouver l'ouïe d'un coup.

Toutefois il ne s'attendait pas à entendre cette froide indulgence dans sa voix,bon évidemment il devait se douter d'une réaction à peu près équivalente, après tout il s'était déjà excuser. Fait si rare qu'il en était forcément sincère et suffisant. Il lui dit qu'il n'allait rien ajouter de plus que ce qu'il venait de dire. Ce genre de phrase laissait généralement, bien qu'étrangement, place à de longue discours. Il réaffirma que c'était le seul moyen de se débarrasser de cet intrus et Bul Kyung releva le visage pour voir la lueur qui brulait dans ses yeux. Il resta la mine tendue mais il lui semblait que son cœur se desserrait quelque peu, que sa respiration se calmait et que le feu ralentissait.

Il lui assura un seconde fois que les homosexuels ne ressemblait pas à cet énergumène qui semblait être un très mauvais exemple. Bul ne savait qu'en penser, il avait envie de le croire, il serait facile de croire que yong woo ne lui ressemblait pas. Mais le baiser échangé taisait un peu cette évidence et le faisait quelque peu ressembler à ce rapace, il restait toutefois un gentil petit rapace nocturne comparé au vautour avide de charognes. Il s'en voulait presque de faire une telle comparaison, Yong Woo était son ami,mais en cet instant il ne le pensait pas vraiment beaucoup moins dangereux. Il avait besoin besoin de temps pour effacer cet incident malheureux de sa mémoire. Pourquoi n'avait il même pas eu le temps de commencer à boire, si il s'était souler avant, il aurait vite supprimé ca de sa pensée. Quoi qu'il n'osait pas imaginer les rumeur qui s'en suivrait. Pas vraiment que ca le gêne,il se fichait de ce que des êtres haïs penseraient de lui. Ce qu'il redoutait plutôt c'était de se retrouver au centre de leur intérêt. On se moquait déjà suffisamment de lui à Yi Sun Sin sans qu'une rumeur ne vienne s'y ajouter. Mais il n'était pas temps de se préoccuper de tout cela car Yong Woo avait poursuivi son discours et le questionnait à présent sur le bon temps qu'ils avaient eu ensemble.

Pour avouer la vérité, le nord coréen qui pourtant n'aimait pas particulièrement danser s'était bien amusé sur la piste de danse. La compagnie de son ami avait rendu cette activité bien plus intéressante et il avait aimé cette partie de la soirée. Si tout c'était dérouler ainsi, sans aucun doute qu'il aurait tenu sa promesse à merveille. Mais l'enquiquineur avait surgi dans cette soirée si agréable. Bul Kyung ne savait plus que penser, ni croire. Il était perdu, apeuré comme un enfant oublié dans un lieu trop grand pour lui. La présence de Yong Woo l'avait rassuré longtemps dans cet espace, mais à présent tout semblait si confus. Il resta silencieux, observant son ami comme pour le décrypter. Yong Woo repris la parole.

Il dit qu'il ne pouvait pas revenir en arrière et qu'il ne pouvait effacer ceci de sa mémoire et bien que ceci paraissait évidant, ce déçut Bul Kyung de les entendre. Comme si par ces simples mots, on lui avait retiré tout espoir d'un miracle qu'il savait impossible. Son ainé continua en lui expliquant qu'il n'avait pas prémédité cet acte et lui promis de ne jamais recommencer. Bul Kyung baissa la tête tandis qu'il se rendait compte combien il était sérieux et désolé, combien il s'inquiétait du plus jeune aussi. Il ne l'avait jamais vu faire preuve d'autant de sensibilité vis à vis de quelqu'un. Le nord coréen se rendait compte par ces deux petites affirmations que ce n'étaient pas des paroles en l'air. Elles auraient pu l'être bien sur, mais il était persuadé du contraire. Il regarda le sol, toucher par son amitié, empli du remord des cris à son égard. Par terre, il observait les pieds de son ami qui ne cessait de parler pour faire face au long silence de Bul Kyung.

Il lui avait dit qu'il espérait qu'il ne lui en voudrait pas et qu'il l'aimait bien. Bul Kyung lui, hésitait toujours sur la réaction à tenir toutefois il fut touché par ses derniers mots. Mais il devenait finalement de plus en plus conscient qu'il lui avait déjà pardonné son geste. Surement la surprise de cette rapidité face à l'outrage qu'il avait reçu l'empêchait de prendre pleinement conscience de ce fait. À la vérité, c'était plutôt du à la personne qui l'avait outragée. Il aimait bien Yong Woo, amicalement bien entendu, mais il ne pouvait s'enorgueillir de nombreux amis dans les rangs de ses camarades d'école. Tant pis si il était un peu différent, il voulait le conserver car il était important.

La voix de son ami s'éteignit après lui avoir dit qu'il avait eu du plaisir à passer cette soirée avec lui bien que celle ci soit peu glorieuse. En même temps s'éteignit le feu interne qui avait jailli après cette difficulté. Bul kyung, le regard fixé sur les pieds de son ami respira fortement, emplissant ainsi l'ensemble de son tronc de l'air frais de Séoul.Il avait besoin de ce souffle interne pour éteindre définitivement les dernière braise qui restait éveillé en lui.
Puis il expira en un soupire durant lequel un sourire s'installait sur son visage. Un doux sourire était apparu et il lui adressa quand sa tête remonta vers son ami.

« -Je...Je ne t'en veux pas... plus. » Il n'avait pas vraiment l'intention de s'excuser de lui avoir crier dessus. Si cela pouvait servir par la suite à ce qu'il ne fasse pas la même bétise alors ce ne fut pas vraiment inutile. Il espéra qu'il ne lui en tiendrais pas rigueur mais de toute façon il semblait accepter ce châtiment. Il n'avait pas répondu aux autres question du garçon, ni même à sa déclaration amicale, surement était il encore trop tôt.

La colère évacuée, le froid parcouru son corps. Il frissonna et passa ses mains sur ses avants bras pour se réchauffer. Son regard passa sur la porte de la boite gay quand il pensa que sa veste était encore à l'intèrieur, mais il n'avait vraiment pas envie de retourner à l'intérieur, ne serait ce que pour la récupérer. Bien qu'il était essentiel qu'il la reprenne car celui ci ne lui appartenait pas et il lui fallait le prendre. Aussi après un petit silence il repris la parole.
« - Je vais rentrer chez moi je crois. Est ce que tu pourrais aller récupérer ma veste s'il te plait » lui demanda t'il simplement. Ce que son ami fit sans opposer de résistance laissant seul Bul Kyung à grelotter dans le froid en face de la porte. L'endroit était plutôt calme, seul quelque pasants marchait et il vit un groupe de six jeunes hommes entrés dans le club en embrassant le videur. Des habitués surement.

Yong Woo ne tarda pas à revenir en tendant au plus jeune sa veste qu'il mit aussitôt, n'attendant pas la congélation avant d'agir. Il fut satisfait de la chaleur qu'elle offrait bien qu'elle ne soit pas particulièrement épaisse. Fin prêt, il se retourna vers son ainé et salua d'un signe de tête respectueux avant de le saluer d'une petite tape sur le dos. Il dit d'un air jovial et agréable.
« Merci pour ce soir! C'était sympa de s'amuser avec toi. Faudra qu'on remette ça un de ces jours! Mais plus de boite homosexuelle. »Il chuchota la dernière phrase, car ce n'était peut être pas le meilleur endroit, face à l'une de celle ci de demander cela. Le ton lui bien que plaisant, comme une blague se voulait aussi ferme car c'était réellement une demande qui lui tenait à cœur.

Il hésita un instant puis posa un bisous sur la joue de son ainé avant de partir vers la station de métro la plus proche en saluant simplement son ami d'un « Au revoir Yong, on se revoit au glee !»



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