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 I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI

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MessageSujet: I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI   I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI Icon_minitimeLun 6 Aoû - 0:02

"I would like you to know everything about me."
Yun Hu Jun & Wada Yano


Heureux, le jeune homme qu’il était ne pouvait que l’être tandis qu’il avait le doux bonheur de pouvoir découvrir une facette de la vie de l’homme qu’il aimait. En effet, contrairement au cousin de ce dernier, qui connaissait par cœur l’existence de son ange pour en avoir fait intégralement parti, Yano n’avait malheureusement pas eu cette doux bonheur de l’avoir découvrit dès sa plus tendre enfance. Une enfance qui lui était alors terriblement inconnu à ses yeux et qui pourtant n’avait de cesse de le tourmenter à chaque instant. C’était cruellement blessant pour lui de songer au fait que son ange détenait encore bon nombre de part d’ombre qui était et restait un mystère pour lui. Il est vrai que Hu Jun n’aimait résolument pas parlé de son enfance et lorsqu’on connait une partie de son histoire, on ne pouvait que comprendre la chose. Du moins, Yano le comprenait et ne cherchait jamais ses confidences à ce sujet. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il avait pleinement conscience que cela pouvait se retrouver fortement blessant pour son ange et qu’il ne pouvait tolérer en son âme et conscience de lui faire du mal. En effet, Yano avait apprit par un malheureux hasard que son ange, l’être qui ébranlait tant son être de bonheur, se trouvait en réalité être l’enfant illégitime de l’homme qui avait partagé la vie de son idole disparue. Un enfant conçu hors mariage et qui était sans aucun doute les raisons du silence et du mystère qui entourait son enfance. Il n’avait aucun mal à songer à la tristesse et la douleur qu’il avait du endurer durant cette période là. Lui-même se souvenait ô combien l’existence d’un tel enfant dans un couple qui semblait si uni avait fait un scandale. Un scandale tel que cela était resté longtemps dans la mémoire commune de tous ceux qui avait apprécié cette artiste. Il va s’en dire que les propos concernant l’enfant l’avait toujours effaré et cela ne pouvait que le meurtrir désormais à chaque fois qu’il tombait sur un article qui faisait mention de cet enfant, qui se trouvait être en réalité être son ange.

Il ne comprenait point pourquoi on accablait cet enfant d’être venu au monde, d’avoir détruit à jamais l’image si parfaite d’un couple qu’on pensait être si irréprochable. Que pouvait-il bien y faire ? Il n’était responsable nullement de son destin, il n’était qu’une victime. Une victime à juste titre tout comme Hyun Min, qui était encore protégé de tout commentaire de ce genre et il ne pouvait que craindre que son fils, la chair de son sang n’est à subit une telle méchanceté gratuite. Il ne connaissait pas les raisons qui avaient fais que le mari de son idole ne la trompe mais voyant ô combien son ami le louait, il imaginait que cette dernière devait être bonne. Ainsi, il ne pouvait que comprendre ô combien il avait du être difficile d’avouer sa faute tant il vivait actuellement le même calvaire. Il savait qu’il se devait de parler à Hu Jun de son enfant, qu’il avait pour devoir de lui expliquer toute la situation mais il n’y parvenait pas. Dès lorsqu’il trouvait la force de le faire, son cœur n’arrivait point à laisser s’exprimer ses mots. La crainte qu’il avait de perdre l’homme qu’il aimait le tiraillait tant qu’il n’arrivait point à franchir cette frontière, le contraignant alors à se muer dans un silence douloureux qui n’avait de cesse de leur meurtrir jour après jour. Il se sentait tellement horrible de ne pas être en mesure d’avouer l’existence de son enfant à son ange alors qu’il lui avait été si aisément facile de le faire à son père. La loyauté de son être était-elle qu’elle lui intimait de le faire rapidement et il espérait, escomptait le faire durant ce voyage où il allait se trouvait seul avec son ange.

Un voyage qui leur faisait le plus grand bien, d’autant plus désormais qu’ils n’avaient plus besoin de se cacher. Depuis cette soirée passée en boite où la jalousie de son ange était venue mettre un terme à leur relation secrète, tout deux semblaient résolument revivre. Libre de s’aimer malgré le regard désapprobateur de certains de leurs camarades, ils n’hésitaient plus à s’afficher quand bien même restaient-ils assez discret en quelque sorte. Ses baisers qui leur étaient auparavant interdit, devenaient une douce liberté qu’ils s’octroyaient entre deux cours lorsqu’ils se croisaient dans les couloirs. Le bonheur du jeune homme était si flamboyant qu’il ne lui était résolument impossible de le contenir derrière son masque habituel. Léger, il se sentait enfin lui-même et ce d’autant plus avoir eu cet entretien avec son père. Il était soulagé d’avoir pu lui avouer la vérité, d’avoir été en mesure de lui parler si franchement de ses rêves, de ses sentiments et de ses secrets. Il avait toujours su que cette dernière se passerait bien, son père n’était point un homme aveuglé par le respect des convenances en privé et cela avait été le cas. Il lui avait seulement exprimé les conséquences que cela aurait sur leur image publique, qu’il se devait de préserver en réagissant comme on attendait qu’il agisse. Cependant, il savait que ce dernier était heureux pour lui tant il semblait être empli d’un bonheur sans nom. Un homme accompli, c’était le terme qu’il avait employé plus exactement et cela lui faisait prendre conscience qu’il était fier de lui. L’accolade qui avait suivit ces mots l’avait rendu profondément heureux et il ne pouvait que se satisfaire de la situation. La seule ombre à son tableau, se trouvait être ce secret qu’il conservait vis-à-vis de son ange. Trouver le bon moment était résolument difficile et il savait que ce week-end serait le cadre idéal mais même maintenant, quelques jours après leur arrivé, il ne parvenait pas à le certifiait totalement.

Peut être était-ce cupide de sa part mais il désirait plus que tout de profiter de ce bonheur qu’il vivait. Être en immersion totale dans cet environnement dans lequel son ange avait passé toute son enfance, lui faisait un bien terrible alors qu’à travers tout cela, il découvrait. Il découvrait enfin cette partie de l’existence de son ange qui a travers de ses récits lui permettait de visualiser les choses grâce à des clichés ou en lui montrant l’endroit qu’il nommait. Il avait l’air tellement heureux ici, au cœur de ses racines, qu’il n’avait de cesse de le dévorer du regard avec douceur et amour devant le regard de cette tante, qui avait remplie le rôle de mère. Eux non plus, ne pouvaient rester aveugles face à la profondeur de son amour tant ce dernier s’affichait dans le moindre de ses regards, sourires ou gestes. Tel un enfant avide de découvrir un univers qui lui était inconnu, il observait tout objet sous un œil vif et empli de tendresse, un peu comme s’il chérissait à juste titre tout ce qui avait pu faire parti de la vie de son amour. La vérité ne se trouva en réalité par si éloignée de cette idée. Ainsi aujourd’hui comme les autres jours, les deux jeunes hommes avaient quittés la demeure pour se promener. Savourant ses instants où ils se retrouvaient seuls, ils en profitaient souvent pour avoir à l’égard de l’autre des gestes très tendres qu’il avait du mal à faire devant sa famille. Pudique, Yano l’était dans une certaine mesure car il considérait tout geste comme intime quand bien même ne se refusait-il jamais un baiser ou une caresse lorsque son cœur le lui dictait. Cela faisait désormais près d’une demi-heure qu’ils parcourraient les champs de thé en douceur alors que son ange résolument heureux, n’avait de cesse de lui narrer les souvenirs de son enfance à ses yeux. Souriant avec douceur à son ange, il n’avait pu résister au désir qui le possédait depuis des heures de venir l’enlacer par derrière alors qu’il venait coller son corps au sien. Soupirant de bonheur à ce doux contact c’est avec douceur qu’il avait glissé ses phalanges sur ses hanches alors que ses lèvres étaient venues baiser sa nuque avec tendresse. Il était si bon d’être là en sa compagnie, ainsi positionné.

« Tu sais que je t’aime mon amour ? » murmura-t-il au creux de son oreille alors qu’il souriait avec douceur en ajoutant d’humeur un peu taquine et joueuse. « Mais tu as peur que je le perde de vue en pourtant un sweat-shirt aux couleurs si chatoyantes ? Je ne risque pas de te rater, déjà qu’il m’est résolument impossible de le faire. »

Riant tendrement de sa propre bêtise, il vint doucement resserrer son étreinte autour de ses hanches pour le coller à lui alors qu’il baignait sa nuque de ses lèvres dans des baisers papillons qu’il éparpillait sur toute la chair qu’il lui était possible de toucher.

« Heureusement que nous sommes à la campagne, sinon cela attirerait sans doute tant les regards sur toi que les gens pourraient admirer ta magnificence et de ce fait attiser ma jalousie… mm… en fait, je pense que je vais t’interdire de poser ce sweat-shirt à Seoul… qu’en penses-tu ? »

Conscient que ses mots étaient emplis d’une jalousie a demie avouée, il lui lança un regard entendu en l’obligeant à tourner son visage vers lui en penchant doucement la tête sur le côté alors que ses yeux n’avaient de cesse de le dévorer avec douceur. Il était heureux, profondément enchanté d’être là avec lui et son ange, ne pouvait point ne pas en avoir conscience.


TENUE : 01.





Dernière édition par Wada Yano le Dim 9 Déc - 0:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI   I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI Icon_minitimeLun 13 Aoû - 6:47

Le secret de sa naissance, il n’y avait que quelques personnes à ce jour au courant de la réelle histoire d’Hu Jun. Pour la plupart des personnes il n’était que l’enfant illégitime de son père avec une femme, l’histoire d’un couple sans lendemain. Officiellement, sa mère avait disparu à sa naissance et il avait été confié à une de ses tantes jusqu’à que son père prenne sa garde lorsqu’il fut un enfant et jusqu’à son départ pour Busan quelques années après. La vérité n’était nullement très éloignée de ce mensonge si ce n’était que le jeune homme se trouvait être l’enfant légitime de la femme de son père, de cette douce musicienne qui avait failli à un âge trop jeune. Un enfant dont son père avait voulu cacher sa réelle histoire pour le protéger, pour ne pas qu’il est à subir la pression que pouvait subir bon nombre d’enfants de célébrités. Son père avait seulement souhaité qu’il n’est qu’à suivre la voie qu’il lui semblait bon, la voie qui lui permettrait d’être heureux comme l’aurait souhaité sa mère. Seulement, ce fut avec surprise que son père découvrit que le jeune homme nourrissait comme sa mère le rêve d’être un pianiste reconnu, il souhaitait devenir un grand musicien comme avait pu l’être sa mère. Suivre ce rêve jusqu’à ce jour lui avait permis silencieusement de soigner le mal-être qui le possédait depuis l’âge de raison, de calmer cette effroyable idée qui ne le quittait jamais, celle d’avoir tué sa mère et de faire vivre à son père une tristesse sans fin, d’avoir détruit leur amour si parfait. Son père qui avait tant été amoureux au creux des bras de Kim Hye Su, sa douce mère, avait sombré peu à peu dans de multiples aventures et une tristesse plus que visible, même s’il aimait véritablement son enfant. Ce père, ô si aimant, l’avait toujours soutenu et adoré comme jamais aucun père n’aurait pu le faire à ses yeux. Son père, Hu Jun aimait véritablement son père et ne souhaitait pour rien au monde perdre contact avec lui d’aucune manière, même si peut-être sa décision était critiquable. Hu Jun avait souffert malgré ce mensonge, même s’il avait été toujours mis à l’écart par son père de toute l’affaire sur sa naissance, souhaitant qu’il vive simplement chaque jour sa vie. Encore aujourd’hui alors qu’il voyait l’actuelle femme de son père, il ne sentait plus que coupable indirectement de sa naissance. La femme qui se trouvait être à ses côtés actuellement ne l’aimait nullement véritablement, si ce n’était pour son argent… sans aucun doute qu’elle croyait même que c’était lui qui avait hérité de l’argent de sa défunte femme et qu’elle le dilapidait chaque jour dans ses magasins de luxes. Seulement, le patrimoine qu’il disposait était seulement dû à son héritage familial des Yun et son métier. L’argent de sa défunte femme il l’avait seulement placé dans un compte destiné à son fils lorsqu’il serait majeur, tout comme tous les droits sur ces chansons. Cet argent s’accumulait chaque jour un peu plus pour leur fils, pour qu’il puisse vivre ses rêves sans n’avoir jamais aucun contrainte financière.

Cet argent, Hu Jun s’en importait que peu véritablement. Seul l’avait importé pendant ces années le fait d’avoir perdu sa mère, une femme aimante qui ne serait jamais remplacé d’aucune manière. Cette peine s’était légèrement calme avec le temps, à partir du moment où il avait pu aux côtés de sa tante pendant ses premières années de sa vie, ressentir et vivre l’amour d’une mère. Le seul modèle maternel qu’il avait eu se trouvait être en ces lieux, dans ce petit village où il avait grandi dans la campagne, heureux avec son cousin et son oncle et sa tante. Vivre heureux, il avait pu vivre pleinement heureux au côté de cette famille pendant de nombreuses années et à présent il ne pouvait qu’être heureux d’enfin pouvoir retourner à ses racines après tant d’années sans être venu. Le fait de venir ne pouvait que l’enthousiasmer et sans aucun doute à présent qu’il pouvait enfin faire découvrir à l’être aimé le lieu où il avait grandi et forgé sa personnalité. Ainsi à chaque instant, à présent qu’il se trouvait en compagnie de l’être aimé, il ne pouvait nullement être plus heureux et sans aucun doute que Yano devait s’en rendre compte, tant Hu Jun semblait baigner dans un bonheur et une joie sans fin. Etre auprès des personnes les importantes de sa vie dans un endroit tant magnifique l’emmenait dans la béatitude totale. Tout particulièrement alors que c’était en ce jour qu’ Hu Jun allait enfin avouer à Yano son plus grand secret, ce secret qu’il lui avait toujours caché depuis leur première rencontre. Alors même que Yano à un certain moment passait de nombreuses heures à lui parler de sa musicienne préférée qui se trouvait être sa mère, il s’était tû, l’écoutant simplement, préférant taire ce terrible secret pour ne pas à avoir à affronter le regard de Yano et son propre mal-être. Ce fut seulement, le jour où Yano avait pu rencontrer son père que Yano se rendit compte pour la première fois de sa vie que son ami ne lui était pas totalement inconnu, que Hu Jun se trouvait être l’enfant illégitime de ce couple anciennement béni.

Ainsi, aujourd’hui, il ne souhait qu’une chose, avouer enfin à l’amour de sa vie sa véritable histoire même s’il risquait de souffrir et de se montrer sans doute faible face à lui. Il allait lui montrer sa plus grande faiblesse, son mal-être le plus profond depuis qu’il avait intégré dans son esprit que sa mère était morte à sa naissance, dû à son existence. Il ne savait nullement comment allait réagir son aimé à cette annonce, si ce n’était en le soutenant et peut-être en tentant de le persuader qu’il n’était nullement fautif et que sa venue avait toujours été accueillie avec bonheur pour ce couple. Mais même avec ces mots, comme avant tant tenté de le faire dans le passé son père, il était fort probable que rien ne puisse changer l’avis d’Hu Jun à ce sujet. Néanmoins Hu Jun s’était toujours senti coupable de ne pas être capable de lui dire alors que Yano se trouvait être la personne qu’il aimait de tout son cœur et la personne avec qui il voulait passer ses jours. Lui mentir lui semblait alors réellement difficile, impossible même pour lui alors il se devait lui dévoiler chacun de ses secrets même s’il devait souffrir après.

Heureux, il l’était alors qu’il se retrouvait avec Yano à marcher dans les champs de thé depuis une demi-heure, alors qu’il lui racontait chacun de ses souvenirs dans ces terres lorsqu’il y venait se promener petit avec son cousin. Le temps de l’innocence où tout lui semblait parfait ici, au milieu de ces terres où tous ses problèmes et ses angoisses disparaissaient. La campagne, la campagne lui manquait véritablement à Séoul et tout particulièrement le calme. Ici, il avait grandi dans un bonheur des plus totaux en compagnie de sa tendre famille. Souriant alors, il laissa échapper un doux gémissement de bien-être alors que Yano veniat coller son corps au sien, frémissant légèrement au contact de ses phalanges sur ses hanches et de ses lèvres sur sa nuque. Il ne put qu’être heureux alors que celui-ci lui demandait s’il savait qu’il l’aimait, il laissa échapper à un doux rire alors qu’il lui répondait à son tour « Il me semble oui, cela fait depuis de nombreux mois que je m’en rends compte mon tendre aimé… » Il se permit alors de continuer de sourire aux mots de Yano qui lui murmurait s’il avait peur qu’il le perde de vue en portant un sweat-shirt aux couleurs si chatoyantes. Il ne risquait nullement de le rater, déjà qu’il lui était résolument impossible de le faire.

Souriant à ses mots, il vint pencher doucement sa tête comme pour recevoir plus de baisers de la part de son tendre amant. Il murmura alors à nouveau qu’heureusement qu’ils se trouvaient à la campagne, sinon il aurait attiré les regards sur lui et les gens auraient pu admirer sa magnificence et logiquement attiser sa jalousie. Il lui murmura alors qu’il allait alors lui interdire de porter ce sweat-shirt à Séoul, lui demandant son avis.

A ses mots il laissa échapper un doux rire avant de venir murmurer en le dévorant du regard :
« Je ne cherche nullement à me faire remarquer mon tendre amour. Ce sweat-shirt est un cadeau de mon père et je me suis dit qu’en ce jour béni, c’était parfaitement l’occasion de le mettre… mais ne t’inquiètes pas, si je me balade dans la rue avec toi ce n’est pas moi qu’on verra en premier, c’est bien toi… tu es si magnifique. »


A ses mots il vint se retourner contre Yano pour le prendre dans ses bras simplement avant de murmurer contre son oreille d’une voix un peu tremblante, ses mains serrant involontairement la chemise de Yano :
« Yano… je crois qui je suis prêt à présent à te le dire… ce secret… seulement, je ne sais nullement comment te l’annoncer… prononcer ses mots me semblent si difficile… »


A ses mots, il vint doucement s’éloigner et se détacher du corps de Yano, de quelques centimètres alors qu’il venait attraper presque en tremblant la photo qu’il avait placé dans la poche de son pantalon avant qu’il s’en aille se balader dans les champs de thé, sans que Yano ne puisse s’en rende compte. Fermant les yeux, il vint doucement soulever la photo pour venir la placer dans les mains de Yano, avant de venir se resserrer contre lui, ses mains entourant ses hanches, comme pour s’accrocher désespérément à lui. Il avait tellement peur, lui annoncer ce doux secret faisait naitre en lui tant de peur. Cette photo n’était nullement anodine, on voyait son père et sa mère se tenant dans les bras, le ventre rond de sa mère démontrant bien qu’elle se trouvait déjà enceinte de plusieurs mois.

« Je… suis désolé… Yano… vraiment … désolé…» dit-il alors qu’il était venu placer sa tête contre la nuque de Yano, dans une voix quelque peu fébrile… il ne savait nullement si Yano avait compris son message mais prononcer ses mots lui semblaient bien difficile. Il sentait son cœur battre à un rythme effréné. A travers ses mots il s’excusait de lui avoir menti pendant ses années, de s’excuser d’avoir peut-être détruit ce couple tant magnifique…
tenue 01.



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MessageSujet: Re: I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI   I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI Icon_minitimeLun 13 Aoû - 23:55

La félicité qui habitait son être était telle qu’il avait l’impression d’être au paradis. Un paradis dans lequel il avait tout le loisir de couvrir son ange de mil et une façon de sa tendresse, un lieu exceptionnel dans lequel il pouvait tout simplement le découvrir. Découvrir dans une certaine mesure et en collant certains éléments, ce passé ô nébuleux de son ange, qui semblait vouloir lui dévoiler. Lui dévoiler toute cette période de sa vie qu’il n’avait jamais trouvé le courage de lui dire. Yano imaginait sans trop de mal que parlait de son histoire se trouvait être un sujet tabou pour son ange. Chaque être en ce monde possédait des parts d’ombres dans son passé, des événements qu’il aurait souhaité plus que tout effacer de sa mémoire mais qui pourtant constitués en soi, le lourd bagage qu’était le sien. Yano n’était pas sans ignorer que Ki Suk ressentait un certain mal être vis-à-vis de sa naissance, sa condition. Lorsqu’il le voyait si anxieux, il ne pouvait nullement s’empêcher de penser à son fils. Son fils qui allait peut être vivre les mêmes situations que celle de son ange. Il se rendait bien compte que certaines remarques désobligeantes avaient toujours blessés son amour. Le fait d’être considéré comme un monstre car par sa naissance, il avait détruit à tout jamais l’image si parfaite d’un couple qui était intimement adulé, devait résolument être une épreuve pénible et il ne pouvait que s’en meurtrir tout autant en y songeant. Il n’aimait pas le voir avec cette mine déstabilisée, voir son regard se blêmir comme si tout bonheur quittait son être car cela le rendait impuissant. Il avait alors la sensation de n’être d’aucun réconfort pour ce mal être qui sévissait au fond de l’être de son ange et cela l’attristait horriblement et inexorablement. Il voulait tant être en mesure de panser la moindre de ses blessures, être en mesure d’apporter que du bonheur en la personne de son amie mais il savait que la route allait encore être longue. Il avait d’or et déjà entraperçu le mal être de son ange à Paris. Il avait vu ô combien le secret que conservait son ange, le faisait cruellement souffrir. Comment aurait-il pu ne pas le remarquer alors qu’il lui avait semblé bien plus fébrile que jamais ? Cette souffrance qui étranglait l’être de son ange l’avait complètement détruit et il n’avait point voulu qu’il lui dise.

Non, si cela devait lui apportait encore plus de chagrin de le dire, si jamais cela devait être un supplice pour son être, il avait préféré égoïstement qu’il le conserve pour lui, qu’il s’épargne la tourmente de l’exprimer à haute voix. Oh bien entendu, cela ne voulait nullement dire qu’il n’y songeait pas souvent mais il savait ô combien certains secrets étaient difficiles à avouer. Lui-même conservait un secret pour son tendre amour. Une vérité qu’il n’arrivait pas à lui révéler tant il avait peur de sa réaction. Il était terrifié par l’idée qu’il ne lui en veuille, qu’il songe qu’il lui avait menti en camouflant une partie de son existence où il y avait déjà sa place. Il se sentait parfois tellement coupable de ne pas l’avoir mit dans la confidence à ce moment, de ne point avoir eu ce courage de lui partager son tourment. Seulement son cœur l’en avait empêché, à cette époque il avait tellement eu peur de le perdre définitivement et il n’avait pu le faire, quand bien même avait-il tenté en vain de le faire. Il n’arrêtait pas de le faire jour après jours mais ces essais étaient voués à l’échec car il ne s’en sentait tout simplement pas la force. Comment pouvait-il lui avouer qu’il avait eu un enfant illégitime avec une conquête d’une nuit ? Comment pouvait-il tolérer lui dire qu’il allait faire vivre à son enfant toute la douleur qui était la cause de son mal être à lui, son histoire ? Il n’en avait tout simplement pas la force. Alors il préférait garder cela pour lui quand bien même n’arrêtait-il réellement jamais d’y songer. Il réfléchissait aux possibilités pour lui en faire part, tenté d’entrevoir la meilleure optique qu’il soit. Désormais qu’il en avait conversé avec son père, il était déterminé à reconnaitre son enfant mais pour cela il devait en parler en son ange, lui faire savoir la vérité. Mais égoïstement, il voulait encore patienter un peu, tenter de trouver la force de le faire et surtout profiter de ce voyage avec ce dernier. Il ne voulait nullement ternir la félicité qu’il vivait de se trouver en cet endroit reculé. Un lieu où l’homme qu’il aimait y avait passé toute son enfance, un lieu dans lequel ce dernier s’était modelé pour être le garçon, qu’il avait rencontré par hasard et qui avait fragilisé à jamais les barrières de son cœur pour y pénétrer à jamais.

Ainsi, il ne pouvait s’empêcher de découvrir avec un œil vif et amoureux tout ce qui lui était possible d’admirer, d’analyser. Découvrir tout cela emplissait son être d’un bonheur incommensurable et personne ne pouvait l’ignorer. Se balader dans ses champs de thé en la compagnie de son ange lui faisait un bien fou. Quand bien même était ce résolument agréable pour lui de conserver avec sa tante et son cousin, ils avaient très peu d’instant à eux. C’est pour cela qu’il était venu le prendre au creux de ses bras. Inconsciemment et inexorablement son être n’avait de cesse de réclamer sa présence contre lui. Le bonheur qu’il ressentait à son contact se trouvait être total, si intense que s’il en avait la possibilité, ô grand jamais il ne s’éloignerait de lui. Un bien être qui l’habita tout autant que son ange qui se laisse tendrement gémir de bonheur par ce doux contact. Un fait qui l’enchanta si fortement qu’il ne pu que profiter de cette étreinte pour embrasser sa nuque de ses lèvres, la couvrir de toute son attention. Sentir son ange pencher légèrement sa nuque pour profiter plus profondément de ce contact entre leurs deux chairs, l’enchantait terriblement alors qu’il ne se gênait nullement pour poursuivre ces baisers. Lorsqu’il l’entendit rire doucement à sa taquinerie, il ne pu que le dévorer encore plus du regard alors qu’il en faisait de même pour répondre à sa dernière. Non, il ne cherchait nullement à se faire remarquer. Ce sweat-shirt était un cadeau de son père et il s’était dit que ce jour béni était résolument l’occasion rêvée de le mettre. Seulement il ne devait pas s’inquiéter car si il se baladait dans les rues avec lui, ce n’était pas lui qu’on verrait mais bien Yano. Il lui fit donc part qu’il le trouvait si magnifique alors qu’il se retournait vers lui pour le prendre dans ses bras à son tour. Résolument heureux, il se perdit quelques secondes dans cette délicieuse étreinte alors qu’il sentait doucement son souffle venir frôler son oreille dans un murmure. Il prononça sont doux prénom, ajoutant qu’il pensait être prêt à présent à lui dire… lui dire ce terriblement secret qui le faisait souffrir. Seulement il ne savait nullement comment le lui annoncer, prononcer ces mots lui semblaient si pénible.

En l’espace d’une seconde, ce sourire enchanté disparu pour faire place à une inquiétude profonde. Ce n’est pas parce qu’il ne souhaitait point connaitre les détails de tout cela mais il était surtout terrifié par l’idée de le voir être dévasté par le fait de lui en faire part et qu’il ne puisse être nullement en mesure d’atténuer sa peine profonde. Quand bien même était-il parvenu à le faire à Paris, rien ne l’empêchait désormais de ne point être assez puissant pour faire face à cette peine incommensurable qui étranglait l’être de Hu Jun… et cela le perturbait énormément pour ne pas que cela le tétanisait. C’est donc le regard résolument troublé, anxieux qu’il le vit s’éloigner quelque peu de son être alors qu’il continuait de le fixer inexorablement comme pour tenter de ne perdre de vue aucun détail primordial. Toute sa concentration lui était tout acquise alors qu’il le voyait glissé ses doigts vers la poche arrière de son jean pour la poser devant eux. Il ne pu que se sentir fébrile de le voir fermer les yeux alors qu’il venait placer doucement cette photo au creux de ses doigts pour qu’il puisse la voir. Voir son ange se blottir désespérément contre lui comme pour tenter de trouver un quelconque salut, le déstabilisa totalement alors qu’il lui murmurait tout contre sa nuque dans une voix ô fébrile qu’il lui était désolé, qu’il lui demandait sincèrement de s’excuser. Le supplier de lui pardonnait pour quoi ? Inconsciemment et dictait par son propre cœur, il délicatement caresser son dos de sa main libre alors que son regard se posait enfin sur la dite photo. Une photo bien loin d’être anodine puisqu’il y voyait une femme en compagnie du père du jeune homme. Une femme qu’il connaissait mieux que quiconque, une dame, qui par ses talents d’artistes était à l’origine de tant de désir de sa part de se destiner à la composition, une artiste à qui il vouait une admiration totale. Cette photo la montrait si heureuse aux bras de cet homme qui se trouvait être le père de son ange, chose qu’il ignorait nullement, l’ayant découvert l’identité de ce dernier depuis des années. Seulement la vérité qu’indirectement son ange lui avouait le désemparait totalement. Pourquoi avait-il cette photo avec lui, sur lui, comme s’il s’agissait d’un trésor inestimable à ces yeux ? Se pouvait-il qu’en réalité toute cette histoire de maitresse n’était qu’un stratège camouflait pour préserver leur enfant de toute pression extérieur ? Il avait l’impression que ce soit le cas. Bouche bée, il ne savait nullement ce qu’il convenait de dire ou de faire mais son cœur ne pouvait rester insensible à la détresse de son ange, un ange qui tremblait au creux de ses bras comme habitait par un mal être si puissant. Il semblait tellement anéanti ainsi que cela lui brisait le cœur alors qu’il venait délicatement baiser sa nuque par des milliers de baisers papillons en l’enserrant encore plus dans ses bras.

« Mon amour…Je crois comprendre… comprendre cette vérité qu’il t’est si difficile à avouer mais… mais je t’en prie mon amour, cesse de t’excuser. Tu n’as aucune raison de le faire, tu le sais ? » Murmura-t-il au creux de son oreille dans une voix ô fébrile alors qu’il poursuivait.

« Si la vérité est telle que je l’imagine et que c’est justement ce poids qui t’accable… je t’en prie mon tendre amour… cesses de songer à cela à tout jamais… tu… tu n’es pas un assassin… quand bien même les langues perfides ont pus le dire dans des journaux ou devant toi… aucune blessure ne t’as été épargnée par ces derniers… j’en ai la sensation et même l’intime conviction… mais tout comme tes proches, mon amour, je te dois de te dire que tu n’es pas une erreur... Tu sais... le morceau que Kim Hye Su a composé pour toi, cet être qui grandissait peu à peu dans ce ventre est une ode à l’amour, au bonheur. La particularité de ce morceau réside dans ce fait et… je suis persuadé qu’elle ne souhaitait que pouvoir te mettre au monde et te chérir de tout son amour comme je ne puis que t’en couvrir désormais grâce à elle. Tu es un ange mon amour, son ange à elle…la preuve vivante de la concrétisation de son amour pour ton père. Alors je t’en prie mon amour, cesses donc de t’accabler de la sorte car tout comme tu fus son trésor, comme celui de tes proches, tu es désormais le mien, celui qui est le plus cher à mes yeux et personne ne peut t’enlever cette valeur qui t’es a tout jamais acquisse depuis ta naissance… Crois-moi... »

Sur ces mots, il vint alors l’enserrer plus fortement au creux de ses bras alors qu’il sentait son cœur se comprimer au fond de sa poitrine. Il prenait terriblement conscience du mal être qui habitait son ange et il ne pouvait que s’en sentir cruellement triste, désemparé de ne pas être en mesure de l’en préserver. Il n’avait aucunement conscience si ses paroles allaient apaiser le chaos qui résidait au sein de son ange mais il espérait être en mesure de l’avoir quelque peu atténuer. Il n’était pas une erreur, il fallait qu’il cesse de songer à cela… c’était son plus cher désir désormais.



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MessageSujet: Re: I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI   I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI Icon_minitimeLun 20 Aoû - 7:48

quiLe plus grand tourment de l’existence de Hu Jun se trouvait bien sa naissance, comme le fait qu’il se trouvait l’enfant de cette femme, Kim Hye Su et de Yun Jun Hyung. Cette célèbre musicienne qui avait été connu pour son talent malgré sa jeunesse, pour son parcours qui avait été envieux par bon nombres de personnes tant elle semblait être uniquement née pour jouer et toucher un piano. C’était ses parents qui avaient souhaité qu’elle prenne des cours de piano, comme toute personne noble de leur rang, pour répondre aux exigences d’un milieu bourgeois, tout particulièrement alors que leur famille avait été reconnu depuis de nombreuses décennies comme prodigieuse dans le domaine de la musique classique. La génération avait fait naitre deux prodiges véritablement, elle et sa sœur qui s’était consacré au violon. Seulement à la différence de sa mère, celle-ci, même si elle possédait un talent particulier dans ce domaine, avait préféré consacrer sa vie à l’homme qu’elle avait rencontré au détour d’un concert alors qu’elle n’avait alors que 18 ans. Elle avait décidé d’abandonner sa carrière pour un homme qui se trouvait amoureux d’elle, un fan de premières heureux qui l’avait charmé dès leur première rencontre. Son choix avait été alors plus que critiquée par sa famille peut-être trop bourgeoise pour comprendre son choix mais elle n’avait jamais regretté son choix et tout particulièrement alors qu’encore aujourd’hui elle se trouvait amoureuse de cette homme et de leur vie, même reculée des villes. Ceci, Yano avait pu logiquement s’en rendre lors de ses premiers jours dans cette maison où son tendre et cher amour, Hu Jun avait grandi. Il avait pu voir l’amour que vivait sa tante auprès de cet homme, si merveilleux à ses yeux. Une tante qui avait eu office de mère pendant son enfance et qui tenait ce rôle encore aujourd’hui, même s’il savait au plus profond de lui qu’elle ne se trouvait pas être sa mère et qu’elle ne la remplacerait sans doute jamais.

Seulement, à ses yeux il la considérait comme une deuxième mère, une mère qui l’avait aimé de tout son cœur comme s’il avait été leur propre fils, ce qu’il était devenu d’une certaine manière. Elle avait représenté à ses yeux l’idéal de la mère, une mère aimante qui l’avait chéri en même temps que son cousin, comme s’ils avaient réellement frères. Seulement, le jeune homme avait toujours malgré lui souffert et jalousé la relation qu’avaient eu la mère, et le père de son cousin, lorsqu’il avait été un enfant pendant les premières années de sa vie et tout particulièrement avant qu’il ne rejoigne son père dans la ville de Busan, avant qu’il ne le prenne en charge. A partir du moment où sa conscience avait été assez développé pour qu’il se rende compte que les personnes qui l’élevaient n’étaient pas ses réels parents, il était devenu un peu plus refermé sur lui-même, réclamant malgré lui son père et sa mère, leur présence même s’il savait que sa mère ne reviendrait pas. Cette période avait été sans doute l’une des plus difficiles de son enfance, des semaines durant où sa famille adoptive avait tenté de l’apaiser, sans maigres résultat. Ce fut face à cette détresse que son oncle et sa tante avaient appelé son père, lui expliquant la situation et peu à peu, son père était venu le voir plus souvent, autant qu’il le pouvait en fin de semaine rendant plus qu’heureux son fils qui à chaque fois pleurait lorsqu’il le voyait rentrer à son domicile. Il ne comprenait pas pourquoi son père ne s’occupait pas de lui, pourquoi il devait toujours rentré sans lui, pourquoi il devait cacher son existence au reste du monde alors que tous les deux ne souhaitaient que former une vraie famille, vivre à deux et pouvoir se côtoyer tous les jours à leur grand bonheur. Ils avaient autant souffert l’un tant que l’autre lors de la disparition de sa mère, une disparition qui n’avait pas pu laisser son père de marbre. Son père lui avait expliqué bon nombres de fois alors qu’il n’y était pour rien dans sa disparition, que c’était seulement sa mère qui s’était trouvé trop faible lors de l’accouchement pour pouvoir résister. Seulement Hu Jun, enfant comme adulte, s’était toujours senti coupable de cette séparation et n’avait jamais cessé de s’excuser auprès de son père de le rendre si triste, de l’avoir éloigné de l’amour de sa vie. Depuis le jour où Hu Jun avait enfin pu rejoindre son père, chez lui, à Busan, Hu Jun était devenu cette homme enjoué qu’il était à l’heure actuelle, cet homme qui peu à peu s’était découvert cette passion pour le piano, l’instrument préférée de sa femme. Une passion qui s’était transmise dans son sang faisant naitre en lui le doux rêve de peut-être rejoindre les rangs des meilleurs pianistes, tel l’avait été sa mère avant sa disparition. Si sa mère n’avait pu le réussir, il pouvait le réussir, ce qui se trouvait des plus logiques lorsqu’on prenait en considération le fait qu’il se considérait comme un assassin…

Une réalité cruelle qui était à l’origine de ses principaux tourments, ses mêmes tourments qui avaient pu le rendre si faible en ces instants auprès de Yano. Seulement, même si ses tourments se trouvaient particulièrement terrifiants et difficile à vivre, en ce jour, Hu Jun s’était enfin décidé à avouer à Yano ceux-ci. Yano ignorait la réelle histoire de son enfance, et tout particulièrement l’identité de sa mère. Aux yeux du monde coréen, il n’était que l’enfant illégitime de son père, un enfant qui avait été la cause d’après de nombreuses personnes de la fin de ce couple, la destruction de ce couple si parfait qui vivait le grand amour. Seulement la vérité se trouvait bien différente et aujourd’hui il souhaitait lui avouer son terrible secret. Ainsi, le matin il s’était préparé avant d’aller rejoindre Yano, il avait caché au niveau de sa poche de pantalon, une photo, l’une des photos que détenait sa famille de l’époque où ses trois êtres se trouvaient réunis, d’une certaine manière, à l’époque. Ainsi, il n’y avait pas sans doute meilleur moyen de lui avouer la vérité lorsqu’on prenait en considération le fait que prononcer ces mots lui semblaient bien impossible. Lorsqu’il lui avait tendu cette photo, il s’était senti fébrile et s’était venu se réfugier dans les bras de Yano, se serrant au creux de ses bras, tremblant venant s’excuser de tous les maux qu’il avait pu lui faire subir, de lui avoir menti pendant tant d’années et d’avoir fait disparaitre de ce monde cette magnifique artiste qu’il avait adulé et adulait encore à ce jour.

Attendant la réponse ou du moins la moindre réaction de Yano, il tremblait encore au creux de ses bras, s’accrochant presque avec désespoir sur lui tant il se trouvait torturé à nouveau de sa révélation. Un temps qui lui paraissait bien interminable se déroula avant qu’il n’embrasse délicatement sa nuque par des milliers de baisers papillons en le sentant l’enserrer encore plus dans ses bras. Sa voix vint alors échapper des murmures au creux de son oreille, lui disant qu’il croyait comprendre ce qui lui était si difficile à avouer, lui priant de cesser de s’excuser. Qu’il n’avait aucune raison de faire… s’il avait bien compris ce poids qui l’accablait et qu’il imaginait. Il lui suppliait de cesser de songer à tout cela, à cesser de penser qu’il se trouvait être un assassin quand bien même les langues perfides dans les journaux ou devant lui avait pu lui dire. Aucune blessure ne lui avait été épargnée. Il avait l’intime conviction que tout comme ses proches avaient du lui dire il n’était pas une erreur. Lui murmurant que le morceau que Kim Hye Su avait composé pour lui, cet être qui grandissait peu à peu dans son ventre, était une ode à l’amour, au bonheur. La particularité de ce morceau résidait dans ce fait. Sa mère n’avait pu que souhaiter le mettre au monde et le chérir de tout son amour, comme il ne pouvait qu’en lui couvrir grâce à elle. Il était son ange à lui, à elle… il se trouvait être la preuve vivante de la concrétisation de son amour pour son père. Alors il lui priait de cesser de s’accabler ainsi car il avait été son trésor, comme celui de ses proche, comme il était à présent le sien, le trésor qui était le plus cher à ses yeux et personne ne pouvait lui enlever cette valeur qui lui était à tout jamais acquise depuis sa naissance. Terminant ses mots, il était venu l’enserrer plus fortement au creux de ses bras, calmant l’être qu’il était de ses tourments quelques instants. Bon nombres de fois, son entourage lui avait murmuré ces mots et tout particulièrement son père qui ne cessait de l’aimer, de venir le voir autant qu’il le pouvait au creux de ses bras. Seulement, les doux mots de Yano, de cet être qui ne vivait que pour lui, cet être qu’il l’aimait de tout son cœur l’apaisèrent au plus profond de lui-même si cette idée maussade ne le quittait pas. S’agrippant tendrement à Yano il vint murmurer quelques mots alors que sa voix se trouvait aussi bouleversé que lorsqu’il avait parlé la première fois : « Yano… mon tendre amour… merci… merci…merci pour ses mots. Je ne suis pas une erreur… je le sais… comme je suis heureux d’être ton ange, leur ange. Tu sais…seulement… j’aurais aimé connaitre ma mère, cette douce mère que m’a toujours décrit ma famille, que tu m’as toujours décrit… j’aurais tant aimé… cette mère qui était si heureuse de m’avoir eu avec mon père… pouvoir l’appeler une seule fois maman et de voir son si doux sourire à mon adresse… seulement… cela est impossible… voir une seule fois mes deux parents ensemble… avec moi… seulement cela ne sera jamais possible. Même si maintenant .. nous formons une famille avec mon père… »

A ses mots, il resserra encore son étreinte contre Yano, si cela était encore possible avant de venir déposer un baiser sur la nuque de son tendre et cher. Un assassin, malgré les mots qu’il avait prononcé, au plus profond de lui il avait l’impression de l’être même s’il préférait taire cette idée pour ne pas donner une image si négative de lui-même, il préférait cacher au monde entier cette idée, cette pensée pour ne peiner aucune personne de son entourage. Submergé par l’émotion qui le transcendait, il vint à nouveau prononcer quelques mots d’une voix peut-être saccade : « Yano… j’aurais… tant… souhaité ne pas te le cacher… seulement… j’ai promis à mon père de ne jamais le révéler… seulement… je devais … te le dire. Je devais…vraiment…. Je t’aime mon Yano et je devais te le dire. Tu comptes tellement pour moi…»




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MessageSujet: Re: I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI   I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI Icon_minitimeMar 21 Aoû - 3:10

Il n’avait nullement conscience si les mots, qu’il avait prononcé à l’attention de son ange afin d’atténuer sa peine, avaient eu le moindre impact sur sa personne. La seule chose dont il se rendait compte c’est qu’il parvenait à entrevoir la peine de ce dernier, qu’il prenait pleinement conscience du mal être que ce dernier ressentait depuis des années. Un mal être qui le possédait à chaque instant de sa vie, bon et mauvais et qui faisait constatant sombrer son âme dans une angoisse profonde, sans qu’il puisse s’en défaire. Yano savait ô combien son ange se trouvait être une personne profondément angoissée, quand bien même ses sourires angélique venait atténuer cette idée. Il avait toujours plus ou moins cerné que cette tristesse était du à son passé. Un passé cruellement dur pour un enfant et qui pourtant avait été le sien. Etre le fils d’une maitresse alors que la femme officielle était morte en couche, avait suscité énormément de polémique au point que les journaux étaient devenus à cette époque, que des requins à l’afflux des moindres ragots pour faire vendre leur papier. Des papiers, des paroles dans lesquels personne n’épargnait ce pauvre enfant qui n’y était résolument pour rien, un petit être qu’on accusait d’être né pour détruire à jamais une image si parfaite qu’avait été le couple de cette artiste et de cet homme. Cet homme qui se trouvait être son père et qui sans égard avait enfanté un autre enfant à une autre dans le dos de cette dernière. Des propos qui n’avaient aucuns sens lorsqu’on essayait de comprendre ce qu’il avait pu se passer. Sur ces clichés d’une époque désormais révolue, le père de son ami semblait résolument comblé et heureux aux côtés de cette artiste, qui était devenue sa femme. Toute personne cohérente, n’aurait eu aucune raison de tromper sa femme lorsque tant de félicité émanait de son être. Qu’importe les raisons, cette dernière était résolument plus cohérente que celle qu’avançait ses torchons et ses langues médisantes.

Seulement, cela n’avait du nullement épargner à son ange, d’avoir l’intime conviction d’être un monstre. Un monstre, qui avait brisé l’image de son père par sa naissance, qui avait dégradé une image si parfaite d’un couple qui était devenu mythique, qui avait entaché à jamais le bonheur d’une artiste. Des pensées néfastes qui devaient résolument habités son ange depuis toujours et dont il prenait pleinement conscience, désormais qu’il entrevoyait la vérité. Une vérité dans laquelle, il n’était plus cet enfant illégitime mais bien celui de cette femme. De cette artiste, qui en naissant, il lui avait arraché la vie. Tous ses propos étaient emplis de cette impression dans laquelle il lui semblait que Hu Jun se sentait coupable. Coupable d’être la cause de la mort de cette femme tant aimée, l’indigne responsable qui avait causé tant de faiblesses en cette femme déjà atteinte d’une maladie contre laquelle elle luttait. Il lui suffisait tout simplement de se mettre à sa place, de songer comme ce dernier avait tant l’habitude de le faire pour se rendre pleinement compte de toute cette détresse qui l’habitait. Un désespoir profond et incontrôlable, qui lui faisait cruellement d’imaginer mais qui pourtant résidait sans aucun doute au sein de cet ange qu’il serrait si profondément contre lui. Un être si fébrile qu’il tremblait contre lui, s’efforçant d’obtenir le moindre salut au creux de ses bras. Cela lui faisait tellement mal de le voir ainsi, il avait tenté alors de lui faire comprendre que ses pensées étaient fausses, trompées son âme en l’intimant à songer ainsi. Il n’avait pas à s’excuser pour quoi que ce soit. Il avait parfaitement comprit que le secret de sa naissance était résolument douloureux pour son être, il lui suffisait de voir l’état dans lequel ce dernier se trouvait pour en avoir l’intime conviction. Une détresse telle l’habitait que cela lui détruisait le cœur tant il n’avait jamais douté un seul instant que son malaise était si profond. Il espérait tant que cette culpabilité que pouvait être celle d’un assassin le quitte à jamais. Il n’en était pas un quand bien même des langues perfides pourraient lui avoir dire un jour que ce soit à travers les journaux ou en face. Il se rendait ô combien compte qu’aucune blessure ne lui avait été épargné mais il se devait de se persuadé qu’il n’était pas une erreur, qu’il avait été cruellement désiré par sa mère. Une mère qui désirait le couvrir de tout son amour, lui l’incarnation parfaite de cet amour qu’elle ressentait pour son père. Une mère qui en décidant de le mettre au monde, lui avait permit, lui un être si parfait de rencontrer son âme sœur, une personne à qui il pouvait transmettre tout cet amour incommensurable qui étranglait son âme. Il était son trésor, le plus beau qu’il aurait pu escompté recevoir un jour et personne ne pouvait lui enlever cette valeur aux yeux de ceux qu’il aimait.

Il espérait tant que cette idée quitte son être alors qu’il le couvrait de toute sa tendresse, attendant le moindre signe de sa part qui pourrait lui faire comprendre que ses paroles n’étaient point vaines. C’est ainsi qu’il le vit s’agrippait encore plus tendrement à lui, murmurant son doux prénom en le remerciant pour ces mots. Il n’était pas une erreur, il le savait tout comme il était heureux d’être son ange, le leur. Seulement, il aurait aimé connaitre sa mère, cette douce mère qu’on lui avait toujours décrite que ce soit ses proches ou même lui. Il aurait tant aimé la rencontrer, cette femme qui était si heureuse de le mettre au monde, de pouvoir l’appeler une seule fois maman et d’admirer son doux sourire à son attention. Mais cela lui était impossible tout comme de les voir ensemble comme sur cette photo, si heureux. Ces mots si emplis de détresse, de désirs utopiques comprimèrent son cœur dans sa poitrine. Il comprenait ô combien ce sentiment pouvait résolument faire du mal quand bien même il lui était sans doute impossible de le faire totalement. Lui-même ressentait une tristesse profonde de n’avoir pu avoir le bonheur de découvrir celui qu’il aurait du appeler grand frère. Un garçon qui lui avait donné son prénom, qui l’avait prit d’innombrables fois dans ses bras pour lui donner à boire son biberon tel un grand frère qui veillait précieusement sur son protégé. Un grand frère dont on lui avait tant parlé mais qui était mort peut après ses deux ans lorsque lui-même avait développé une santé fragile et avait du passer de nombreux mois à l’hôpital. Il pouvait alors imaginait sans trop de mal le désespoir que pouvait provoquer la situation de son ange. Si lui avait cruellement souffert de n’avoir jamais connu ce frère qui aurait du être le sien, il imaginait sans trop de mal ô combien cette détresse se devait d’être profonde pour une mère. Cette songée, le contraint alors à fermer ses paupières un instant, laissant couler quelques larmes muettes alors qu’il sentait les bras de son ange renforcés leur étreinte, déposant ses lèvres sur sa nuque pour la baiser avec tendresse. Cela lui faisait si mal de songer à son mal être, d’avoir la sensation d’être si impuissant pour atténuer sa douleur. Il lui était si cruellement pénible de songer à tout cela que ses larmes commencèrent à perler sur ses joues quand bien même s’efforçait-il de ne point les verser.

Entendre son ange lui murmurer qu’il aurait tant souhaitait ne pas le lui cacher mais qu’il avait promit à son père de ne jamais le révéler, le fit doucement embrasser sa nuque. C’était une torture de l’entendre s’accabler ainsi, il aurait tant souhaité pouvoir atténuer ces angoisses mais il sentait résolument impuissant, désarçonné. Lorsque que ce dernier lui murmurant qu’il devait le lui dire, vraiment, car il comptait tellement pour lui, l’aimant profondément, Yano prit pleinement conscience que cet instant de confidence de sa part pour être pleinement complète, il se devait de faire de même. Peut être était-ce même le moment idéal mais avant cela, il voulait tenter du mieux qu’il pouvait de l’apaiser, de réduire son malaise. Ainsi, il glissa tendrement ses phalanges sur son dos, le cajolant avec un amour profond alors qu’il continuait de lui baiser la nuque en susurrant dans une voix ô également prise par l’émotion.

« Mon amour… cesses de t’accabler ainsi… je t’en prie. Je comprends ô combien tout ceci représente quelque chose d’horriblement pesant pour toi… J’aimerai tant pouvoir t’apporter le moindre réconfort pour que cette détresse cesse de faire de toi son prisonnier…. »

Il se sentait tellement triste pour lui alors que ses lèvres dessinées sa mâchoire avec douceur tandis que ses doigts remontés le long de ses bras pour se nicher sur sa nuque, l’intimant à le fixer. Ses yeux encore quelque peu embrumé par ses larmes, le contemplèrent avec douceur, venant lui voler un doux baiser alors qu’il poursuivait contre ses dernières, dessinant de ses doigts le contour de sa nuque.

« Quand bien même ne puis-je pas totalement entrevoir cette douleur qu’est tienne je peux tout de même la comparer dans une certaine mesure à la détresse qu’est mienne de ne pas avoir connu ce frère. Un frère à qui je dois mon prénom, un frère qui a veillé sur moi de ses maigres forces, un garçon inoubliable dont la disparition à plonger mes parents dans une douloureuse détresse. Seulement, il ne faut pas songer à tous ses instants qu’on aurait pu partager avec ces derniers, ils sont vains, utopiques et destructeurs. J’aimerai tant pouvoir faire quelque chose pour toi, mon amour… si tu savais ô combien mon cœur souffre de ne point pouvoir atténuer ta blessure, ton désespoir. »

Son regard prit doucement une teinte plus triste alors que ses lèvres venaient de nouveau voler les siennes avec tendresse et amour. Il espérait tant que l’amour qu’il lui portait parviendrait à apaiser ses tourments. Seulement il savait que tout ceci était cruellement vain de le croire, seul le temps pourrait peut être le persuader peu à peu qu’il pouvait se délier des chaines de cette culpabilité malsaine. Relâchant ses douces lèvres avec regret, il reprit simplement son souffle en le regardant avec fébrilité. Était-ce réellement le bon moment de lui faire part de son secret, à son tour ? Une part de son être le souhaitait intimement. Il désirait ne plus avoir de secret pour lui, c’était résolument bien trop pénible pour lui de tenir une part de sa vie loin des yeux de l’homme qu’il chérissait ainsi.

Voyant un banc en bois pas loin d’eux, il vint délicatement prendre sa main pour le mener à ce dernier, y prenant place. Avec douceur, il l’intima à rejoindre ses bras alors qu’il venait glisser ses bras autour de son tronc, venant blottir sa tête au creux de son nuque pour profiter de cette douce étreinte. Une étreinte qui lui faisait cruellement du bien alors qu’il fermait ses paupières pour se remettre de ses émotions et tenter de reprendre contenance. Soupirant doucement d’aise alors qu’il baisait tendrement sa nuque pour le couvrir de toute sa tendresse, il laissa pleinement ses phalanges libre, venir caresser la chair de la main de son ange, dessinant de doux arabesques avec douceur.

« Mon amour… j’aimerai… en parlant de secret… que tu prennes connaissances de celui que j’ai toujours eu du mal à te l’avouer… peut être par peur de te perdre ou par crainte sans doute de ton jugement… Seulement, je pense qu’il est enfin temps… temps que tu saches tout de moi... absolument tout car je t’aime du plus profond de mon cœur… et conserver ce secret ne fait que renforcer la crainte que j’ai de te voir me quitter… chose que je ne pourrais plus ô grand jamais supporter » Murmura-t-il doucement dans une voix ô fébrile alors qu’il venait baiser tendrement son oreille.

Attendant patiemment sa réponse, il lui tendit doucement la photo de ses parents alors qu’il la regardait avec tristesse. La vie était parfois tellement injuste… sans cette disparition, sans cette cruelle maladie, jamais son ange aurait connu une telle détresse, culpabilité. Une culpabilité qu’il souhaitait tant être en mesure de masquer, à jamais par son amour, leur relation si exceptionnelle.



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MessageSujet: Re: I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI   I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI Icon_minitimeLun 8 Oct - 8:05

S’accabler, le jeune homme le faisait inconsciemment et consciemment depuis bon nombres d’années dans le plus grand des secrets, au plus profond de lui-même, sans qu’il n’est jamais avoué à quiconque son mal être. Un mal-être qui l’avait tiraillé sans n’avoir eu réellement de solution ou de moyens de faire disparaitre celui-ci. Depuis sa plus jeune enfance, depuis qu’il avait été mis au courant du secret de sa naissance, il n’avait jamais pu se détacher de cette image dévastatrice de lui-même, de celle d’un enfant qui avait malencontreusement entaché l’image d’un couple si parfait et si apprécié par le public asiatique. Son mal-être n’avait pu qu’accentuer au fur et à mesure des années, alors qu’il voyait chaque jour son père malheureux auprès de cette femme qui n’en avait que pour son argent, une femme qu’il détestait du plus profond de son cœur même si malgré lui, il tentait de garder un comportement neutre à ses côtés. Pour lui qui avait toujours cru que son père aurait été ô combien heureux encore aujourd’hui si sa mère avait été encore là, s’il n’était peut-être pas né… ces pensées se trouvaient atroces, il en avait bien conscience, seulement ces pensées persistaient toujours dans son esprit et le détruisaient chaque jour un peu plus. Sans doute qu’il aurait peut-être dû se confier plus tôt à Yano pour lui permettre d’une certaine manière d’apaiser son âme, seulement il ne s’en était tout simplement jamais senti capable. Il avait promis à son père il y avait de nombreuses de garder ce secret entre les deux, pour qu’il ne souffre ô grand du regard des autres vis-à-vis de son existence et du fait qu’il soit cet enfant qui aurait dû porter plus de poids sur ces épaules qu’il n’en portait déjà assez. Son père avait au cours de son existence fait de son mieux pour qu’en quelconque occasion qu’il n’est pas affaire à ses nombreux rapaces qui venaient chercher sa moindre faiblesse pour démontrer au monde qu’il se trouvait être cet enfant illégitime. Ainsi, il n’avait jamais eu à affaire à n’importe quel média au cours de son existence qui serait venu vers lui pour aborder ce sujet directement avec lui, un sujet si fâcheux. Par curiosité malsaine il était venu regarder, lorsqu’il était plus jeune, certains de ses magasines où ses hommes critiquaient sa naissance et bon nombre de fois son père l’avait pris sur le fait, lui enlevant ceux-ci, venant le rassurer, le calmer, lui assurant qu’il n’avait aucune raison de croire en ses mots puisqu’il se trouvait être le fruit de leur amour, un amour qui les avait rendu particulièrement heureux et qui ne cessait ô grand jamais de le rendre heureux encore à présent, alors qu’il se trouvait à ses côtés.

Ces mots qu’avait murmurés son père un nombre innombrables de fois s’étaient retrouvés presque à l’identique dans la bouche de Yano, dans ses mots qui se trouvaient remplis d’amour, de chaleur et de tendresse. En plus des mots de son tendre amant, la chaleur du corps de Yano venait le réconforter un peu plus, comme si sentir l’épiderme de son âme sœur lui permettait d’alléger chacune de ses peines, le rassurer comme s’il se trouvait être l’unique moyen de l’apaiser. Comme si Hu Jun se trouvait encore comme un enfant perdu, ce qu’il était encore aujourd’hui malgré lui, et qui avait besoin d’affection, de tendresse de la part de la personne qui comptait le plus à ses yeux. Tremblant contre lui et possédé par ses craintes, sans doute qu’il laissait une image faible de lui mais cela ne l’importait peu. Il savait depuis de nombreux mois qu’il se devait d’avouer à Yano la vérité sur sa naissance et il savait ô combien cela lui serait difficile de lui avouer, il était tout simplement impossible qu’il reste de marbre et ne montre pas ses angoisses les plus profondes. Prononcer ces mots allaient se trouvait particulièrement difficile, il n’en doutait pas mais il se devait de le faire après tant de mois de silence. Son âme allait s’apaiser d’une certaine manière, à présent qu’il lui avait avoué son terrible secret, si par moment il se trouvait plongé dans ses appréhensions, il pourrait s’abandonner au creux des bras de son amour sans n’avoir plus aucune crainte, il pourrait se libérer de ce poids à ses côtés et se retrouver dans un monde plus heureux, plus enchanté au creux des bras de Yano, cet être qu’il aimait de plus profond de son cœur. Seul Yano au travers de ses mots pouvait réellement l’apaiser et lui permettre de surpasser la plupart de ses émotions. Même s’il tremblait dû à l’émotion qui le traversait, la chaleur du corps de l’être aimé, le rassurait, tout comme ses mots qui se trouvaient ô remplis d’amour.

Hu Jun était venu alors s’agripper plus fortement à lui, murmurant son doux prénom et le remerciant pour ces mots, ces mots qui lui avaient permis de s’apaiser un peu même si lorsqu’il était venu à prononcer ces mots, ses maux étaient revenus malgré lui. Penser à sa mère, penser à tous ses moments qui auraient pu exister si elle avait survécue, si son accouchement s’était bien déroulée… il aurait pu vivre des moments ô magiques avec elle, des moments qu’une mère pouvait partager avec son fils. Quelque chose qu’il ne connaitrait jamais, tout comme l’affection d’une mère aimante… voir son sourire à son attention juste une fois lui aurait paru si suffisante, seulement sa mère lui avait été enlevé à sa naissance sans que personne ne puisse la sauver d’une quelconque manière. Peut-être se trouvait-il être un homme faible, avait-il peut-être même un fond de dépression au fond de son être depuis bien des mois sans qu’il ne prenne jamais le courage d’appeler à l’aide… Ces pensées obscures ne pouvaient nullement s’échapper alors qu’il sentait des larmes s’écouler sur les joues de son bien-aimé, celui-ci étant lui aussi traversé par ses émotions ô dévastatrices.

Il tentait cependant de calmer ses peines, de ne pas songer à tous ses instants alors que Yano le cajolait, venait embrasser sa nuque. A la fin de ses longues phrases, Yano vint glisser ses phalanges sur son dos, le cajolant avant un amour profond alors qu’il continuait de lui baiser sa nuque de baiser avec un amour profond susurrant dans une voix ô également prise par l’émotion. Yano lui murmurer de cesser de s’accabler ainsi, qu’il comprenait ô combien tout ceci représenter quelque chose d’horriblement pesant pour lui, qu’il aimerait tant pouvoir lui apporter le moindre réconfort pour que cette détresse cesse de le faire de lui son prisonnier. Les lèvres de Yano qui circulait sur sa machoire le calmaient un peu, alors que les doigts de yano remontaient le long de ses bras pour se nicher dans sa nuque, l’intimant à le fixer. Il releva alors yeux doucement pour croiser le regard embrumé encore par ses larmes, le contemplant avec douceur, venant lui voler un doux baiser alors qu’il continuait à caresser le contour de sa nuque à l’aide de ses doigts. Quand bien même ne pouvait-il pas entrevoir la douleur qui lui était sienne, il pouvait tout de même la comparer dans une certaine mesure à la détresse qui était sienne de ne pas avoir connu son frère. Un frère à qui il devait son prénom, un frère qui avait veillé sur lui de ses maigres forces, un garçon inoubliable dont la disparition avait plongé ses parents dans une douloureuse détresse. Seulement il ne fallait pas songer à tous ses instants qu’ils auraient du partager avec ces derniers, ils étaient vains utopiques et destructeurs. Yano aurait tant aimé faire quelque chose pour lui, S’il savait ô combien son cœur souffrait de le voir ainsi, de ne pouvoir atténuer sa blessure, son désespoir.

Son frère, c’était la première fois que Yano lui parlait de ce frère jadis disparu, un fait normal en soit… si Hu Jun avait tant eu de mal à lui exprimer ses peines, la disparition de sa mère et sa réelle identité. A ses mots Hu Jun, vint alors tenter lui aussi de calmer la peine qui possédait l’être de Yano, venant répondre à son baiser avec plaisir, venant diriger ses mains vers le corps de Yano, caressant son dis et s’égarant jusqu’à sa nuque ; caressant ses traits ô majestueux. Il vint lui murmurer alors d’une voix encore chamboulée par l’émotion : « Merci… merci mon doux aimé d’être là comme je serais toujours là pour toi… quoiqu’il arrive. Même si je sais que tout ce que je pense est malsain et que je ne le devrais pas y songer… cela est parfois difficile mon amour. Je crois que tu as raison, qu’il ne faut pas penser à ces personnes qui ne sont plus là… même si elles devraient l’être encore aujourd’hui… ta présence me fait du bien mon Yano, ta présence me permet d’aller mieux… un jour, un jour j’y arriverai Yano… seulement je crois qu’il me faudra encore… du temps… mais tant que… tu es là… j’irai toujours bien mon amour… »

Se laissant emmener par Yano, il suivit sagement Yano vers un banc qui se trouvait non loin d’eux. Avec douceur, il était venu l’intimer à rejoindre ces bras, glissant ceux-ci autour de son tronc, venant blottir sa tête au creux de sa nuque pour profiter de cette douce étreinte alors qu’Hu Jun était toujours possédé malgré lui par ces plus grandes peurs et peines, Yano l’avait apaisé mais il était bien difficile de permettre à son corps de reprendre contenance en quelques minutes, il lui fallait seulement encore et toujours l’amour et l’affection de Yano pour que chacune de ses plaies ne se referment peu à peu et que son cœur cesse de battre si rapidement.

Soupirant de bien-être au baiser de Yano sur sa nuque, il ferma ses yeux pour se laisser aller dans cette douce étreinte, pour oublier toutes ces peurs et toutes ces craintes, il devait seulement songer à l’amour que lui portait Yano. Yano vint alors reprendre la parole. Ce qui le fit ouvrir les yeux avant de venir poser son regard sur celui de son tendre aimé. Il lui murmurait qu’il aimerait, en parlant de secret, qu’il prenne connaissance de celui qu’il avait toujours eu du mal à lui avouer, sans doute par peur ou par crainte de son jugement. Seulement il pensait qu’il était enfin temps, qu’il sache tout de lui, absolument car il l’aimait du plus profond de son cœur et converser ce secret ne ferait que renforcer sa crainte qu’il ait de le voir le quitter, chose qu’il ne pourrait jamais supporter, finit-il alors qu’il venait embrasser son oreille dans un baiser tendre. Il lui tendit alors la photo de ses parents, qu’il rangea soigneusement dans sa poche avant de venir caresser les traits ô parfaits de son amoureux, le regardant avec amour, malgré les traces de larmes et de rougeurs que l’on pouvait encore voir son visage qui avait été tant chamboulé d’avouer à Yano son terrible secret. Un secret qui ne semblait nullement être l’unique dans leur relation… Yano semblait lui avoir caché un secret tout aussi pénible à entendre que ceux qui lui avait annoncé. Un secret dont il ignorait la nature et qui faisait naitre en lui une certaine crainte, certaines craintes malgré lui… seulement, il avait confiance en Yano et souhaitait connaitre ce périlleux secret.

Laissant son cœur guider son geste, il vint embrasser tendrement son aimé avant de murmurer d’une voix quelque peu calmée, légèrement angoissé : « Yano… je ne sais nullement quel secret tu caches au fond de ton cœur… ni la nature de celui-ci. Seulement… comme tu viens de m’écouter, je t’écouterai et je serai là à t’aimer quoiqu’il arrive mon doux aimé. Aussi douloureux pourra être ce secret… je l’écouterai et sache… que je t’aime bien trop pour t’abandonner mon aimé… mon tendre Yano. Tu as été là pour moi pour le secret… de ma mère alors je serai là pour toi… pour ce secret, aussi désagréable peut-il être à t’entendre.» A ses mots, il vint caresser avec tendresse les traits de son ange, venant nicher sa nuque contre celle de Yano, embrassant tendrement sa peau.




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MessageSujet: Re: I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI   I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI Icon_minitimeMar 30 Oct - 10:04

En venant dans la ville natale de son ange, il était évident que le jeune homme qu’il était n’avait nullement songé à ce qu’une telle conversation ne vienne sur le tapis. Quand bien même avait-il eu l’occasion d’apercevoir le soir de la Saint Valentin que son ange souhaitait lui parler d’un fait très important, terrible pour lui, Yano n’avait nullement cherché ses confidences. Egoïstement ? Peut-être le reconnaissait-il lui-même. Il lui était tant pénible de songer à la détresse de son ange, de voir ses traits être tirés par une douleur qu’il lui serait résolument impossible d’effacer quand bien même son âme ne souhaitait que cela. Il était si terrible de songer à la possibilité que ses mots, ses gestes ne puissent en aucun cas amoindrir la blessure d’une personne qui nous est chère…d’autant plus lorsque cette personne est celle pour qui votre être est éprit plus que de raison. Même à l’heure actuelle, il ne pouvait s’empêcher de se féliciter d’avoir évité cette conversation, quand bien même connaitre la vérité, l’identité de ce mal être, apaiser son être, et le tourmenter à la fois. Il se sentait tellement impuissant face à la tristesse de son ange et en même temps, il comprenait ô combien cela était important pour lui qu’il lui en parle. Garder un secret n’était résolument pas une chose aisée à faire, Yano le savait bien plus que quiconque. Tandis que son ange se devait de cacher sa véritable identité aux yeux de tous, de lui durant plus de huit ans, Yano à son tour se devait de taire une vérité qui obnubilait ses pensées à chaque instant. Des pensées qui n’avaient que pour seul et unique sujet, son fils. Un fils, qu’il cachait aux yeux de tous, qu’il était résolument incapable de reconnaitre à l’heure actuelle, quand bien même avait-il eu l’occasion de rencontrer son père à ce sujet. Lui seul, à part Sasha savait qu’il était le père de cet enfant. Un enfant qui n’existait nullement aux yeux de son ange, à qui il mentait dans une certaine mesure depuis presque deux ans. Deux longues et terribles années où il avait bafoué leur amitié en conservant pour lui, une partie de son existence sans même en faire par à son meilleur ami.

Seulement comment aurait-il pu faire autrement ? Il s’était senti si désemparé à la suite de cette nouvelle, de cette erreur de jeunesse de sa part. A cette douce et terrible époque, il n’était plus que l’ombre de lui-même, profondément marqué par cette image cruelle d’avoir vu l’être qu’il aimait du plus profond de son cœur, être sur le point de passer à l’acte avec un autre que lui. Si seulement, Hu Jun avait conscience de la détresse, du chaos que cette image avait provoqué au fond de son cœur, ô combien il avait dû se faire violence pour ne pas intervenir. L’avoir vu nu, si sensible aux caresses d’un autre homme, cela avait été plus que son cœur n’aurait pu supporter, qu’il avait pu accepter. Il avait alors seulement cherché à se vider l’esprit, chasser à tout jamais ses images cruelles et terriblement blessantes qu’il venait de voir. Il avait donc bu de tout saoul, laissant tout simplement ses sens faire ce que son cœur lui dictait tant ce dernier avait résolument besoin de se vider de toute cette détresse qui l’envahissait. Sasha avait été celle qui l’avait ramassé à la petite culière, celle qui avait bien voulu de lui lors de cette terrible nuit alors que son cœur saignait comme jamais. De cette nuit en sa compagnie, il ne lui restait pas le moindre souvenir, si ce n’est la preuve concrète de leur liaison d’un soir : Hyun Min. Un petit ange qu’il aimait plus que quiconque, pour lequel il souffrait d’être encore incapable de l’appeler « son fils » quand bien même ce désir était cuisant. Un fils illégitime, issu d’une liaison hors mariage et qui allait sans aucun doute connaitre les mêmes tourments que son ange qui se trouvait entre ses bras à l’heure actuelle. Un ange qui n’était même pas un enfant illégitime, mais qui se sentait coupable d’avoir volé une vie, celle de sa mère. Une mère qu’il aurait tant souhaité connaitre, pouvoir découvrir tout comme bon enfant qu’il se doit. Il ne pouvait nier qu’il s’était toujours senti meurtri pour lui lorsque cette pensée frôlait son esprit. Cependant, cette fois ci, sa peine était encore plus profonde car il avait pleinement voir ô combien l’âme de son ange été profondément meurtri par cette réalité qu’était sienne. C’était terriblement dévastateur de savoir qu’aucun de ses mots ou ses gestes ne pouvaient avoir un réel impact sur son mal être mais il s’était quand même efforcé de le faire, souhaitant tant du fond de son cœur pouvoir atténuer ne serait-ce qu’un peu cette déchirure qu’il possédait depuis toujours.

Personne au monde ne pouvait se rendre compte ô combien la réponse de son ange à ses paroles parvenaient à atténuer cette fébrilité qu’il avait de se sentir désemparé face à sa détresse. Sentir sur son corps les phalanges de son ange le caresser, murmurant tout contre lui des paroles ô apaisantes était résolument calmant, tandis que ce dernier le remerciait d’être là comme il le serait toujours pour lui quoiqu’il arrive. Même si il savait que tout ce qu’il pensait était malsain et qu’il ne devait pas y songer, cela était parfois difficile. Cependant il pensait qu’il avait raison, qu’il ne fallait pas penser à ces personnes qui ne sont plus même si elle devrait l’être. Yano ne put que se sentir soulagé de l’entendre lui dire que sa présence lui faisait du bien, lui permettait d’aller mieux. Oui, un jour il y arriverait mais il lui faudrait encore du temps mais tant qu’il était là, il irait toujours bien. Cela le rendait profondément heureux qu’il lui dise cela car il en était de même de son côté. Il avait besoin de son ange pour continuer de trouver la force d’avancer, il lui était si primordial que la peur de le perdre, l’empêchait toujours d’avouer ce lourd secret qu’il contenait au fond de son cœur. Mais pourtant, aujourd’hui, oui il souhaitait surmonter cela. Il désirait tant ne plus avoir de secret pour lui qu’il se fit violence pour l’entrainer jusqu’au banc proche d’eux pour qu’ils puissent s’y asseoir. Le prenant tendrement dans ses bras, il avait laissé son regard se perdre sur la photographie des parents de son amour, songeant à toute la tristesse que devait ressentir Hu Jun à chaque fois que ses yeux se poser sur celle-là. L’enserrant tendrement dans ses bras, il était venu nicher sa tête au creux de sa nuque, puisant dans cette étreinte tout le courage dont il avait cruellement besoin. Il savait que c’était le moment ou jamais de se lancer sur ce terrain ô glissant qu’était son secret. Il avait donc inspiré profondément, baisant tendrement la nuque de son ange pour lui murmurer un début de confession de sa part.

Avant de commencer, il souhaitait profondément lui faire comprendre que cela l’avait toujours cruellement fait souffrir de ne point lui en parler, de ne pas être en mesure de s’ouvrir à lui car il avait été terriblement terrifié de le perdre. Même à l’heure actuelle, il sentait son cœur palpitait au fond de sa poitrine comme un fou, angoissé par sa réaction possible. Seulement ces pensées quelques peu lugubres furent rapidement effacés par le baiser si doux que son ange vint lui voler. Un baiser dans lequel, il se laissa pleinement aller, profitant inexorablement de ce bien être vital que celui-ci lui procurait. Aux mots de son ange, il ne put que sourire faiblement, véritablement accablé dans une certaine mesure de le voir de nouveau si angoissé. Seulement, il sentait, savait que s’il ne se lançait pas maintenant, il allait continuer de fuir cette scène qu’il craignait plus que tout au monde. L’entendre lui dire qu’aussi douloureux pourrait être ce secret, il l’écouterait et ne l’abandonnerait pas car il l’aimait bien trop fort. Les caresses de ses phalanges sur les traits de son visage, venait atténuer sa crainte, angoisse. Tout comme il l’avait fait quelques minutes auparavant, son ange s’efforçait de lui apporter tout le bien être dont il était en mesure de lui offrir à travers des multiples baisers et caresses qui ne le laissait nullement de marbre tant ceux-ci exaltaient ses sens. Soupirant doucement à ces légers frisons qui parcouraient son échine, il ne put que murmurer le doux prénom de son amour tandis qu’il renforcer son étreinte autour de lui avec douceur. Très doucement ses phalanges vinrent palper avec tendresse le dos de son ange alors qu’il l’intimait à relever la tête pour le regarder. C’est ainsi qu’il plongea tendrement son regard dans celui de son ange avant de venir coller son front au sien pour laisser leurs doux souffles s’entremêler et l’enivrer comme il poursuivait ses caresses sur sa nuque.

« Mon amour… je… je ne sais point par où commencer… je me sens tellement coupable à chaque fois que j’y songe… et pourtant… je sais que si je ne le fais pas… je continuerai à fuir… mais je ne puis continuer de la sorte… je n’en ai point le droit… » Commença-t-il doucement alors qu’il relevait son regard vers le sien, désemparé. « Je t’aime tellement mon amour… si profondément… depuis tant d’années… si seulement j’avais pu me rentre compte de cela plus tôt… que cet amour n’était point vain… que tu pouvais seulement être mien si simplement je me jetais à l’eau… oui sans doute que rien ne se serait passé… que jamais je ne t’aurai vu avec lui… que jamais mon cœur ne m’aurait donné l’impression de lâchement m’abandonner… »

Inspirant profondément avec difficulté, il ferma quelques instants ses paupières pour chasser cette image qui n’avait eu de cesse de le tourmenter depuis ce jour. Son cœur comme ce jour-là semblait s’être remit à saigner tandis qu’il tremblait légèrement. Afin d’apaiser son être, ses lèvres vinrent voler un doux baiser à son ange tandis que ses phalanges n’avaient de cesse de le couvrir de mille attentions, le caressant avec une infinie tendresse. Sentir ses lèvres contre les siennes était résolument source de plaisir et de bien être pour lui tandis qu’il poursuivait ce baiser comme pour tenter d’y puiser toute la force dont il avait besoin. Les quittant avec difficulté, il déglutit quelques secondes avant de poursuivre de nouveau, tout contre son front.

« Ce jour-là… j’ai cru complétement devenir fou… si tu savais ô combien j’ai dû me faire violence pour ne point venir t’arracher de ses bras… lui faire comprendre que tu m’appartenais… ahh… il m’est si pénible de songer à cette soirée, de revivre tout cela… et pourtant… il le faut… pour que tu comprennes, que tu puisses tout savoir enfin… »

Soupirant profondément, ses yeux brillaient d’une profonde tristesse alors qu’il tentait de garder ses esprits clairs, pour ne point perdre le fil de ses pensées. Il fallait absolument qu’il y parvienne, qu’il lui dise tout, c’est pour cela qu’il reprit de nouveau son souffle profondément et s’évertua à poursuivre, avec toujours autant de difficulté.

« Après cette scène… je suis allé dans une boite, me saouler… j’avais tant besoin de me vider la tête, d’oublier tout ce que je venais de voir… mon cœur saignait tellement que j’avais l’impression que rien ne pourrait atténuer cette douleur insoutenable qu’il m’endurait à vivre… des détails de cette soirée, je n’en est plus tellement… l’alcool et la drogue ont sans doute leur impact… la seule chose que je sais… c’est que ce soir, j’ai rencontré une femme… Sasha, de son prénom… une femme qui est devenue depuis, une personne très importante pour moi… »

Déglutissant difficilement, il inspira de nouveau profondément alors qu’il levait son regard vers lui, tâchant de rencontrer le sien pour le voir, être en mesure d’y décerner tout l’ampleur que pouvait provoquer cette nouvelle… qui lui avait caché durant près de deux ans.

« Ce que je veux dire par là, c’est qu’elle est avant tout… la mère de Hyun Min… mon fils… un fils dont tout le monde ignore encore son existence, si ce n’est mon père. Une paternité qui m’est tombé dessus sans même que je puisse en prendre pleinement conscience, ni même puisse t’en parler. J’en avais tant envie… mais j’y arrivais pas… mon cœur était si terrifié de perdre la chance de recevoir ton amour… je sais que j’aurai dû t’en parler bien plus tôt… mais c’était tellement dur… si terrifiant Hu Jun… Je ne pourrai pas survivre sans toi, je te veux tant dans ma vie, dans sa vie, qu’il te considère en tant que père également… je… pardon, mon amour… je suis terriblement désolé de te l’annoncer ainsi et après tant de temps… je n’y arrivais pas… tout simplement…»



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MessageSujet: Re: I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI   I would like you to know everything about me. | PV Yun Hu Jun | FINI Icon_minitimeLun 26 Nov - 10:29

Son plus grand secret, celui qui avait changé une grande partie de sa vie venait d’être dévoilé à son aimé, la personne qu’il chérissait le plus dans ce monde. Un fait qui ne pouvait que soulager sa conscience à ce jour. Le fait d’enfin prononcer ses mots à une personne étrangère de sa famille et tout particulièrement de ce cercle particulièrement fermé, l’apaisait au plus profond de son être. Cacher ce secret à Yano pendant tant d’années lui avait paru être particulièrement difficile, tout particulièrement lorsque celui-ci lui avait parlé tant de fois de sa musicienne favorite. Sans aucun doute que Yano en cet instant devait souffrir, malgré lui, au travers de sa passion, d’avoir pu faire subir à Hu Jun une certaine peine à chacun de ses mot prononcé à l’égard de sa mère. Aussi loin que Hu Jun puisse s’en souvenir, il avait toujours évité volontairement d’aborder ce sujet avec son meilleur ami et désormais amant. Yano n’avait nullement cherché à ce propos à le faire parler. Il lui suffisait sans aucun doute de voir son visage s’assombrir dès lors que ce sujet était abordé pour ne pas avoir envie de le faire souffrir d’une quelconque manière. Le sujet de sa mère avait toujours était un thème particulièrement douloureux pour le jeune homme. Non pas qu’il souffrait d’avoir été un enfant illégitime, il ne l’était d’aucune manière mais au travers des regards et des paroles qu’on lui avait adressé pendant toutes ces années il n’avait jamais pu se considérer comme un enfant « normal ». Ses premières années de vie n’avaient été nullement communes, vivre caché dans un petit village, loin de son père avait été réellement douloureux pour lui. A ce jour s’il se trouvait si proche de son père, ayant une relation quasi fusionnelle, c’était que, bien malgré lui, ces années de séparation l’avaient fait particulièrement souffrir et qu’il souhaitait bien profiter de ces années perdues loin de lui.

Alors aussi douloureux pouvait-être le secret que Yano souhaitait lui avouer, il serait prêt à l’écouter tout simplement, essayant toujours de garder une écoute attentive à la moindre de ses paroles. Garder le secret de sa naissance pendant ses longues semaines, ses longs mois, lui avaient parus tellement difficile qu’il était prêt à l’écouter, sagement, n’ayant aucun jugement de valeur par rapport à ce secret. Ainsi, il profitait pleinement de la chaleur des bras de son amant, calmant les tourments qui l’avait possédé de longues minutes après la révélation de son passé. Sentir le souffle chaud de Yano contre sa nuque se trouvait particulièrement plaisant et lui permettait de reprendre ses esprits simplement alors qu’il venait lui-même caresser les formes du dos de Yano. Au travers de chacun de ses gestes, il tentait lui aussi d’aider son tendre aimé et de l’apaiser, avouer un secret n’était nullement une chose aisée pour quiconque.

Ses lèvres étaient venues se poser sur celles de Yano pour venir partager un tendre baiser, un baiser dans lequel il souhaitait partager tout son amour et la tendresse qu’il ressentait pour lui. Il vint alors couper ce tendre baiser pour venir prononcer des mots encourageant pour la personne de Yano, il n’avait pas à cacher ce secret s’il se sentait prêt à lui avouer et qu’il l’écouterait quoiqu’il arrive, qu’il ne l’abandonnerait jamais puisqu’il l’aimait bien trop fort pour cela. Ses phalanges caressaient les traits de son visage, tentant de venir atténuer sa crainte et son angoisse. Ses baisers étaient venus alors se perdre sur sa nuque, sur ses joues, tout morceau de peau qui lui était offert pour lui transmettre tout l’amour qu’il pouvait. Hu Jun releva alors les yeux doucement alors que Yano venait de prononcer son nom avec douceur, bien sensible à chacun de ses baisers. Il vint alors dévorer du regard le visage de son tendre amant avant de venir embrasser à nouveau cette douce nuque. Lorsqu’il sentit doucement les phalanges de Yano venir palper avec tendresse son dos l’intimant secrètement de relever le visage, il lui obéit alors qu’il pouvait admirer le doux regard de son amant. Quelques instants après, leurs fronts se trouvaient collés l’un contre l’autre, leur souffle s’entremêlant alors qu’il effectuait à nouveau des caresses sur sa nuque.

Yano vint alors prononcés ces premiers mots, ces mots qui semblaient être signe de souffrance pour chacun d’eux et d’une certaine libération pour lui qui cachait leur secret. Yano vint alors lui murmurer qu’il ne savait point par où commencer, qu’il se sentait particulièrement coupable à chaque fois qu’il y songeait et qu’il savait pourtant que s’il ne le faisait pas, il continuerait à fuir mais qu’il ne pouvait nullement continuer de la sorte, qu’il n’en avait nullement le droit. Il reprit très rapidement la parole, alors que Yano relevait son regard le sien désemparé. Il lui murmurait à nouveau qu’il l’aimait tellement, si profondément depuis tant d’années, si seulement il avait pu s’en rendre compte plus tôt, que cet amour n’était pas vain… qu’il pouvait seulement être sien si simplement il se jetait à l’eau, que sans doute rien ne serait passé s’il ne l’avait pas jamais vu avec lui, que jamais son cœur lui aurait donné l’impression de lâchement l’abandonner.

Hu Jun ne put lancer alors qu’un regard intrigué à l’adresse de Yano, ne comprenant nullement à quelle situation son amant faisait allusion. Il cherchait au plus profond de lui et il n’arrivait pas non plus à identifier la personne à laquelle il faisait référence aussi loin qu’il pouvait s’en souvenir. Seulement ces questions disparurent rapidement après alors que Yano venait lui voler un doux baiser tandis que ses phalanges n’avaient de cesse de le couvrir de milles attentions, caressant chacune de ses formes avec une infinie tendresse. Ne pouvant nullement refuser un tel baiser à Yano, il profitait de ce tendre baiser alors qu’il venait lui-même caresser du bout des doigts le dos de Yano pour continuer à caresser et cajoler son amant. Yano mit fin alors au baiser alors qu’il venait à nouveau coller leur front avant de venir poursuivre son dialogue.

Ce fameux jour, il avait cru totalement devenir fou, s’il savait ô combien il avait dû se faire violence pour ne point venir l’arracher de ses bras… lui faire comprendre qu’il lui appartenait. Il lui était si pénible de songer à cette soirée, de revivre tout cela et pourtant il le fallait, qu’il le comprenne, qu’il puisse enfin tout savoir. Les yeux ouverts, brillant, il put observer ses yeux remplis de tristesse, remplie de peine alors qu’il lui semblait enfin comprendre. La scène dont Yano faisait sans doute se trouvait sans aucun doute cette fameuse soirée où sa vie avait pris un autre tournant, ce jour où alors qu’il était prêt à passer à l’acte avec son ex petit ami, Min Woo, Yano était apparu dans leur champ de vision et les avait interrompus. Seulement, Ki Suk n’avait nullement agi comme si ne rien était et leur soirée s’était retrouvé capoté. Ki Suk ne put alors qu’être intrigué par ses mots alors qu’il continuait de caresser les formes de Yano qui lui plaisait particulièrement.

Yano vint reprendre alors la discussion lui murmurant qu’après cette scène, il était allé en boite, se saouler tant il avait besoin de se vider la tête, d’oublier tout ce dont il venait de voir. Son cœur saignait tellement qu’il avait eu l’impression que rien ne pourrait atténuer cette douleur insoutenable qu’il endurait. Des détails de cette soirée, il n’en avait plus tellement, l’alcool et la drogue avait sans doute un impact important… la seule chose dont il était sûr, c’était que ce soir là, il avait rencontré une femme, Sasha de son prénom… une femme qui était devenue depuis une personne très importante pour lui.

Le laissant en suspens, il tenta de ne pas s’imaginer des scénarios rocambolesques dans lesquels Yano menait une double vie avec une autre femme, avec cette Sasha ou toute autre idée qui le mènerait à souffrir incontestablement. Il lui suffisait seulement d’attendre que Yano finisse ses phrases, quitte à souffrir encore. Il préférait savoir quelle était la vraie relation qui liait Yano et cette femme avant de venir extrapoler des propos inappropriés.

Ce qu’il voulait lui dire par là, c’était qu’elle était avant tout… la mère de Hyun Min, sin fils… un fils dont tout le monde ignorait son existence si ce n’était son père. Une paternité qui lui était tombé dessus sans même qu’il ne puisse prendre totalement conscience ce de fait, ni même qu’il puisse lui en parler. Il en avait tellement eu envie mais il n’avait jamais pu atteindre ce but, il avait tant été terrifié de perdre l’unique chance de recevoir son amour. Il savait qu’il aurait dû lui en parler bien plus tôt mais cela avait été réellement difficile, si terrifiant. Yano ne pourrait nullement survivre sans lui, il le voulait tant dans sa vie, dans la vie de Hyun Min, qu’il le considère en tant que son père également. Il lui demandait encore pardon alors, désolé de l’avoir annoncé ainsi et après tant de temps, il n’avait pas pu le faire jusqu’à ce jour, il s’en excusait.

Hu Jun ne sut nullement à quel moment son esprit se déconnecta de la réalité à la suite des propos de son tendre aimé. Peut-être était-ce au moment où Yano lui avouait qu’il avait eu un enfant avec cette Sasha, un enfant âgé de deux ans à présent… peut-être était-ce lorsque Yano lui annonçait qu’il souhaitait qu’il fasse parti de la part de la vie de son fils comme un « père ». Le seul élément dont il était sûr c’était bien qu’il se trouvait incapable de réagir, il se tenait comme avant, simplement dans les bras de Yano à l’observer, avec un regard perdu, presque vide d’émotion. Comment devait-il seulement réagir à cette annonce ? Lui répondre qu’il acceptait la chose de la manière la plus évidente qu’il soit ou tout simplement lui dire qu’il n’accueillait pas la nouvelle ? Des éternelles questions qui le laissaient sans voix. Se remettre d’une telle annonce allait se trouver particulièrement difficile. Yano avait un enfant avec une autre femme, Yano lui avait caché depuis maintenant deux ans sa relation avec son « fils » qui répondait au doux nom de Hyun Min. Yano lui avait caché pendant deux ans un fait ô important, un fait qui se trouvait tout sauf anodin pour leur futur et celui de cet enfant.

Non qu’il lui en veuille de lui avoir caché ce fait, il comprenait bien entendu à quel point ce secret avait dû se trouver difficile à garder. Chacun des mots prononcés par Yano quelques instants auparavant en était bien la preuve, seulement Hu Jun se trouvait bien incapable de réagir d’une quelconque manière pour rassurer Yano ou se rassurer lui-même. Lui demander d’agir normalement se trouvait bien impossible tant il lui semblait que leur monde allait se modifier et changer à présent. Leur petit monde à deux allait se trouver interférer par un nouvel être, Hyun Min, qui avait une place ô importante dans la vie de son amour. Il faudrait intégrer à leur univers un nouvel être, Hu Jun se trouvant bien incapable de ne pas accepter le fils de Yano… Yano l’aimait de tout son cœur, il souhaitait que Hyun Min voit au travers de Hu Jun un père, il se trouvait être l’amour de Yano après tout, l’homme avec lequel il souhaitait finir sa vie. Seulement, l’adaptation risquait de se trouver particulièrement difficile pour lui. Yano devait lui laisser un temps avant qu’il n’assimile l’information, Hu Jun ne lui demandait que ça, silencieusement alors qu’il était venu se serrer plus fortement à lui, baissant son visage au niveau de sa nuque fermant les yeux. Son corps lui semblait devenir particulièrement lourd, alors qu’en même temps qu’il tentait de reprendre ses esprits dans le but de rassurer Yano et ses craintes, ses peurs. Hu Jun connaissait Yano et ce silence risquait particulièrement de faire naitre en lui de nombreuses craintes.

Hu Jun aurait aimé pouvoir lui parler d’une voix claire pour apaiser Yano mais les seuls mots qu’il réussit à prononcer en cet instant furent « Hyun Min… ton fils.. » avant de venir se serrer contre lui à nouveau, pour lui montrer à défaut de paroles adéquates, qu’il ne comptait nullement se détacher de lui d’une quelconque manière. Il fallait seulement qu’il arrive à se remettre des émotions à présent. Annoncer à son amour la réelle identité de sa mère n’avait été aisé, apprendre que son amant et petit ami avait un fils ne l’était encore moins… Il ne demandait que du temps, seulement du temps pour se remettre de toutes ses émotions, un fait que peut-être Yano avait compris au regard de son attitude quelque peu perdu. Hu Jun ne rejetait nullement son fils, ni lui, il demandait seulement du temps.



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