| « Me & Myself »
• Park Ki Suk ○ 18 ans • Sunbae ○ High School 3rd Year • Riche ○ Hétérosexuel • En couple avec sa Kim Yung Sook ○ Se mordille le doigt quand il est vraiment trop embêté par quelque chose • Juste ses parents ○ Ki Suk s'intéresse de très près à l'univers artistique, et même s'il se doute que ça déplaira ça sa famille, il aimerai tenter sa chance dans le milieu après le lycée. • Son fils, né prématurément & décédé cinq jours plus tard.... ○ Il a horreur de sa façon de manipuler l'opinion publique... Mais il avoue que c'est un bon moyen pour mener tout le monde du bout de sa baguette • Yi Sun Sin |
« You & Your Story »
« Il ne suffit pas de tirer un trait sur nos erreurs et nos blessures
pour qu'elles disparaissent.
Même maintenant, je continue à appeler ton nom
Malgré ma douleur, je continuerai, jusqu'à ce que tu me répondes. »
Si vous demandez à un étudiant de Yu Gwan Sun ou de Yi Sun Sin si il connait Park Ki Suk, c'est à dire moi, la plupart vous répondrons que oui. Et si vous demandez à ce même étudiant à quoi je ressemble, vous aurez droit à maximum trois types de réponses. Pour les gars Yi Sun Sin, je suis souvent : «
Sunbae, le capitaine de l'équipe de Natation ? C'est un gars grand, finement musclé et toujours au top de la forme. Si seulement je pouvais lui ressembler... » Le second type de réponse, c'est celle des filles de Yu Gwan Sun. «
Sunbae ? C'est celui qui est grand avec un sourrire divin, non ? C'est le petit ami idéal ! ». Oui vous croyez peut être que j'en fais trop, mais à peu de chose près, ça ressemble toujours à ça. Mais ce n'est pas que ça. Le troisième type de réponse est plus rare et plus ciblé mais vous ne pouvez pas passer à côté non plus. Ça ressemble à un « Ki Suk ? Cet espère de dragueur qui se pavane dans tout le lycée ? Rien que de voir ça tête, j'ai des pulsions meurtrières ! »... Enfin en général, c'est moins polie que cela.
Mais franchement, avouez qu'ils sont tous nuls pour dresser mon portrait ! Ça montre ce qu'ils vois en moi mais pas une seule seconde ce à quoi je ressemble. Comme on dis, on est toujours mieux servit par soi-même, alors laissez moi vous décrire ce qui vous permettra de me reconnaitre si jamais vous n'avez encore jamais eut la chance de me voir.
Vous l'aurez compris, je suis un homme. Ki Suk de mon prénom, je mesure un mètre quatre vingts deux pour soixante trois kilogrammes. Mais je ne suis pas de ces gringalets tout fins qui n'ont que la peau sur les os, non. Cela fait près de cinq ans que je fais de la natation. Ça a développé mes muscles, puissants et efficaces, mais pas encombrant. Je reste quelqu'un avec une silhouette svelte et athlétique. Certes, je ne ressemble pas à une armoire ni même au fameux Bi Rain, tout de muscle vêtue. Mais ne vous fiez vraiment pas au paraitre, sous mes vêtements, c'est loin d'être décevant. Si avez encore des doutes, vous n'aurez qu'à jeter un coup d'œil les jours où je m'habille avec des vêtements prêt du corps. Je tiens à préciser que c'est pas le cas tout les jours, tout dépend de mon humeur et des prévisions pour la journée.
Mais, des gars bien bâtis, y'en a d'autres dans le lycée, c'est donc pas cela qui vous permettra de m'identifier. Devrions nous parler de mon visage ? Oui, sans doute. Je fais partie de ces gars qui ont la chance d'avoir des traits fins. Pas de mâchoire rectangulaire au possible, pas d'énorme sourcils sombres ? Pas très masculin me direz vous ? J'avoue qu'avec du maquillage, une perruque et des vêtements approprié, je pense pouvoir faire berner plusieurs d'entre vous. J'en vois d'avance des qui riront de cela. Mais voyez vous, ça ne joue pas en ma défaveur. Ce qui plait aujourd'hui sur le marché, ce sont les gars comme moi. Un visage angélique aux traits fin, des allures des play boy avec une capacité inné à ce mettre en avant, avec le contact facile, capable de prendre les devants. Rajoutons aussi le titre de capitaine de l'équipe de natation, y'a pas à dire, je fais partis des produits idéals du lycée.
Et c'est grâce à cette allure classe et particulière que vous me reconnaitrez. Mes yeux sombres ? Mes cheveux coiffés minutieusement de façon différente chaque jour ? Mon sourire enjôleur et séducteur ? Mon visage attentif ou bien pas sérieux ? Oui, tout cela me correspond. Mais pour me trouver moi dans la foule, il faudra juste penser à un ensemble. Il vous suffira de penser au parfait alliage entre le play boy et le grand frère attentif qui veille. C'est à cela que je ressemble.
Cependant, une fois que vous m'aurez repéré dans la foule, la seule chose que vous aurez devant les yeux, se sera une enveloppe physique. Parce qu'une fois qu'on vois quelqu'un, on mélange ces traits et son attitude pour en faire ressortir une apparence. Et parce qu'une fois que vous avez attribué une apparence à quelqu'un, il est dur de s'en défaire. Je doute qu'il y est une seule personne à Séoul pour annoncer sans le moindre doute qui je suis et comment je pense.
Et si nous repensions aux trois styles de phrases ? C'est un des moyens les plus simple pour cerner qui je semble être je pense.
«
Sunbae, le capitaine de l'équipe de Natation ? C'est un gars grand, finement musclé et toujours au top de la forme. Si seulement je pouvais lui ressembler... » Oui, je suis capitaine de l'équipe de Natation du lycée Yi Sun Sin. Je le suis depuis la seconde année, chose rare, en général on ne l'ai pas avant la dernière année. Mais ce poste m'aller comme un gant : meilleur nageur de l'équipe, je peux facilement diriger et entrainer les autres. Je suis quelqu'un d'exigeant et qui s'assurera d'avoir tirer le meilleur de quelqu'un avant d'abandonner sa demande. Le fait que je sois toujours optimiste permet aux autres de continuer à aller de l'avant, surtout qu'en cas de soucis, être à leur écoute ne demande pas trop d'efforts de ma part.
Il est évident que je suis quelqu'un d'attentif, sur lequel les autres peuvent se reposer, sachant qu'ils peuvent compter sur moi.
«
Sunbae ? C'est celui qui est grand avec un sourrire divin, non ? C'est le petit ami idéal ! » C'est un fait, j'ai en moi une légère tendance à vouloir collectionner les cœurs. Quoi de plus amusant que de jouer au petit ami idéal ? Sportif, beau, souriante, compréhensif mais exigent, beaucoup de filles aux lycées en rêves. Mais j'aime choisir mes conquîtes moi même. Il ne faut pas être savant pour comprendre que je ne suis pas le type de gars sérieux avec les femmes. Oh, je serais parfait et les satisferait sur tout les points, c'est certain. Mais seulement jusqu'à ce que je m'en lasse. Après tout, engager la discussion, c'est quelque chose de très simple pour moi et en plus vous y gagnez un de mes magnifiques sourires, mesdames !
Mais j'avoue, toutes celles que j'ai fréquenté avant, ce n'était que pour jouer. Juste des occupations, pour tromper le temps, tester l'étendue de mes capacités et satisfaire ma curiosité.
Mais même en sachant cela, mon côté charmeur continue à séduire. Il faut vraiment qu'elles comprennent d'elles même avant de pouvoir l'admettre.
« Ki Suk ? Cet espère de dragueur qui se pavane dans tout le lycée ? Rien que de voir ça tête, j'ai des pulsions meurtrières ! » Et oui, voila comment on en vient à cela. Je pourrais presque affirmé que j'ai un anti-fan clubs, c'est classe non ? Des ex-petites amies, des frères protecteurs, des amies blessées... Oui, il y en a et ça ternit ma réputation. Mais je ne suis pas du genre à y faire attention. Mon but n'est pas d'être aimé de tous, qu'elle en serait l'utilité ? Aussi talentueux que je suis, je ne peux pas être auprès de toutes et de tous, alors à quoi bon s'en faire ?
Oui effectivement, quand une bande de pote viennent venger la sœur d'un des leur, c'est plutôt douloureux sur le coup, mais j'y est survécu plus d'une fois. Trois fois pour être précis.
Le dernier point visible, il ne vous aura sûrement pas échappé je pense. Je suis sûr de moi... Extrêmement sur de moi-même, à un point que beaucoup préfère utiliser le terme de « tendancieux » ... Allons, soyons sérieux, si je n'avais aucun défaut, ça serai ennuyant, non ? Alors utilisez donc se défaut pour vous rassurer si vous voulez, ou bien considérez juste que je sais m'apprécier à ma juste valeur, c'est comme cela vous chante, je n'en est que faire.
Car au final, même maintenant, vous ne savez rien de moi, rien de plus que ma façade.
Y en a t-il un seul parmi vous qui est remarqué le changement ? J'en doute fortement. Car au lycée, je suis toujours le même : sûr de lui, joyeusement énergique, optimiste et prétentieux. Mais pouvait vous dire à quand remonte la dernière fois que je me suis amusé à jeter une fille pour un trouver une autre trois jours plus tard ? Ah ! Ahah oui, question piège, vous ne trouvez pas quoi répondre et vous cherchez. Puis là vous vous rappelez que ça fais plus de trois mois que certains filles jasent. Je sortirai avec une jeune fille de seconde année. Et même si je reste charmeur, pas une seule autre fille n'a réussit à faire en sorte que je jette ma petite amie. Serais-je devenue monogame comme le dis la rumeur ?
En un sens oui. Car il est des évènements qui vous font prendre conscience de ce qu'est la vie. La vrai vie, la réalité, pas celle qu'on s'amuse à créer et à modeler selon nos envies.
Comme chaque personne, je porte en moi une tristesse mais je garde espoir en l'avenir. Ce monde rempli de lâcheté et enclin au conflits, je ne vois pas comment je pourrais l'aimer sans toi Yung Sook. Tu fais partie de ce qui est important à mes yeux et je ne voudrais t'échanger pour rien au monde.
Depuis tout petit, je me suis toujours demandé ce qu'il y avait d'important dans ce monde pour me donner l'envie d'y vivre. Aussi loin que je me souvienne, tout m'a toujours semblé dénudé de sens. Je présume qu'à l'époque, j'étais déjà lessivé de tout ça.
Mais pour mieux comprendre ce que je suis devenue, il faut remonter assez loin dans le temps. Car oui, je pense qu'on est ni plus ni moins que le résultat d'expériences et de rencontres. Un savant mélange qui influence chacun de nos gestes. Il est des moments sans importances. Comme celui de ma naissance et les premières années de ma vie. Comme tous, je suis passé par l'état du bébé baveux et inutile... Du moins je présume, mais qui sait, peut être qu'en fais j'étais prodige et je suis arrivé sur terre à l'âge de dix ans ? Car avant cela, je n'ai pas de souvenirs clairs.
Mon père est psychiatre. Attention, pas n'importe quel type de psychiatre non, ceux spécialisé dans les affaires de couples. Vous savez, ce lui qui accueille vos parents quand l'un à rendu l'autre cocu et que l'autre lui a par conséquent balancé un verre au visage. C'est à ces moments là que vos parents décident d'aller voir mon père, histoire que ça se reproduisent plus. Son but ? Faire en sorte que le couple surmonte l'épreuve à laquelle il fait face.
Quand à ma mère... Elle est avocat. Évidement, ça ne serait pas drôle si elle n'était pas elle aussi spécialisé dans les affaires de couples ! Sauf que elle, son boulot c'est d'arranger les divorces. Oui, c'est celle qui vous bouffe un maximum de frique tout ça pour déterminer qui prend quoi dans la maison.
N'est-ce pas amusant ? Je pense que c'est en partie à cause du fait que leurs objectifs professionnel étaient complètement opposé l'un à l'autre que leur couple fonctionnait si mal. Enfin mal, façon de parler. Si on omet le fait qu'ils ne se trouvaient jamais en même temps dans la maison et aussi que tout deux entretenait plusieurs autres relations à côté de la vie de famille, je pense qu'il n'y avait pas de problème particuliers. Ils ne s'engueulaient jamais... Normal, ils ne se croisaient pas. Une sorte de cache-cache où tout les participants auraient pour but de se chercher sans chercher l'autre.
Mais je comprends parfaitement le fait qu'ils soient resté ensemble... Une avocat du divorce qui demande à un collègue de s'occuper de sa propre séparation ? Allons, ça serait gainant ! Et un homme qui donne des conseilles à des couples pour qu'ils restent ensemble alors que lui même n'a pas était fichu de sauver son couple... Ba bien sûr, ça fait sérieux. Et puis, je suppose qu'il y a tout un tas d'autres raisons, allant du « Avocat Sok » ne voulant pas changer de noms jusqu'au fait qu'une fois part an, une partie de jambes en l'air entre eux ne les dérangeait pas plus que ça.
C'est dans cette ambiance là que j'ai grandis. Enfin, ça à été comme ça jusqu'à ce que l'on quitte Incheon pour Séoul. J'avais quatorze ans à l'époque et ma vie à radicalement changée. J'avais toujours été très doué dans tout ce que j'entreprenais et il n'y a pas à dire, j'étais quelqu'un de très éveillé pour mon âge. Normal, à force de prendre mon petit déjeuner avec l'un des petits amis de mère... Avocat, procureur, ministre de ceci... Oui, c'était souvent un joli défilé dans la maison. Mon père ? Oh, il rentrait très peu et les femmes qui l'accompagnait n'étaient jamais les mêmes. Soit elles m'ignoraient totallement, soit elles s'émerveillaient devant ma
bouille d'adorable petit ange, comme l'a dis un jour l'une d'entre elles. Bref, la maison à Incheon était un véritable.... Défilé, c'est le mot le plus poli qui me viens à l'esprit.
Et puis nous avons déménagé à Séoul... Sauf que je devrais dire « J'ai déménagé à Séoul, elle à déménagé à Séoul et il à également déménagé à Séoul ». Oui : chacun de notre côté. Amusant non ? J'avais un appartement luxueux à moi entier et mes parents avec chacun acheté de quoi vivre à côté. Mais ça ne me dérangeais pas tant que ça à vrai dire. Les défilés du matin, ce n'était pas ce que je préférais, alors si ils pouvaient éviter de m'imposer leur conquêtes, tant mieux.
J'étais déjà doué et populaire, apprendre à être autonome ne fut pas particulièrement difficile. Cependant, je pense que c'est dans cette période là que j'ai commencé à être particulière exigent... Et prétentieux aussi, avouons-le. Exigeant parce que l'on attendait toujours beaucoup de moi et ce depuis longtemps. Alors pourquoi ne pas en demander autant aux autres ? Hein, pourquoi pas, histoire de voir si ils en sont capable ? Et s'ils n'en sont pas capable, est-ce que cela ne veut-il donc pas dire que je suis quelqu'un de talentueux ? Si, bien sûr. Mais qui serait là pour le dire, quand je faisais quelque chose de bien et de méritant ? Pas mes parents ni mes professeurs, j'étais doué il était donc normal pour eux que je réussisse. J'ai donc décidé que j'avais le droit d'être fier de moi. Et que si j'étais capable de quelque chose, pourquoi ne pas le clamer haut et fort ?
Arrivé au lycée, j'ai commencé à prendre vraiment conscience du fait que j'avais un physique qui plaisait. Je me suis inscrit au club de natation, puisque les Sunbae là bas étaient tous joliment musclé et que c'était une bonne occasion de se mettre en avant. Devenir assez populaire n'a pas été très compliqué. J'avais l'instinct social qui me permettait de me frayer une place, mon côté enjoué plaisait bien. C'est à ce moment que j'ai commencé à aligner les filles, une semaine avec celle-ci, deux avec celle là, trois seulement avec l'autre... Je les gardais rarement plus d'un mois, me lassant assez vite et trouvant se jeu trop facile.
Une fois ou deux, mon ennuis atteignant les sommets, je me laissé allé au fait de sortir avec plusieurs filles à la fois. Comme une sorte de nouveau défie. J'avais seize ans et j'étais clairement le genre de salaud qui à fait verser des larmes à plus d'une. Le but n'était pas de les rendre mal ou impuissantes. C'était juste ma façon à moi d'extérioriser ce que j'avais vécu. Rapidement, je finis par m'intéresser aux femmes de mon type. Celles qui ne se préoccupaient pas de savoir si je serais l'amour de leur vie et ça me convenait. Bien sûr au lycée, je continuais mon petit jeu, celui du gars cool et apaisant... C'était devenue une habitude, une partie de moi. Mais pourtant, de mon côté je ne m'ouvrais à personne. Solitaire ? Oui sûrement, même si j'étais entouré de beaucoup de monde.
Et puis j'ai rencontré Bak Seul Gi. Sa rencontre à changé à tout jamais ma vie et ma conception du monde. Et si je pouvais recommencer ma vie à un point voulu, ça serait celui là. J'effacerai toute trace de son existence dans ma vie. Mais ça, ce n'est pas possible.
Que dire sur Seul Gi ? On s'entendait bien, comme moi elle préférait tout foutre en l'air que de rester les bras croisé. Elle supportait mal mon côté exigeant et prétentieux, on se fâchaient souvent. Mais ça ne nous a pas empêché de rester ensemble durant presque quatre mois. Amoureux ? Non pas le moins du monde. Mais comme pour le cas de mon père et ma mère, la situation nous permettait de vivre de manière assez confortable. Elle râlait souvent parce que je refusait de la laisser entrer chez moi. Mais je n'avais jamais amené une fille dans mon appartement et je ne comptais vraiment pas commencer avec elle. On a fini par rompre, peu de temps avant nos quatre mois. On ne se supportait simplement plus, tout était devenu sujet à la dispute, notre côtés respective auprès du sexe opposé n'y étant pas pour rien.
Et tout aurait pu en rester là. Ça aurait été si simple... Mais la vie en à décidé autrement. Un matin, j'ai reçu un coup de fils de Seul Gi. Elle m'a annoncé tout simplement qu'elle était attendait un bébé de moi. Elle précisa également qu'elle avait un nouveau copain mais qu'ils n'avaient rien fait et que ça ne pouvait être que moi le père. Une sensation étrange de réalité s'était abattue sur moi. J'avais toujours su qu'il y avait des conséquences à chacun de nos actes mais aucun ne m'avait paru aussi lourd.
Ce jour là, j'ai séché les cours et j'ai passé toute la matinée dans un café en compagnie de Seul Gi. La colère entre nous s'était apaisé, il ne restait que cette sorte d'assourdissement. Seul Gi me dis qu'il n'était pas question qu'elle rompe avec son petit ami, elle l'aimait selon elle. Et nous savions tout deux que nous deux ensemble, ça ne fonctionnait pas. Malgré cela, on en viens à la conclusion suivante : Seul Gi ferai croire à son ami qu'elle partait étudier à l'étranger dès l'heure où son ventre commencerait à se faire plus rond. De mon côté, je serais disponible pour l'aider à tout moment. Il était certains que nous ne nous remettions pas ensemble mais on étaient disposé à essayer de faire de notre mieux tout les deux. Ce matin là, Seul Gi était dans son septième semaine de grossesse.
Je passais les trois mois suivant à faire des aller retour entre le lycée, l'appartement de Seul Gi et l'hôpital. La sensation de lourde réalité m'avait quitté très vite et tout semblait très flou. Je continuais à avoir du mal à réaliser ce qui se passer. Quand à envisager un avenir, je n'en avais pas la force. Je vivais au jour le jour. Jusqu'à ce soir là.
Ce soir là, je reçu un appel de l'hôpital, me demandant si j'étais bien la personne à joindre en cas de problème avec Bak Seul Gi. Apprenant que cette dernière avait fait une chute dans les escaliers de son immeuble, je me précipitais à l'hôpital. La situation était mauvaise. Seul Gi en était à son cinquième mois de grossesse. La chute avait apporté un choc important sur son ventre et le travaille avait commencé. On m'expliqua qu'il y avait une faible chance de sauver le bébé mais que de toute façon, il serait forcer de rester dans un service spécial pour combler le fait qu'il soit né prématurément. On m'assura que les jours de Seul Gi n'étaient pas en danger.
Tout du long de l'accouchement, je restais aux côtés de la mère de mon enfant. J'avoue ne jamais avoir eu aussi peur de ma vie. Quand le bébé sorti, vivant, Seul Gi était épuisée. Le bébé fut pris de suite en charge par plusieurs infirmières qui nous expliquèrent qu'on le verrait seulement après. Je restais tout la nuit à l'hôpital et tandis que Seul Gi dormait, je réfléchissais à ce que je devais faire. Que faire quand on connait la décision qui juste mais qu'on sait pertinemment que ça ne sera jamais la bonne pour autant ? Je n'avais pas voulu lui demandé de ne pas porter l'enfant, je n'avais pas été capable de lui imposer ce choix. Mais maintenant, qu'elle possibilité me restait-il ? L'enfant était bel et bien là. Ce nouveau petit dont elle m'avait parlé, accepterait-il l'enfant ? Il ne s'agissait bien entendu pas là d'une question d'argent, vraiment pas du tout. L'argent n'avait jamais été un problème. Mais cet homme voudrait-il de l'enfant d'un autre ? Si ce n'était pas le cas, je ne pouvais pas imposer à Seul Gi la vie d'une mère célibataire, je le savais...
Je passais ma nuit assis sur une chaise, la tête entre les mains, à tourner et retourner mes idées dans mon esprit.
Nous restâmes à l'hôpital plusieurs jours durant, dans une ambiance étrange. Seul Gi et moi savions parfaitement ce que nous devions faire mais ni l'un ni l'autre ne pouvaient se résoudre à le dire à voix haute. L'état de Jin Mo, notre fils, ne s'arrangeait pas. Il était faible et même si le choc de l'accident ne l'avait pas blesser, il n'y avait pas de certitude concernant son futur. Nous passions la journée à le regarder dormir. Au bout de deux jours, nous avons décidé sans nous concerter que nous ne pouvions plus rester dans l'incertitude. Alors, même sans prononcer les mots fatidiques, nous avons entrepris de tracer doucement un semblant d'avenir. Le lit, les couches, la répartition des tâches... Oui, nous avons commencé à mettre tout ça en place, avant de réalisé qu'il nous restait encore plusieurs mois avant que Jin Mo ne puisse quitter la couveuse. Alors nous avons fixé des tours de garde pour les mois à venir.
Oui, mais voila. Il ne devait pas en être ainsi. Cinq jours après la naissance de Min Jo, celui ci nous a quitté. Le choc fut extrêmement violant tant pour Seul Gi que pour moi. Ce tout petit être que nous avons involontairement créer nous avez été arraché juste alors que nous l'acceptions dans nos vies. Et il avait déjà fait une place bien plus profonde dans nos cœurs que je ne l'aurais cru. Ce jour là, Seul Gi pleura longtemps dans mes bras. Je restais silencieux et vide. Je ne voulais pas montrer mes émotions, comme toujours.
On choisit d'enterrer Jin Mo, dans un cimetière peu fréquenté de Séoul. Ça se déroula un jour de pluie intense. Le ciel se mêlait à mes larmes, me permettant de les laisser couler sans me soucier de ce que penserez les autres. Autrement dis Seul Gi, puisqu'il n'y avait que nous deux. Après tout, nous étions les seuls au courant et les seuls concernés. Elle et moi ne parlions plus. Nous savions tout deux que la douleur laissée par cet arrachement serait plus forte que tout ce que nous avions vécu. Quoi qu'il arriverait par la suite, la perte de Jin Mo s'interposerait entre nous. Nous verrions tout deux l'un en l'autre le témoin de notre douleur.
Je l'ai raccompagné chez elle ce soir là. C'est la dernière fois que je l'ai vu. Je sais qu'elle a changé d'immeuble. Je comprend. Des rumeurs disent qu'elle est partie à l'étranger. Je n'ai pas porté l'enfant, je n'ai fais que le voir cinq jours, mais le perdre était un déchirement. Je ne peux imaginer ce que peux ressentir sa mère.
Les jours suivants je séchais, encore, les cours. Je restais chez moi, dans mon lit, à fixer le plafond ou le mur. Je n'avais pas besoin de télé ou de musique. Le silence me suffisait. Quand il pleuvait, je sortais. Plusieurs fois, je me permettais même de crier contre la nuit, à plein poumons, le nom de mon fils. Mais seul le vent me répondait toujours.
Je finis par retourner en cours. Au final, je totalisais plus d'un mois d'absence et aussi doué que je suis, je dû faire des efforts pour rattraper mon retard. A force d'y repenser, j'en perdais parfois mes mots et je détestais cette maladresse. Mais bizarrement, je détestais encore plus mon habilité à faire semblant. Car qui aurai pu dire ce que j'avais vécu ? Personne, rien dans mon attitude avait changé. Cool, charmeur, séducteur, amusant, vif et joyeux... Plus bienveillant encore qu'auparavant, je me concentrais plus sur comment aider les autres, faisant toujours preuve d'optimisme.
Les mois passèrent et je commençais de nouveau à envisager petit à petit un futur ; mais toujours, je sentais l'ombre de Jin Mo dans un coin de mon esprit. La plupart des filles ne m'intéressait plus. Ce n'était que des personnes hypocrites ou aveuglées, trop gâtées ou juste trop cruches.
J'ai pris pour habitude de me rendre un peu avant l'équipe à la piscine. Je m'asseyais en face de l'eau et je me remémorais les cinq jours en présence de mon fils. J'essayais d'imaginer qu'elle serai ma vie si il avait été là. J'avais souhaité qu'il n'existe pas, c'est vrai. Mais en aucun cas qu'il ne disparaisse. J'étais prêt à lui faire une place dans ma vie et dans ce monde. Alors pourquoi me l'avoir enlevé ?
Il m'arrivait parfois de penser trop fort à lui. Je me demandais quel rêve je devais faire ? Quel espoir pourrait faire en sorte que j'ai de nouveau l'envie de m'accrocher à la vie ? Et surtout, je me demandais comment il aurait était et ce qu'il m'aurai dit, des année plus tard, si il avait été là. J'aimerai tant voir son doux sourrire... Ainsi ma mélancolie s'en irait.
Voilà où en était mes pensées ce jours là lorsqu'un bruit attira mon regarde hors de l'eau, en direction du son. A ma droite, une lycéenne venait visiblement de percuter un arbre. Bien sûr, je ne doutais pas une seconde du fait que c'était sans doute l'arbre qui n'avait pas regardé où il allait. Je me levais d'un bond en me dirigeant vers elle, lui demandant comment elle allait. Mais la demoiselle prit ses jambes à son cou. J'en déduis qu'elle n'allait pas trop mal.
Cependant, je dois avoué qu'une chose qui n'était pas arrivée depuis longtemps venait de se produire : ma curiosité avait était piquée. Une semaine durant, je m'appliquais à regrouper autant d'informations que possible sur la jeune fille et l'observait de lui pour essayer de la cerner. Ainsi, j'appris qu'elle s'appelait KIm Yung Sook, un an de moins que moi et elle était en seconde année au lycée voisin. Très vite, j'ai compris que ce qui m'attirait chez elle, c'était ce côté pure et innocent. Son incertitude et sa maladresse avaient tendance à me mettre de bonne humeur.
C'est pour cela qu'une semaine plus tard, j'annonçais la chasse ouverte et indiquait clairement la couleur. Un petit manège s'installa très vite entre nous deux. Au début, je me contentais de lui faire de grands signes en la croisant, puis venir lui parler de tout et de rien quand je la croisais. M'installer à sa table, l'aider lorsqu'elle faisait tomber ses cahiers. Je voyais bien qu'elle semblait perplexe, mais je pris soin de ne pas précipiter les choses, laissant le temps au temps, pour petit à petit devenir un élément familier de son paysage.
Et puis il y a environ quatre mois, un jour après les cours, je me jetais à l'eau. Qui aurai pu croire quelques mois plus tôt qu'un simple «
oui », prononcé si bas et si timidement, pourrait me rendre à ce point heureux ?
C'est ainsi que Yung Sook et moi avons commencé à sortir ensemble. Honnêtement, je n'ai jamais avancé aussi lentement dans aucun de mes relations, mais après Seul Gi et Jin Mo, ça me conviens, je suis moins pressé qu'avant. Je sens bien que pour l'heure, Yung Sook ne me fais pas encore pleinement confiance, elle reste très timide et réservée envers moi. C'est pour ça que je n'ai encore rien tenté, me contentant de sortir avec elle de façon très neutre. Auprès d'elle, je me sens mieux et je peux pendant les heures où elle est là, enfouir très loin les souvenirs de Jin Mo et de son absence. Je voudrais qu'elle me donne sa confiance, parce que je veux être là pour elle. C'est bien la première fois que je suis aussi sérieux dans une relation et en un sens, je suis curieux de voir où ça nous mènera. Je ferrais de mon mieux pour la suite.
« Us & Our pleasure »
Black Out ♥ C'est un pseudo que j'aime bien même si c'est pas le mien ou du moins que en dernier recours.
Je le trouve classe ♥ Je pense qu'on peux dire que j'ai vingt ans, vu que c'est à la fin du mois & que j'aurais la flemme de modifier ça à la fin du mois.
C'est déprimant de se dire qu'on arrive à vingt ans eOe
Et le pire c'est de regarder derrière & de se demander ce qu'on est devenue entre temps... Comment ça je parle comme une vielle ? Oui ba c'est bien d'en prendre conscience tôt, ça me laisse du temps pour corriger le tire c_c
Peut être me mettre à la danse cette année ~
Bon voila pour l'autre petit caillou semé •
code de validation :: True Color